Que ce soit en France ou aux Etats-Unis, le marché de l'immobilier a du plomb dans l'aile à en croire les derniers chiffres parus des deux côtés de l'Atlantique.
A commencer par la France où sur un an (à la fin du deuxième trimestre) les ventes de logements neufs ont chuté de 33,9%. Ainsi le nombre de biens vendus s'élève à 21494 pour 37517 une année auparavant. De même, le nombre de biens mis en vente est passé à 27612, en baisse de 26,7% par rapport au second trimestre de l'année passée.
Dans le même temps les prix de l'immobilier (au mètre carré) ont continué à augmenter, mais dans de faibles proportions par rapports aux dernières années, puisque leur hausse est d'environ 3%.
Par contre aux Etats-Unis, pays d'où est née la crise des subprimes durant l'été 2007, les prix ont carrément chuté au cours de mois de juin (-0,5%). Cela fait un 18ème mois consécutif de baisse Outre Atlantique, selon l'indice S&P/Case-Shiller, qui mesure les prix de l'immobiler dans les 20 plus grandes agglomérations du pays. Sur une année, le recul de prix est de 15,9% en moyenne. Car dans le même temps, certaines communes enregistrent des baissent dépassant les 20%.
Il est donc évident que la crise des subprimes (crédits immobilers à risques) survenue il y a un an aux Etats-Unis, est toujous d'actualité, bien qu'en France elle soit (pour le moment?) moins accentuée qu'au pays de l'Oncle Sam.
Note de la rédaction: les prix des notaires en France accusent un retard de quelques mois par rapport à la situation réelle ; les dernières évaluations indiquent une baisse des prix en province et banlieue parisienne, et une légère augmentation sur Paris.
immobilier…et chauffage : Dallas !
Pour les organisations caritatives de Nouvelle-Angleterre, “l’hiver qui se prépare va être aussi dévastateur que Katrina. Des milliers de maisons vont devenir inhabitables car il n’y aura personne pour payer le chauffage, quand dehors les températures tomberont à moins 10 degrés. Certaines familles verront leur budget amputé de 60% par les frais d’essence et de chauffage et devront économiser sur les autres postes, en premier lieu l’alimentation. Certaines personnes n’auront d’autre choix que de partir pour fuir le froid, aller se réfugier chez des parents plus fortunés qui ont les moyens de payer l’augmentation du prix énergétique.