Football: l’OM se qualifie dans la douleur en coupe de France

Hier (le 4 janvier 2009) se déroulait un match pour le compte des 32éme de finale de la coupe de France opposant Besançon (équipe de CFA) face à l'Olympique de Marseille (équipe de L1). L'OM affrontait donc une équipe de niveau 3 fois inférieur. L'année dernière, les phocéens s'étaient fait éliminés par l'équipe de Carquefou (CFA 2) dans cette même compétition. Le match commençait à 20h45 sur un terrain complètement gelé.

Que dire de la première mi temps ? Que l'OM n'a tout simplement pas eu de véritables occasions de but à se mettre sous la dent contre une équipe bien regroupée derrière. Les marseillais se contentaient de faire circuler le ballon sur la largeur du terrain sans trouver de solutions offensives. Il faut tout de même dire que l'OM a débuté le match avec Mamadou Samassa en avant centre, lui qui a prouvé à plusieurs reprises qu'il n'avait pas le niveau pour évoluer dans une équipe de Ligue 1.

Mamadou Samassa s'est tout simplement fait bousculé dans tous ses duels, qui étaient souvent des duels aériens. Il a donc était incapable de faire le poids face à une modeste équipe de CFA. Il est vraiment temps pour les dirigeants de l'OM de trouver un avant centre avant que la situation du club ne dégénère.

Mais sans parler de Mamadou Samassa, on peut aussi parler de tous les joueurs de l'OM en général. Car si le ballon circulait très bien au milieu de terrain, il était quasiment impossible d'approcher les 30 derniers mètres sans se faire repousser par de vaillants bisontins. Les phocéens montraient leur impuissance à pousser une équipe de CFA dans ses derniers retranchements.

En deuxième mi temps, le scénario a été quasiment similaire à la première mis à part deux évênements. Le premier est tout a fait surprenant mais mérité puisqu'il s'agit du but de Besançon à la 65ème minutes. Boillon se jouait de Rodriguez et de Zubar (les 2 défenseurs centraux de l'OM) avant que Zubar, en tentant de dégager le ballon, lobait son propre gardient Mandanda. C'était donc un magnifique but contre son camps de Zubar qui permettait au club de CFA de prendre la tête au score.

Après ce but, les marseillais essayaient tant bien que mal de revenir au score mais c'était très brouillon. Taïwo (l'arrière gauche de l'OM) multipliait les bons centres sans qu'aucun avant centre puisse en profiter pour mettre le ballon au fond des filets. Alors que tous le monde pensait revivre l'épisode de Carquefou, à la 82ème minute le bisontins Goyon réalisait une main un peu stupide dans sa propre surface de réparation, l'arbitre de la rencontre désignait le point de pénalty. Taïwo se chargeait de le transformer avec puissance et précision à la 83ème minute.

Au bout des 90 minutes règlementaires les deux équipes restaient donc sur ce match nul, on se dirigeait ainsi vers les prolongations. Ces prolongations ne donnaient rien, les phocéens s'enfonçaient dans le ridicule. On allait donc avoir la séance de tir au but. Tous les marseillais marquaient leur pénalty alors que les bisontins en manquaient un. L'OM était donc le vainqueur de cette rencontre, mais que ça fût compliqué!

Les seules satisfactions de ce match pour les olympiens sont la victoire et la très bonne performance de Taïwo. Du coté de Besançon on peut se féliciter d'avoir largement tenu tête à un prétendant au titre de L1. Un prétendant au titre de champion de France qui est (pour le moment) bien malade.

Une réflexion sur « Football: l’OM se qualifie dans la douleur en coupe de France »

  1. Bonsoir
    Jerem 0013,

    Comme je vous l’ai déjà dit, je ne suis pas vraiment une fana de foot.
    Mais je dois reconnaître qu’à la lecture de votre article, celui-ci étant fort bien rédigé.
    Vous me feriez presque avoir envie de regarder un match de foot à la télévision.

    Un vote Super.
    Amicalement.
    ANDREA.

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