Précipitation et absence de débat
La gendarmerie rejoint le ministère de l’Intérieur le 1er janvier 2009, par vote en une seule lecture sur procédure d’urgence, sans que le ministre de la Défense soit représenté, le budget 2009 de la Gendarmerie ayant été voté dans la loi de finances en prenant acte de ce rattachement avant même qu’il ne soit effectif. Puis, en place Bauveau, on accélère le processus de fusion voulu par Nicolas Sarkozy. Pourquoi précipitation et absence de débat démocratique sur un sujet essentiel de la République ?
Les personnages clés dénoncent eux-mêmes les risques pour la République
Jean-Pierre Raffarin lui-même avait vivement mis en garde le Sénat en décembre 2008.
L’ancien Premier ministre indiquait être "très attaché à ce qu’il y ait deux forces de sécurité" et appelait à être "très vigilant". "Je sais que vous avez cette conviction de républicaine sur la protection de nos équilibres", a-t-il lancé à la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie, qui défendait le budget de son ministère. Dans une lettre adressée le 21 juillet 2003 au ministre Sarkosy, Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, s’insurgeait explicitement contre ce projet . "…j’ai fait part à celles-ci (NDLR les autorités du Premier Ministre) de mes observations et de mon opposition à ce projet que j’estime inacceptable", "L’évolution institutionnelle de la Gendarmerie que vous préconisez ne me semble en effet ni opportune ni justifiée", "En effet, plus on rapproche la Police et la Gendarmerie, plus on encourage les surenchères entre les deux corps, et les revendications catégorielles «en échelle de perroquet» qui conduisent à une spirale inflationniste dommageable pour les finances publiques et périlleuse pour la paix sociale". "Le maintien de la Gendarmerie au sein du ministère de la Défense est en réalité la seule garantie pérenne de son statut militaire, qui est lui-même seul en mesure de garantir l’autorité du gouvernement et la défense des institutions en situation de crise grave."
L’atout militaire de la Gendarmerie dans la réponse sécuritaire
Fonction de police et sentiment d’insécurité
Comme l’explique le colonel Espié dans sa lettre au préfet de l’Ardèche : "les gendarmes ne sont pas des policiers avec des képis". La fonction de police rejoint le sens originel d’administration de la cité, le noyau central de la fonction policière étant le monopole de la contrainte légitime, le recours, pour une société, à une force organisée pour imposer l’obéissance.
La gestion politique de la sécurité est plutôt orientée vers l’entretien d’un climat d’inquiétude à l’occasion de faits divers et vers la criminalisation, l’un des cinq processus à l’œuvre dans le sentiment d‘insécurité et la délinquance: pacification des mœurs (réduction de l’usage de la violence interpersonnelle comme issue aux litiges, stigmatisation de la violence, mutation du statut de victime, élévation du seuil de sensibilité), judiciarisation des litiges (recours accru au judiciaire en l’absence de dialogue et de lien social), compétition pour les biens de consommation (crise), ségrégation spatio-socio-économique (cités), criminalisation (de plus en plus d’articles du code pénal et du CPP, ce qui n’était pas poursuivi le devient, et durcissement des articles antérieurs).
Emeutes et violences de cités traduisent, outre les enjeux de marchés parallèles et de criminalité, une fracture sociale à la française avec la jeunesse, les forces de l’ordre, les cultures. L’organisation actuelle des forces de police en banlieues gagnerait en renseignement, connaissance du terrain, réduction de l’évitement et du sentiment d’exclusion, en développant la proximité et le contact avec la population. Mais le choix des pouvoirs publics est au repli et à la vidéosurveillance, au mépris de la problématique liée à la croissance du séparatisme social. La concentration de personnes en situation de précarité socio-économique aggrave leur stress, leur de mal-être, et leur agressivité. Les conséquences dépassent les frontières sociales et mentales (conséquences psychologiques en termes d’identité) avec un impact dans les relations interpersonnelles mais aussi sur le représentations de son groupe, de son avenir, de sa « chance » , et sur les représentations de l’Etat et de la société de consommation.
Or la Gendarmerie, pionnière dans l’art de la police de proximité, a su développer de façon parfaitement acceptée par la population, dans la confiance et le respect mutuel, une culture très fine de dialogue constructif, de protection, de renseignement, mais dans une dimension à la fois plus globale et beaucoup plus précise et riche que le «RG». C’est l‘héritage, dans la mémoire collective du public et la culture professionnelle de la Gendarmerie, de plusieurs siècles de vraie relation humaine, un patrimoine inestimable. Là où la police semble s’essouffler, prisonnière du cercle vicieux de la tension entre jeunes et policiers, comme l’a encore montré le documentaire «comprendre le monde» diffusé sur Arte le 08 juin 2010, la Gendarmerie ne pourrait-elle pas apporter le changement susceptible de surprendre la dynamique négative et la renverser ? Sa spécificité militaire et sa neutralité politique, ne permettraient-elles pas d’être perçue simplement une structure de la République, et non de l’Etat, active sur les mécanismes du rapport à la loi et du rapport à l’autre ?
Rôle social d’éducation à la citoyenneté des armées : cohésion et paix sociale.
Les relation entre l’appareil policier et l’Etat sont croisées avec la société, troisième pointe du triangle, dont font partie les citoyens, les élus, les médias, acteurs à part entière de l’ordre et de la sécurité.
Depuis l’abandon de la conscription, le rôle social des armées dans l’identité, l’unité, la cohésion et la paix sociales semble s’effacer, pourtant la Gendarmerie s’inscrit dans ce rôle qui participe à la construction de l’esprit citoyen et à la consolidation d’une démocratie responsable.
La nouvelle définition du risque et le rôle de la militarité de la Gendarmerie
Nouvelle donne du risque sociétal, réponse globalisée
L’évolution conjuguée d’au moins trois facteurs piliers conduit à une mutation du risque et à repenser la sécurité. La révolution de la technologie de l’information, la mondialisation, imposent un déploiement de l’intelligence économique, la surveillance de la criminalisation des crises, l‘adaptation à l‘internationalisation du terrorisme, de la criminalité et de leurs ressources. Des changements géopolitiques ont fragilisés des Etats à nos portes, et risquent de provoquer une destabilisation économique, financière, informatique et sociale des Etats le plus solides.
L’augmentation du nombre et de l’impact des risques environnementaux, sanitaires et technologiques redéfinissent les questions de sécurité des populations.
La société française devient de plus en plus complexe et plus exposée aux risques. Elle traverse une période de transition qui fait appel à une dimension collective inédite de la résilience, cette faculté psychologique individuelle à trouver au fond de soi cette capacité de rebond pour sortir des épreuves et reconstruire. Le livre blanc de 2008 sur la défense et la sécurité intérieure confie à l’armée pour les quinze prochaines années la mission délicate et novatrice de gestion de la résilience collective, confirmant ainsi le rôle social des armées dans l’identité, la cohésion et la paix sociale. Cette résilience sera sollicitée en cas de fracture majeure en temps de paix.
Le modèle de sécurité sociétale : une protection multifocale
La notion de «sécurité globale » détermine «le niveau de prévention et de protection contre les risques de toutes natures et de tous impacts, partout et en permanence, dans les conditions qui favorisent le développement sans rupture des activités de la vie quotidienne » (d’après l’INHES, Institut des hautes études de la sécurité). La réponse implique l’ensemble des forces de la société, d’où l’apparition d’un nouveau modèle, intégrant la «sécurité globale » et mobilisant la société toute entière, y compris de la population, face à une crise, comme le modèle de «sécurité sociétale» nordique, qui s’inspire du concept de «défense totale» issu de la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide. Il s’agit de garantir une capacité de réponse aux ruptures sociétales majeures en tant de paix. C’est le concept qui s’impose internationalement.
Il correspond aussi au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui se réfère aux sept composantes de la sécurité humaine : économique (revenu minimum garanti), alimentaire (accès physique et économique à la nourriture), sanitaire (absence relative de maladies et d’infections), environnementale (accès à l’eau potable, air sain et terres non dégradées), personnelle (face à la violence physique et aux menaces), communautaire (préservation de l’identité culturelle), politique (préservation et des droits humains fondamentaux). Le concept de « sécurité durable », infra étatique apparaît en 2006, combinaison de sécurité humaine, de sécurité culturelle et de régulation des crises.
Les travaux de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) soulignent la pertinence du concept de sécurité globale défini par l’Acte d’Helsinki et inclue les sept dimensions de sécurité humaine.
Dans cette architecture de sécurité nouvelle, une protection multifocale, dont l’une des sources au moins est neutre, apolitique, militaire mais au contact de la population, est indispensable.
Intelligence territoriale, criminalisation des crises financières et informatiques, sortir de crise
Depuis les années 80, la dérégulation des marchés financiers a conduit à des logiques de gestion à court terme visant le profit boursier, le système financier a décroché des règles élémentaires de prudence et plusieurs crises ont provoqué des conséquences graves et durables sur l’économie, l’emploi, la cohésion et la stabilité sociale voire politique des nations. Dans ce contexte, le tissu des pme-pmi reste le socle de la reconstruction économique et sociale, mais il est fragilisé par une exposition aux risques liés aux techniques de circulation de l’information stratégique utile et nécessaire aux acteur économiques. En effet, ce tissu économique vital est pris entre la nécessité de visibilité et d’ouverture au monde pour se développer, et la protection des données sensibles. L’intelligence territoriale de sécurité de l’information et pas uniquement de protection de données a pour finalité de favoriser la croissance, limiter les piratages et les délocalisations. La Gendarmerie, par son réseau national, ses extensions internationales, et par-dessus tout, sa totale et parfaite neutralité économique et politique militaire, est l’une des structures les mieux placées pour remplir cette mission qui rejoint d’ailleurs parfaitement la surveillance des opérations de financement du terrorisme, de la grande criminalité internationale et de la criminalisation des crises financières.
Méthode opérationnelle de plus en plus intégrée
La recherche et l’industrie ont bien compris les synergies de la gestion des crises. Ainsi, ils accordent une large place aux mécanismes transversaux, à l’analyse systémique dans la protection des réseaux (eau potable, énergie, chaîne alimentaire ou pharmaceutique…), notion de «systèmes de systèmes » dans la protection du territoire, des frontières, des côtes… Nous sommes donc très loin du projet de « policerie» unique monumental, lourd, lent, rigide, orienté contrôle social et coercition déshumanisée, réduit à l’application à la lettre de procédures sans réflexion, comme les gav* pour délits mineurs sur personnes fragiles avec fouilles à nu, donc dérive de violence psychologique frappant le citoyen ordinaire, les femmes traumatisées mais pas les caïds blindés, dressant un mur entre la population et les forces de l’ordre, brisant ainsi la proximité et la confiance indispensables à l’éducation de la population au risque et à la préparation des plans d’action et de sa résilience collective en cas de crise. Cette monstrueuse chimère à deux têtes, sans identité collective, inapte à l’évolution, risque de conduire la population à un tel degré de tension, surtout si les pouvoirs publics continuent à jouer sur les divisions et l’entretien du sentiment d’insécurité, qu’elle va ouvrir tout grand la porte aux marchands de sécurité. Ils attendent de se partager un marché colossal jeté dans un dépotoir où les lobbies et industries se disputeront les déchets en vociférant.
La police et la Gendarmerie ont été très peu étudiés par l’Histoire et la sociologie. Nous disposons de peu d’analyses sur des structures dont la complexité et le fonctionnement ne permettent pas de les comparer à des schémas existants. N’est-ce pas jouer aux apprentis sorciers que de vouloir fusionner, dans ces années d’articulation sociale particulièrement risquées, des institutions si différentes dans leurs cultures, méthodes de travail, organisation politique et administrative, perception par la population et fonction d’acteur des politiques publiques ? Ne risquons-nous pas de fabriquer le détonateur qui mettra le feu au baril de poudre sur lequel nous sommes assis ?
Alors que l’interopérabilité de la Gendarmerie et de la Police pourrait être plus que jamais valorisée et démontrer que la synergie d’émulation est davantage que la somme, fabrique une dynamique souple, synergique, mobile, rapide, inventive, et donc efficace ?
*gav : gardes à vue
Isabelle Voidey
Sources de recherches et étapes de la fusion.
"Feu la Gendarmerie Nationale"
http://www.rue89.com/2008/12/30/la-gendarmerie-enterree-a-tort-dans-lindifference-generale
http://petitioncontreradiationcdtchercheurmatelly.wordpress.com/2009/10/30/petition-adressee-au-president-de-la-republique-en-faveur-de-jean-hugues-matelly/#comments
http://www.lunion.presse.fr/article/region/le-colonel-bleriot-sanctionne#top
http://www.laurent-mucchielli.org/index.php?post%2F2010%2F03%2F11%2FNote-d%E2%80%99%C3%A9tape-sur-la-fusion-progressive-de-la-gendarmerie-et-de-la-police
http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/05/03/message-de-jean-hugues-matelly-a-la-science-au-xxi-siecle.html
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Que-fait-la-police-/3234950.html
«Police, ordre et sécurité » , Dominique Montjardet, Jean-Claude Thoening, revue française de sociologie, 1994
« Notre société est-elle plus violente ? » Laurent Mucchielli, CNRS sciences humaines.com « les défis de la société française » N° 18, 2010.
« Le frisson de l’émeute. Violences urbaines et banlieues ». Sébastian Roché, Seuil, 2006.
http://droitdesuite.blog.lemonde.fr/2010/06/03/police-gendarmerie-une-fusion-qui-ne-dit-pas-son-nom/
Lettre de MAM http://www.sgp-fo.com/media/upload/document/SGP-FO-05691a5991453e4.pdf
http://www.challenges.fr/magazine/coulisses/0215.031065/la-verite-sur-le-mariage-police-gendarmerie.html
INHES, Institut des hautes études de la sécurité www.inhes.intérieur.gouv.fr)
OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe)
Archives du Centre d’Etudes Sociologiques sur les Institutions Pénales CNRS
« La sécurité sociétale en question » Christian Sommade et Richard Narich, dans Défense nationale et sécurité collective. Haut Comité français pour la défense civile HCFDC
«Sécurité : au-delà des mots, un Etat d’esprit » . Christophe Pipolo, défense nationale et sécurité collective.
« Violences urbaines, réactions collectives et représentations de classe chez les jeunes des quartiers relégués, de la France des années 90 » Laurent Mucchielli,
« La sécurité sociétale en questions » Christian Sommade et Richard Narich, Sécurité et Mondialisation, DNSC 2009
« Crises financières : la dimension criminelle,un an après ». Jean-François Gayraud. Formation et recherche stratégique. Défense nationale et sécurité collective. Décembre 2008.
« Crise financière et crise informatique » Stanislas de Maupeou, DNSC 2010
Centre d’expertise gouvernemental de réponse et de traitement des attaques informatiques CERTA (SGDN)
« PME-PMI, l’intelligence territoriale pour sortir de la crise » Eric Delbecque et Michel Maridet, DNSC 2010
« Résilience de la nation : les armées face au nouveau paradigme de la crise majeure ». Laurent Fontaine 2009
« Rôle social des armées : identité, unité, cohésion et paix sociales ? » S 2009
Plusieurs articles de la revue française de sociologie, base PERSEE
« La république sociale. Contribution à l’étude de la question démocratique en France » Michel Borguetto, Robert Laffort, PUF 2008, article de Marc Lauriol revue française de sociologie.
« La baisse du pouvoir politique devant celui de l’économie ne va-t-elle pas fortement remettre en cause les principes démocratiques de notre société ? Rapport de synthèse de la question sociale 2001 (loge féminine)
De nombreux autres articles, documents, entretiens avec des gendarmes, des officiers, dess policiers, des syndicats de police, des chercheurs, des syndicats de chercheurs, le collectif Indépendance des chercheurs, le directeur de recherche du cesdip cnrs etc pendant les huit mois de l’enquête.
Les étapes du processus :
Source http://droitdesuite.blog.lemonde.fr/2010/06/03/police-gendarmerie-une-fusion-qui-ne-dit-pas-son-nom/
Décret du 15 mai 2002 : le ministre de l’intérieur – Nicolas Sarkozy – devient responsable de la gendarmerie pour la sécurité intérieure. Le budget reste à la défense et les gendarmes restent des militaires.
Mai 2007: le ministre est élu président et grâce à un nouveau décret, le ministère de l’intérieur se voit attribuer un contrôle sur le budget de l’armée.
La loi du 3 août 2009: déposée en urgence en août 2008, elle prévoit qu‘au 1er janvier 2009, la gendarmerie nationale soit officiellement placée sous la tutelle du ministère de l’intérieur. Les 105 000 militaires concernés gardent encore leur statut militaire.
vous vous tapez la tête contre les murs ;
et les murs ici, c’est Sarkozy !
Votre combat est perdu d’avance !
quant à Alain Bauer , [url]http://www.iris-france.org/cv_ca.php?fichier=cv_ca/cv&nom=bauer[/url]:
»
Criminologue, il enseigne aux universités de Paris I-Panthéon Sorbonne, Paris II et Paris V, au Centre d’Etudes Supérieures de la Gendarmerie Nationale, à l’Ecole Nationale de la Magistrature, et à l’Ecole Nationale Supérieure de Police, mais aussi en tant que Senior Fellow au Terrorist Center du John Jay College of Criminal Justice de New York (Etats-Unis), [b]à l’Académie de Police Criminelle de Chine, à l’Académie de la Police Armée de Chine, à l’Université de Droit et de Science Politique de Pékin,[/b] au Collège de Police du Canada. Il est par ailleurs Consultant sur le terrorisme du NYPD, du LASD et de la Sûreté du Québec.
VOUS DEFENDEZ LE MORALEMENT INDEFENDABLE !
Concernant la radiation du commandant Matelly :
– des irrégularités dans la procédure depuis le début
[url]http://sites.google.com/site/assogendarmesetcitoyens/annonces-et-communiqus/articleparudanslessorn°425concernantlaudienceauconseildetataffairematelly[/url]
– une sanction réservée aux auteurs de crimes et jamais encore appliquée de l’histoire d ela République
– malgré : major de sa promotion, une notation d’excellence, aucun dérapage, de multiple lettre d’éloges de sa hiérarchie
– tout au plus lui reproche-t-on parfois d’avoir un cerveau un peu bouillonnant (grâce auquel il est devenu chercheur au Centre d’etudes sur le Droit et les Institutions pénales du CNRS, une première en Gendarmerie, dont elle était fière).
– pour un article co signé avec deux chercheurs dont le directeur de recherches du cnrs, sous la casquette de chercheur, n’ayant en aucun cas, à aucun moment, mentionné sa qualité d’officier de gendarmerie dans l’article ou à la signature.
– Ce n’est même plus sur la Constitution qu’on s’assoie, mais sur la République elle-même, sur ses forces vives, les moteurs de son évolution.
Ne nous étonnons pas de la fuite des cerveaux à l’étranger…
Décidément ce lien !!!
Voici le lien qui fonctionne :
[url]http://sites.google.com/site/assogendarmesetcitoyens/annonces-et-communiqus/articleparudanslessorn°425concernantlaudienceauconseildetataffairematelly[/url]
Et alors, peut-être bien qu’il leur enseigne la démocratie !!!!
Bonsoir Isabelle,
Tout d’abord, mes félicitations pour cet article, riche, documenté, et argumenté sur le projet de fusion Gendarmerie/Police. Et je vous transmets ici tous mes encouragements si vous souhaitez effectivement rédiger un ouvrage sur le sujet.
Manifestement, ce projet n’est pas la tasse de thé de Jean-Pierre Raffarin, ni de Michèle Alliot-Marie ; nous connaissons, bien sûr, l’opinion du chef d’escadron Matelly. Mais au fait, qu’en pensent les officiers de police et de gendarmerie, ainsi que les policiers et gendarmes de la base ? Ont-ils exprimé leur opinion là-dessus, ne serait-ce que sous le couvert de l’anonymat ?
Pour ma part, je suis tout à fait hostile à ce projet. Je respecte ces deux institutions, et si il est vrai qu’elles sont parfois amenées à coopérer dans une enquête (si nécessaire), et si il est vrai que chacune a son rôle à jouer dans le maintien de l’ordre et de la protection des citoyens, cette idée de fusion demeure une réelle erreur.
Je terminerai en écrivant que, décidément, Veritas semble avoir un compte à régler avec Alain Bauer. En aurait-il fait sa bête noire si ce dernier n’avait pas été membre de la Franc-maçonnerie ?
Bonne soirée à tous et à toutes !
Bien cordialement,
Frédéric.
Bonsoir Frédéric Valandré,
Je suis très honorée autant que sincèrement touchée de votre appréciation de mon enquête, puisque vous êtes titulaire d’un DEA auteur d’une thèse, et spécialiste des questions judiciaires et relatives à la République.
Les gendarmes, dans leur ensemble, traversent une période de malaise très profond, ils sont souvent désemparés, ne peuvent s’exprimer clairement. Bien, qu’ils disposent du forum gendarmes et citoyens, j’ai remarqué que le gouvernement et la présidence semblent mal informés, les infos ne leur remontent pas correctement. Les gendarmes sont donc contraints, en ce moment, à se replier sur une attitude de résignation, qui ne pourra durer longtemps, ainsi que l’a souligné le colonel Jacques Bessy, l’un des anciens dirigeants du GIGN, retraité et vice-président de l’ADEFDROMIL (association de droit de défense des militaires).J’ai eu d’ailleurs l’agréable surprise de voir mon article publié dans les pages de leur magasine. Il est aussi vice-président de l’association Gendarmes et citoyens. Dans l’ensemble, les gendarmes ne veulent pas de cette fusion, et, à ce que j’ai entendu, beaucoup de policiers sont mal à l’aise également. Ils veulent bien coopérer, et d’ailleurs, souvent, ça marche, mais pas fusionner. Cette fusion est contreproductive, et un réel danger pour les deux institutions, et pour les principes républicains.
Quant à Véritas, effectivement, je le connais pour sa haine de la franc-maçonnerie, sur laquelle il m’attaque régulièrement. Je lui enjoins fermement une nouvelle fois de se calmer et de respecter le débat et le sujet de l’article. Il ne fait que se discréditer lui-même.
[url]http://adefdromil.org/?p=4918[/url]
[quote][b][i]« Alain Bauer est criminologue, Président-directeur général de AB Associates, société de conseil en sécurité urbaine… Criminologue, [u]il enseigne aux universités de Paris I-Panthéon Sorbonne, Paris II et Paris V, au Centre d’Études Supérieures de la Gendarmerie Nationale, à l’École Nationale de la Magistrature, et à l’École Nationale Supérieure de Police, mais aussi en tant que Senior Fellow au Terrorist Center du John Jay College of Criminal Justice de New York (Etats-Unis), à l’Académie de Police Criminelle de Chine, à l’Académie de la Police Armée de Chine, à l’Université de Droit et de Science Politique de Pékin, au Collège de Police du Canada[/u]. Il est par ailleurs [u]Consultant[/u] sur le terrorisme du NYPD, du LASD et de la Sûreté du Québec… »[/i] [ [url]http://www.iris-france.org/cv_ca.php?fichier=cv_ca/cv&nom=bauer[/url] ][/b][/quote]
[b][u]Véritas[/u][/b][u], décidément, votre haine est si viscérale et si virulente, que je me demande si vous n’êtes pas payé par un organisme étranger pour mettre la zizanie dans les Institutions de notre République (???)[/u]…
Puis, puisque vous avez l’art de donner des leçons de journalisme, il faudrait que vous sachiez que [b]Alain Bauer[/b] n’est pas Conseiller au [b]Ministère Chinois de l’Intérieur[/b] ! En effet, [i]et merci d’avoir donné ce lien[/i], il ne fait qu’enseigner en donnant des cours, comme vous le lirez ci-dessus, puisque j’ai souligné les passages, qui vous intéressent…
Dont acte ! Donc, réfléchissez avant d’écrire n’importe quoi !
[quote][i][b]la haine du pouvoir occulte !!![/b][/i][/quote]
Ici, il n’est pas question de pouvoir occulte… [b]Isabelle Voidey[/b] n’en parle pas du tout dans son article…
Donc, j’efface, [b]Veritas[/b]…
[quote][i][b] »Ont-ils exprimé leur opinion là-dessus, ne serait-ce que sous le couvert de l’anonymat ? »
TOUJOURS LE CULTE DU SECRET A !!![/b][/i][/quote]
Ici, il n’est pas question de pouvoir occulte… [b]Isabelle Voidey[/b] n’en parle pas du tout dans son article…
Donc, j’efface, [b]Veritas[/b]…
Véritas, vous avez le QI d’une huitre.
[quote][i][b] »Ont-ils exprimé leur opinion là-dessus, ne serait-ce que sous le couvert de l’anonymat ? »
TOUJOURS LE CULTE DU SECRET A !!![/b][/i][/quote]
Ici, il n’est pas question d’anonymat et de culte du secret… [b]Isabelle Voidey[/b] n’en parle pas du tout dans son article…
Donc, j’efface, [b]Veritas[/b]…
[b]Isabelle Voidey[/b] appréciera très certainement…
Quand on sait que vous êtes vous-même un intégriste extrémiste…on comprend mieux que vous parliez d’obscurantisme et de pouvoir…puisque en réalité, c’est de vous et de vos accolytes que vous parlez. N’est ce pas « JPV » ?
je vous invite à préserver vos nerfs…car vous allez en avoir besoin !
Merci Dominique, je viens moi-même d’effacer un autre commentaire. Cet individu est là pour casser.
[b]Isabelle[/b], il me vient, par rapport à mes réponses à votre dernier commentaire, qui m’était adressé, un autre sujet de réflexion, qu’il convient d’aborder !
En effet, supposons qu’il y ait, avant 2012, des élections législatives anticipés ! C’est tout à fait possible, puisqu’un [b]Régime de Quinquennat Présidentiel[/b] ne peut guère l’interdire, ne peut guère l’éviter, ce, en cas d’évènements particulièrement graves, comme c’est précisé ci-dessous :
[quote][b][u]Article 12 de la Constitution de la Vè République[/u]. [i]Le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des présidents des assemblées, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale. Les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution. L’Assemblée nationale se réunit de plein droit le deuxième jeudi qui suit son élection. Si cette réunion a lieu en dehors de la période prévue pour la session ordinaire, une session est ouverte de droit pour une durée de quinze jours.[/i] [ [url]http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/texte-integral-de-la-constitution-de-1958.5074.html[/url] ][/b][/quote].
Comme je l’ai écrit dans mon article : [b][i]« Il est urgent de revenir, par voie référendaire, au septennat présidentiel »[/i] [ [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=3147[/url] ][/b],
[quote][quote][i][b]… – le Président de la République, qui est le Président élu de tous les Français, donc, de ce fait, se trouvant au-dessus des partis politiques, dirige la France,
– le Premier ministre, qui est issu d’une majorité politique élue aux élections législatives, donc, de ce fait, se trouvant chef d’une majorité législative, gouverne la France…[/b][/i][/quote][/quote]
Alors, que se passerait-il si, demain, la Majorité gouvernementale et parlementaire changeait de couleur politique ? Il semblerait que ce projet de [b]Regroupement-fusion [i]« Gendarmerie Nationale/Police Nationale »[/i][/b] serait, non seulement mis au oubliettes, mais, serait immédiatement rejeté sans aucun regret !
[b]/… 1[/b]
gardez votre sang-froid car vous allez en avoir besoin pour cette pétition !!!!!
arretez de rêver , Dominique !
une élection anticipée ….vous n’y pensez pas !
pensez-vous qu’une plaie se retire si facilement ????
En ce qui me concerne, la fusion ne passera pas, quel que soit le gouvernement, vu la mobilisation en cours à tous les niveaux, une résistance qui a beaucoup surpris les décisionnaires à l’origine de ce projet, et qui invite le chef de l’Etat et le gouvernement à réfléchir. D’ailleurs, Monsieur Brice Hortefeux a apporté son soutien officiel au colonel Blériot.
[url]http://www.lunion.presse.fr/article/region/le-colonel-bleriot-sanctionne#top[/url]
[url]http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_la_une/toute_l_actualite/securite-interieure/sanctions-colonel-bleriot/view[/url]
[url]http://osezdevenir.wordpress.com/2010/06/16/le-colonel-nicolas-bleriot-le-patron-des-gendarmes-des-ardennes-a-ete-suspendu-pour-un-an/[/url]
Aussi, Isabelle, comme c’est précisé ci-dessous :
[quote] [b]Constitution de la Vè République
Titre II LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
[u]ARTICLE 5[/u]. [i]Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités.[/i]
[ [url]http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/texte-integral-de-la-constitution-de-1958.5074.html[/url] ][/b][/quote][b],[/b] il est évident, [i][u]voir[/u] : [b]/… 1[/b][/i], que le [b]Président de la République[/b] sera obligé de respecter le résultat des urnes, en prenant acte, puisqu’il sera obligé de respecter les [b]Institutions [/b]en nommant un nouveau Premier Ministre, comme c’est précisé ci-dessous :
[quote][b][u]Article 8 de la Constitution de la Vè République[/u]. [i]Le Président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement. Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions.[/i]
[ [url]http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/texte-integral-de-la-constitution-de-1958.5074.html[/url] ][/b][/quote]
Au vu des éléments, que je vous ai mis, ne serait-ce pas un point de réflexion pour pouvoir s’opposer à ce [b]Regroupement-fusion [i]« Gendarmerie Nationale/Police Nationale »[/i][/b], sachant, bien entendu, que la [b]Gauche [/b]n’y est pas favorable ?
[b]/… 2[/b]
[quote][i][b]… Certains vous rétorqueront peut-être que le fonctionnaire peut exprimer son désaccord via un syndicat. Le problème et que ces syndicats sont politisés…[/b][/i][/quote]
[b]Chère Isabelle[/b], à ces esprits chagrins, je répondrai tout simplement qu’il faut qu’un fonctionnaire puisse avoir le droit à la parole, puisse avoir le droit de ne plus respecter son devoir de réserve…
Comme vous l’écrivez si bien, les syndicats sont trop politisés… Mais, et c’est plus grave encore, ils sont déconnectés des réalités de terrain vécus quotidiennement par un Fonctionnaire dans le cadre de son travail…Donc, il faut faire autrement…
Un fonctionnaire, pourrait avoir l’autorisation de violer son devoir de réserve, dans le cas où son Corps d’origine serait menacé par une réforme qui mettrait son existence en péril… Qui plus est, et je me répète à dessein, je pense, si ce n’est pas le cas, que cela devrait être permis, et il faudrait le dépôt d’un projet de loi ou d’une proposition de loi, même au sein de nos Armées, [i]donc de la Gendarmerie Nationale[/i], de la Police, de la Justice, mais également dans tout Corps de l’État…
En effet, l’exemple, que vous donnez est symptomatique, car, la Loi n’a pas prévu des cas de conscience face à des évènements particulièrement graves !
Donc, il faut légiférer…
[quote][i][b]… Je suis planquée derrière mon écran, il n’y a pas de quoi être fière, ce que je fais, c’est vraiment un minimum, mais je le fais du mieux que je peux, avec sincérité, intégrité et honnêteté…[/b][/i][/quote]
[b]Chère Isabelle[/b]… Même planquée derrière votre écran, vous pouvez être fière de ce que vous faites, car, [u][i]et vous ne vous en rendez pas compte du tout[/i][/u], vous êtes entrain de réveiller toutes les consciences, grâce à vos écrits, vos enquêtes, vos investigations, que vous nous produisez avec sincérité, honnêteté, intégrité ! De plus, [u][i]que ces consciences soient d’accord avec vous, qu’elles ne soient pas en accord avec vous[/i][/u], vos écrits suscitent un débat de fond, qui donnera très certainement des résultats, tant au point de vue du rejet de ce projet de [b]Regroupement-fusion [i]« Gendarmerie Nationale/Police Nationale »[/i][/b], que du point-de-vue de la défense du [b]Chef d’Escadron Jean-Hugues Matelly[/b] !
Avec toute mon amitié,
[b]Dominique[/b]
[b]/… 3[/b]
[quote]Constitution de la Vè République
Titre II LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
ARTICLE 5. Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. [/quote]
Dont l’équilibre des institutions, ici menacé.
Justement, oui, [b]Isabelle[/b]… Vous avez parfaitement raison… C’est pour cela que je suis farouchement opposé au [b]Régime de Quinquennat Présidentiel[/b]… Je vous invite à lire mon article : [b][i]« Il est urgent de revenir, par voie référendaire, au septennat présidentiel »[/i][/b], dont j’ai donné le lien en [b]/… 1[/b] ! Vous verrez pourquoi, comme vous l’écrivez si bien, l’équilibre des institutions, est, ici, menacé !
[quote][i][b]arrêtez de rêver , Dominique !
une élection anticipée ….vous n’y pensez pas !
pensez-vous qu’une plaie se retire si facilement ????[/b][/i][/quote]
[b]Veritas[/b], je ne rêve pas ! Cela fait des années que j’étudie la [b]Constitution de la Vè République[/b] et nos [b]Institutions[/b] ; cela fait des années que j’analyse, grâce à mes écrits, la Politique intérieure française… Preuve en sont les succès rencontrés par mon livre [b][i]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/i][/b]…
Alors, comme je l’ai écrit à [b]Isabelle Voidey[/b], [i][u]voir[/u] : [b]/… 1[/b][/i], un [b]Régime de Quinquennat Présidentiel[/b] ne peut guère éviter d’élections législatives anticipées, comme c’est toujours prévu dans la [b]Constitution de la Vè République[/b], notamment en ses [b]articles Articles 8 et 12 [[url] http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/texte-integral-de-la-constitution-de-1958.5074.html%5B/url%5D ][/b]([b][u][i]*[/i][/u][/b]).
Alors, [b]Veritas[/b], en Politique, tout est possible… Même l’impensable, l’inimaginable… Alors, [u][i]et je me répète[/i][/u], une élection législative anticipée, c’est toujours possible, même dans un [b]Régime de Quinquennat Présidentiel[/b]… Pour cela, il suffit qu’il y ait des évènements particulièrement graves pour que le [b]Président de la République[/b] soit contraint de dissoudre l'[b]Assemblée Nationale[/b] !
[i][b]*****************************[/b][/i]
([u][i][b]*[/b][/i][/u]) – [b][u]voir mes réponses à Isabelle Voidey[/u] :[/b] [b]/… 1[/b] & [b]/… 2[/b]
[quote][i][b]gardez votre sang-froid car vous allez en avoir besoin pour cette pétition !!!!![/b][/i][/quote]
Vous savez, [b]Veritas[/b], une pétition, cela peut faire capoter un projet… De plus, [i]et c’est une arme pour celle-ci[/i], la pétition initie des débats de fond, et, amène d’autres signataires…
Alors, ce projet de [b]Regroupement-fusion [i]« Gendarmerie Nationale/Police Nationale »[/i][/b] pourrait, face à cette pression populaire, face à ces débats de fond, ne jamais voir le jour ! C’est mon souhait !
[quote][i][b]Merci Dominique, je viens moi-même d’effacer un autre commentaire. Cet individu est là pour casser.[/b][/i][/quote]
[b]Il n’y a pas de quoi, Isabelle… [i]je me demande si Veritas n’est pas payé par un organisme étranger pour mettre la zizanie dans les Institutions de notre République (???)… [/i][/b]
Cela dit, Dominique, quelles que soient les circonstances politiques à venir, il faut livrer des arguments à l’appui de la défense de la gendarmerie, expliquer pourquoi son caractère militaire est essentiel, comment cette différence agit, peut être encore mieux valorisée.Pourquoi le maillage territorial est si important, à l’heure où les brigades ferment, ou fonctionnent de façon moins accessibles à la population avec les cob, pourquoi le cpncept de « doublons » argués par les pouvoirs publics pour dissoudre le GIGN et les services de recherche scientifique de la Gendarmerie sont une erreur de raisonnement.
La ligne de front de la défense est là.
de toutes façon , il ne faut pas perdre vos moyens !!!
avec mon QI , vous n’avez rien à craindre !
(là , je me marre vraiment !!!!!)
merci « Isabelle » ! Bonne nuit et brouillard !
J’efface systématiquement les propos extremistes de Véritas, qui inondent cet espace de commentaires et éloignent le débat du sujet, comme la charte m’y autorise.
On n’est pas loin des menaces là …
[quote][i][b]Cela dit, Dominique, quelles que soient les circonstances politiques à venir, il faut livrer des arguments à l’appui de la défense de la gendarmerie, expliquer pourquoi son caractère militaire est essentiel, comment cette différence agit, peut être encore mieux valorisée. Pourquoi le maillage territorial est si important, à l’heure où les brigades ferment, ou fonctionnent de façon moins accessibles à la population avec les cob, pourquoi le cpncept de « doublons » argués par les pouvoirs publics pour dissoudre le GIGN et les services de recherche scientifique de la Gendarmerie sont une erreur de raisonnement. La ligne de front de la défense est là.[/b][/i][/quote]
Je suis d’accord avec vous, [b]Isabelle[/b]… Cependant, il faut aussi que les personnes qui font ce travail le fassent par le biais de nos [b]Institutions[/b], de notre [b]Constitution[/b], ce, afin de défendre l’existence même de notre [b]Gendarmerie Nationale[/b]…
Qui plus est, la [b]Gendarmerie Nationale[/b] a, [i]avant la lettre, avant l’existence même de ce principe mis en place par [b]Lionel Jospin[/b][/i], appliqué le [b]principe de [i]« Police de Proximité »[/i][/b], avec succès d’ailleurs… Je pense qu’elle l’applique toujours, mais qu’elle est brimée dans ses missions…
Aussi, il faudrait que le maillage des régions cesse, que les brigades ferment… Il en va de la sécurité publique et républicaine !
Par ailleurs, puisque vous parlez du [b]GIGN[/b], il ne faut pas que ce Corps de la Gendarmerie Nationale disparaisse ! En effet, il est le défenseur de nos [b]Institutions[/b]…
Véritas, je vous informe que tant que vos propos ne respectent pas la Charte C4N, je les efface. Mais s’ils enfreignent la loi, et deviennent trop menaçants, je les transmettrai aux services judiciaires.
[quote]Qui plus est, la Gendarmerie Nationale a, avant la lettre, avant l’existence même de ce principe mis en place par Lionel Jospin, appliqué le principe de « Police de Proximité », avec succès d’ailleurs… Je pense qu’elle l’applique toujours, mais qu’elle est brimée dans ses missions…
Aussi, il faudrait que le maillage des régions cesse,[/quote]
Dominique, vous venez de relever un exemple du démantellement progressif de la Gendarmerie, processus qui va la conduire à ne plus être que l’ombre d’elle-même.
Car en effet, ce maillage, cette proximité et cette qualité de relation avec la population, qui provient d’un contact et d’une visibilité permanente et régulière, et autrement que sous l’aspect « sanction » au bord des routes, est un point clé. Or les brigades ferment, ou e regroupent en communautés de brigades, les COB dont le fonctionnenemt réduit l’accessibilité des brigades (horaires étroits d’ouvertures, seulement certains jours)au public, et le contact.
Par ailleurs, les gendarmes, débordés par une politique du chiffre à outrance perdent un relationnel essentiel dans ce métier d’investigation et de perception fine du climat social.
D’ailleurs, monsieur Jean-Pierre Raffarin lui-même a vivement mis en garde le Sénat. L’ancien premier ministre a confié au journal « Le Point » [url]http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2008-12-02/raffarin-une-seule-force-de-securite-est-dangereux-pour-la/917/0/296426[/url]
M. Raffarin a déploré « la suppression ou le ralentissement de l’effort de formation de la gendarmerie ». « Diviser par deux les écoles de gendarmerie, c’est affaiblir la formation de la gendarmerie, et à terme, quand les écoles se ressembleront, les corps se ressembleront et la République sera affaiblie », a-t-il dit.
[quote]Bonne nuit et brouillard ![/quote]Comment connaissez-vous cette expression que j’utilise au téléphone dans un certain contexte professionnel uniquement ? Et que j’ai utilisée ce soir ?
J’ai l’identification « Jean V… »
Et voici pour la partie plus constitutionnelle, de Dominique :
[quote]Jean-Pierre Raffarin (UMP) a vivement mis en garde mardi au Sénat sur le fait que le rapprochement police-gendarmerie n’aboutisse « à terme à une seule force de sécurité », ce qui « serait pour la République dangereux ».
L’ancien Premier ministre, qui s’exprimait lors de l’examen des crédits de la mission « sécurité » du projet de loi de Finances (PLF 2009), a indiqué être « très attaché à ce qu’il y ait deux forces de sécurité ».[/quote]
Et ceci, qui montre que l’équilibre Républicain ne doit pas être mis en péril par le budget :
[quote]« Je sais que vous avez cette conviction de républicaine sur la protection de nos équilibres », a-t-il lancé à la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie, qui défendait le budget de son ministère.[/quote]
Avec toutes mes amitiés
Isabelle
Toujours cette inquiétude de Jean-Pierre Raffarin sur le risque d’affaiblissment de la République …. je rajouterais : au moment où il faut au contraire la re,forcer pour la préparer à affronter les nouveaux risques,et les enjeux des 50 prochaines années.
[quote]« Diviser par deux les écoles de gendarmerie, c’est affaiblir la formation de la gendarmerie, et à terme, quand les écoles se ressembleront, les corps se ressembleront et la République sera affaiblie », a-t-il dit.[/quote]
[quote][i][b]Dominique, vous venez de relever un exemple du démantèlement progressif de la Gendarmerie, processus qui va la conduire à ne plus être que l’ombre d’elle-même.
Car en effet, ce maillage, cette proximité et cette qualité de relation avec la population, qui provient d’un contact et d’une visibilité permanente et régulière, et autrement que sous l’aspect « sanction » au bord des routes, est un point clé. Or les brigades ferment, ou e regroupent en communautés de brigades, les COB dont le fonctionnement réduit l’accessibilité des brigades (horaires étroits d’ouvertures, seulement certains jours)au public, et le contact.
Par ailleurs, les gendarmes, débordés par une politique du chiffre à outrance perdent un relationnel essentiel dans ce métier d’investigation et de perception fine du climat social.[/b][/i][/quote]
Isabelle, la politique du chiffre à outrance, il faut la supprimer immédiatement… Donc, la lutte contre cette politique ne doit s’intensifier qu’aux plans institutionnel et constitutionnel… Par ailleurs, [u][i]mais cela relève d’un autre débat[/i][/u], je n’ai jamais été favorable à l’existence même d’une [b]police municipale[/b]… En effet, cette police ne peut guère fonctionner normalement, puisqu’elle ne dispose d’aucune compétence judiciaire ; qui plus est, dans certaines municipalités, elle est armée, ce qui, à maints égards, peut se révéler très dangereux…
Pour moi, le rôle de Police Judiciaire, d’enquête de Police Judiciaire, ne doit appartenir qu’à la Gendarmerie Nationale et à la Police Nationale…
La [b]Loi de Décentralisation et de Régionalisation[/b], [u][i]et j’y ai toujours été opposé quant à ses modalité[/i][/u], a fait beaucoup de mal à nos Administrations, puisque l’État donne « maladroitement » des compétences aux Régions… J’ai la nette impression que nos Gouvernants veulent, par le biais de ce projet de [b]Regroupement-fusion [i]« Gendarmerie Nationale/Police Nationale »[/i][/b], « régionaliser », voire-même « municipaliser », des services de [b]Police[/b], tout en créant une [b] »super » Police Fédérale[/b]… Je me trompe peut-être… Cependant, il est urgent d’agir avant qu’il ne soit trop tard !
D’ailleurs, [b]Jean-Pierre Raffarin[/b] a parfaitement eu raison de prendre cette position en faveur de notre [b]Gendarmerie Nationale [/b]!
[b]/… 1[/b]
De ce fait, il faut le retour aux [b]fondamentaux[/b], qui ont toujours existé et qui font que la [b]Gendarmerie Nationale[/b] et la [b]Police Nationale[/b], [u][i]deux entités différentes mais complémentaires[/i][/u], doivent, en toute indépendance, exister, car leur rôle est de maintenir les acquis de nos [b]Institutions[/b] !
[b]/… 2[/b]
[quote][i][b]arrêtez de rêver , Dominique !
une élection anticipée ….vous n’y pensez pas !
pensez-vous qu’une plaie se retire si facilement ????[/b][/i][/quote]
[b]Veritas[/b], je ne rêve pas ! Cela fait des années que j’étudie la [b]Constitution de la Vè République[/b] et nos [b]Institutions[/b] ; cela fait des années que j’analyse, grâce à mes écrits, la Politique intérieure française… Preuve en sont les succès rencontrés par mon livre [b][i]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/i][/b]…
Alors, comme je l’ai écrit à [b]Isabelle Voidey[/b], [i][u]voir[/u] : [i]/… 1[/i][/i], un [b]Régime de Quinquennat Présidentiel[/b] ne peut guère éviter des élections législatives anticipées, comme c’est toujours prévu dans la [b]Constitution de la Vè République[/b], notamment en ses [b]articles Articles 8 et 12 [[ [url]http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/texte-integral-de-la-constitution-de-1958.5074.html[/url] ][/b], toujours en vigueur, ce, malgré la Réforme des Institutions intervenue le 23 juillet 2008([b][u][i]*[/i][/u][/b]). C’est ce que j’ai également démontré dans mon article : [b][i]« Il est urgent de revenir, par voie référendaire, au septennat présidentiel »[/i] [ [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=3147[/url] ][/b], qui est toujours d’actualité…
Alors, [b]Veritas[/b], en Politique, tout est possible… Même l’impensable, l’inattendu, l’inimaginable… Alors, [u][i]et je me répète[/i][/u], une élection législative anticipée, c’est toujours possible, même dans un [b]Régime de Quinquennat Présidentiel[/b]… Pour cela, il suffit qu’il y ait des évènements particulièrement graves pour que le [b]Président de la République[/b] soit contraint de dissoudre l'[b]Assemblée Nationale[/b] !
[u][i][b]***************************** [/b][/i][/u]
([b][u][i]*[/i][/u][/b]) – [b][u]voir mes réponses à Isabelle Voidey[/u] :[/b] [i][b]/… 1[/b][/i] & [i][b]/… 2[/b][/i]
Bonjour Isabelle.
Article excellent qui mérite plusieurs lectures.
On nous jette à la face les économies réalisées avec le regroupement police et gendarmerie.
Mais ne serait-ce pas plutôt pour avoir la main mise plus franche sur une seule et unique police au service non pas d’un état tout comme la justice dite indépendante?
Bien cordialement
ludo
Bonjour Ludo,
Tout à fait, le « fait du budget » n’est qu’un prétexte. La fusion ne génèrerait que ce que je n’hésite pas à appeler des [i][b]économies de bouts de chandelles[/b][/i], et [i][b]des dégâts collatéraux considérables[/b][/i], dont la communauté scientifique, militaire, intellectuelle et politique s’inquiète beaucoup. Enfin, n’oublions pas que la France est assise sur un baril de poudre, elle a plus que jamais besoin de la Gendarmerie, et de deux forces, pour garantir l’équilibre des institutions, la stabilité sociale, et celle de l’Etat. [i]Le coût humain et financier d’une explosion sociale[/i], d’une désorganisation des structures serait considérable, exponentiel par rapport aux économies réalisée.
…/…
…/…
X, officier de Marine de réserve, représentant permanent de l’Etat-major de la Marine à la Commission Armées-Jeunesse, ancien directeur des ressources humaines en établissements publics et ancien élève du programme mastère en gestion des risques sur les territoires de l’Ecole Nationale d’Administration l’explique dans l’un de ses articles paru dans le magasine de défense et sécurité intérieure :
[quote]« [u]En période de crise économique et sociale,l’Etat peut être contraint à arbitrer[/u] entre deux mesures insatisfaisantes, par exemple, l’hypothèse où il serait amené à choisir entre une « victoire défectueuse » et une « défaite victorieuse ». Dans le cas de la « victoire défectueuse », une [i]rationalisation budgétaire excessive[/i] conduit à un recul du rôle social, ce qui [b]répond peut-être à des besoins immédiats d’économies mais avec, à terme, des risques d’explosion(s) sociale(s)[/b]. [b]Le maintien d’un rôle social ambitieux est quant à lui, contraignant en période de tension budgétaire mais permet cependant, en sortie de crise, de repartir plus vigoureusement avec, dans cette hypothèse de « défaite victorieuse »,un moindre coût global de l’insécurité pour la société[/b].
A choisir parmi ces hypothèses, nous aurions plutôt tendance à privilégier l’option d’une « défaite victorieuse », position difficile (notamment en raison des logiques électorales) qui n’engage que l’auteur mais qui semble préfigurer des risques et des coûts moindres ainsi que des lendemains meilleurs ».[/quote]
[b]Bonsoir Isabelle,
Il est 18 heures et depuis 17h, je lis l’article, et les 84 commentaires qui s’y réfèrent.
Dominique me l’avait signalé ce matin par téléphone, et Ludo, vient de me renvoyer ICI, en intervenant sous un article datant d’il y a trois mois, où je parlais de la vidéo surveillance qui remplaçait déjà une partie de la Police municipale, puisque des caméras photographiaient les plaques des voitures mal garées, et un procès verbal était envoyé par la Préfecture au contrevenant.
Tout ceci se passant à Valenciennes, ma ville…
Je n’aurai ni l’à propos de Dominique, ni ses connaissances en matière d’Institutions, et je serai bien incapable de donner un avis intelligent sur le sujet.
je me demande comment l’Etat peut, pour des raisons économiques ou pour contrôler les deux corps de métiers faire fusionner des militaires de carrière (les gendarmes) avec des fonctionnaires de l’État les policiers.
Leur statut n’étant pas le même, leurs attributions non plus.
L’armée est et doit rester le seul moyen de défense contre une insurrection à l’intérieur du territoire.
Les gendarmes sont soumis aux mêmes règles que les militaires des différents corps d’armée.
Leurs astreintes, et leurs avantages (logement de fonction, etc..) divergent de ceux des fonctionnaires de Police.
J’ai lu plus haut que l’on comparait cette fusion à la suppression du juge d’instruction.
je suis d’accord avec ce qui a été dit.
Un contrôle étatique renforcé, amène la dictature et nuit gravement à la démocratie.
Bravo Isabelle pour le combat que vous menez depuis que vous écrivez sur C4N.
J’espère juste que mes propos vont dans le sens de votre questionnement…
Bien à vous
Sophy
[i] »je parlais de la vidéo surveillance qui remplaçait déjà une partie de la Police municipale »[/i]…
Bah oui SOPHY , naturellement; il ne faut pas avoir le QI d’un « docteur »…. !!!!
Bonjour Sophy,
Vous savez comme vos commentaires comptent pour moi et j’apprécie sincèrement que vous m’ayez livré votre avis.
J’espère que cette enquête de 8 mois, qui fait le point sur le nouveau paysage de risque en France, et sur les réponses institutionnelles, pratiques et sociétales à apporter, introduisant le concept de sécurité globale et valorisant le positionnement militaire en milieu civil de la Gendarmerie, aidera chacun à comprendre la problématique et les enjeux sous-jacents de [b]NOTRE environnement immédiat de sécurité et de forces de demain. Car nous sommes tous usagers ou justiciables[/b]. [u][i]Et le rapport aux forces de l’ordre influence le climat social, notre ambiance de vie au quotidien.[/i][/u]
Votre papier sur les drives de la vidéo surveillance contribue à cette prise de conscience progressive. Si la vidéo surveillance peut apporter une aide intéressante en matière de renseignement judiciaire pour aider à solutionner des enquêtes, si elle peut contribuer à déclencher une alerte précoce d’intervention d’équipes de secours ou de sécurité en cas d’incident ou de délit, il n’en reste pas moins que son usage trop généralisé, ou surtout, non englobé dans une démarche générale de déontologie et de charte de relation forces de l’ordre / citoyens, risque de déshumaniser encore davantage la fonction policière.
C’est par des démarches de vigilance responsable comme la vôtre, et ces papiers que nous publions sur C4N par exemple, que chacun peut reprendre sa vraie place d’acteur de la société. Cet exercice de la démocratie passe par l’information.
Quant à vous « Véritas » il semble que vous n’ayez pas digéré l’huitre. Sachez que je connais certains de vos antécédents, dont votre diplôme scientifique. Pourtant cela ne fait pas de vous un être brillant, et encore mois éclairé. Je maintiens que vous avez le QI d’une huitre, puisque votre raisonnement reste confiné entre les deux valves de la haine et de l’égoïsme, et se referme, au vu de vos commentaires.
L’intelligence réelle et saine est souvent associée à l’humanisme, l’altruisme, la bienveillance, elle se met au service du bien commun, cherche à soulager, à améliorer les conditions de vie sociales, à progresser, dans le respect de chacun, sachant aller vers la différence de l’autre.
Quel chemin, quelles frustrations, échecs, troubles, ont pu vous conduire à ce profil proche du sociopathe ? A cette haine récurrente ? A cette absence totale de dialogue, d’esprit de construction, d’échange intellectuel sain sur des sujets de société ? A ce total manque de respect pour autrui ? Quel est le sens exact de vos interventions ? Que faites-vous ici si ce n’est pour casser le débat ?
Comment un homme devient-il une bête agressive réfugiée au sein de groupes cultivant les prises de positions extrêmes et fanatiques, comme ceux que vous fréquentez ?