déclara, je ne déciderai pas de tout, pour tout et partout.

 

Mais c’est surtout la confiance qui fut le sens de son engagement avec pour objectifs une justice indépendante et la jeunesse. Mais aussi une démocratie sociale et citoyenne. C’est également un contact chaleureux entre le président et la foule parisienne qui, sans cesse, fit qu’il serra les mains tendues, et embrassa ces visages venus l’acclamer.

 

Le discours du président de la république.

 

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Le deuxième président de gauche aussi, intronisé sous un faste républicain d’un autre temps mais nécessaire pour marquer l’importance des pouvoirs du président de la république. Majoritairement les Français aiment cette monarchie républicaine, cette solennité qui note que la France est un grand pays. De Gaulle n’a-t-il pas tout fait pour la restaurer ? Il y a pas moins de 10 mois, on ne pariait pas un centime sur sa capacité à être président de la république. Il serait écrasé par l’avocat Sarkozy, et pour le fantasmatique Mélenchon il était qu’un capitaine pédalo, quand à Martine Aubry c’était une gauche molle. Plus d’un a été surpris par le fait qu’il affronta le déluge de pluie en remontant les Champs-Élysées en voiture décapotable, faisant d’elle une baignoire. Et cette petite voiture hybride, ordinaire et électricité, qui peut caler aux feux rouges et qui s’y arrête. Plus sobre et dépouillé difficile. Un temps nouveau est arrivé.

 

Pas de famille comme ce fut le cas avec Nicolas Sarkozy, c’est un président qui est élu. Un entretien d’une quarantaine de minutes en tête à tête entre les deux présidents pour les dossiers importants avant qu’ils retrouvent leur compagne pour l’adieu final du couple Sarkozy. Mais aussi une esquive précipitée de François Hollande du perron, il ne raccompagna pas le couple Sarkozy jusqu’à sa voiture. Y aurait-il eu entre les deux présidents des échanges houleux ? Se sont-ils dit ce qu’ils pensaient l’un de l’autre ? Tout est possible bien que Sarkozy se soit montré digne dans cette passation de pouvoir le 8 mai. Jean-Marc Ayrault à France 2 hier soir au journal de 20 heures à la question de David Pujadas, il répondit qu’il avait interrogé François Hollande et que celui-ci lui avait dit que tout c’était bien passé. Quant à François Hollande ce n’est pas l’image d’un homme incorrect. Peut-être tout simplement un problème protocolaire dans une investiture chronométrée et chargée en symboles républicains.

 

Une journée d’investiture copieusement arrosée, qui fut belle par sa simplicité. Puis, après avoir remonté en voiture les Champs-Élysées tête nue, sans imper, saluant la foule, il déposa devant la flamme du soldat inconnu une gerbe de fleurs. Après la signature du registre pour la mémoire, il écouta la Marseillaise et le champ des partisans et salua les grands corps constitués. La simplicité de la foule sous la pluie qui entourait cette partie de la place de l’Étoile l’attira comme pour s’imprégner de la chaleur des mains tendues. Après un déjeuné à l’Élysée avec les anciens premiers ministres socialistes de la cinquième république il partit sous la pluie honorer Jules Ferry entouré d’enfants dans le parc des Tuileries. Puis ce fut à la maison de Pierre et Marie Curie ou, sous les vivats, des employés il déposa aussi une gerbe à leur mémoire. La fin des cérémonies se fit à l’Hôtel de ville de Paris ou il retrouva les parisiens venus l’acclamer mais aussi dans cette grande et belle salle il reçut un accueil chaleureux des personnalités de son parti. Partout le même enthousiasme pour ce président normal, peut être de trop. Avant de monter dans l’avion pour l’emmener à ce rendez-vous, de tous les dangers avec la croissance et la révision du pacte de stabilité budgétaire avec la Chancelière Angela Merkel, sur le tarmac au pied de l’avion le nom du premier ministre, Jean-Marc Ayrault fut annoncé par son secrétaire général Pierre-René Lema. Un préfet de sensibilité socialiste nommé mardi 15 mai par le président de la république. Deux hommes qui se connaissent depuis leurs études à Sciences-Po. Un couple de socialistes du terroir, calmes et pondérés, ensemble sur le ban de l’Assemblé nationale, à la culture qui fleur bon la France. Cette nomination réhabilite ce prestigieux préfet, au fait de sa carrière, qui était le chef de cabinet de Jean-Pierre Bel, et qui avait été mortifié par Nicolas Sarkozy l’envoyant aux journaux officiels.

 

Un président montrant que le pluie n’arrête pas sa marche mais qui l’obligea de changer plusieurs fois ses vêtements. Un couple Hollande Ayrault pour une France apaisée.

 

 

Les images fortes de cette journée solennelle.

 

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L’entrée de l’Élysée la garde républicaine, cliquez sur l’image.

 

L’arrivée de François Hollande, cliquez sur l’image.

 

La salle de cérémonie, les corps sociaux et les invités, cliquez sur l’image.

 

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L’adieu au couple Sarkozy sur le perron de l’Élysée, cliquez sur l’image.

 

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La remise de la rosette de Commandeur de la Légion d’honneur, cliquez sur l’image.

 

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La déclaration du président du Conseil constitutionnel Bernard Debré signifiant à François Hollande qu’en vertu de l’article 7 de la Constitution, il devient le 7ème président de la république Française incarnant la France, cliquez sur l’image.

 

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Le discours de François Hollande, cliquez sur l’image.

 

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Le président François Hollande dans son discours, cliquez sur l’image.

 

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L’Arc de triomphe, cliquez sur l’image.

 

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Le serrage des mains à l’Arc de triomphe, cliquez sur l’image.

 

Le départ pour l’Allemagne fut mouvementé. La foudre dès l’envol s’abattit sur l’aéronef obligeant le commandant de bord à faire demi tour pour un autre avion. A l’arrivée à Berlin, après s’être excusé de son retard, François Hollande reçut les honneurs militaires accompagné par la Chancelière.

 

Angela Merkel à l’aéroport montrant le chemin à François Hollande,

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La conférence de presse, cliquez sur l’image.

 

Le Merkollande ? Cliquez sur l’image

 

Pour cette première rencontre, entre deux pensées politiques opposées, Angela Merkel et François Hollande ont montré un accord sur la Grèce, mais pas précisément dans les mêmes termes, mais aussi leurs différents sur la politique de croissance pour l’Europe. Sur la Grèce, François Hollande déclara qu’il accepterait le vote des Grecs. Ce qui a marqué, c’est leur volonté de dialogue, ne pas rester sans tout remettre à plat lors du Conseil européen du 23 mai, y comprit les euro-bons qui sont rejetés par Angela Merkel, comme l’a annoncé François Hollande. Cette mutualisation de la dette conduirait un surcoût important pour l’Allemagne sur son taux d’emprunt. Pour ce qui est de la révision du pacte de stabilité budgétaire pour y adjoindre un volet croissance, il ouvre un compromit. Il a annoncé qu’il se prononcerait définitivement sur une renégociation après avoir discuté avec elle. De son côté, Angela Merkel a assuré qu’il y avait des points d’accord sur la croissance, reconnaissant qu’il s’agissait d’un «concept général» qui pouvait recouvrir différents types de mesures. Une chose est certaine, Angela Merkel a tourné la page Sarkozy. La raison d’État oblige. Il n’en sont qu’au début de leur alliance d’État pas encore camarades. Mais l’adversité inspire le respect. Ils sont condamnés à sauver l’Europe ou à la tuer.