On y est ! la dernière usine Technicolor d’Europe sur le site d’Angers va être fermée pour cause de liquidation judiciaire. Pour les 350 personnes qui y travaillaient encore c’est une catastrophe !

Technicolor, héritier du groupe Thompson, c’était la fabrication de matériels électroniques et audiovisuels, notamment les téléviseurs du même nom. On ne peut nier que cette activité périclitait ces dernières années. Le secteur de l’audiovisuel évolue rapidement avec les nouvelles technologies.

Pourtant, il est difficile d’accepter la fermeture d’une usine qui va mettre 350 personnes salariées en inactivité forçée et plonger autant de foyers dans une crise grave et probablement dans la précarité.

Personnellement, j’ai été bouleversé par les images vues à la télévision sur ces salariés, hommes, femmes qui s’effondrent en pleurs ou montrent leur colère et leur détresse devant les caméras. Honnêtement, qu’est ce que ces personnes vont devenir ?

J’ai entendu aussi certains autres (cyniques ?) affimer sans états d’âmes que l’on peut s’attendre à ce genre d’évènement dans le secteur privé ! des mots, des mots…  

En ce moment, les usines ferment les unes après les autres (tous secteurs d’activités confondus). Desfois, cela peut paraître justifié comme pour les groupes en faillite, d’autres fois complètement inadmissibles avec des grands groupes industriels qui ferment des usines en faisant par ailleurs de gros profits ! 

Le problème, c’est que dans les usines les salariés sont souvent spécialisés dans leur branche d’activité professionnelle et n’ont pas réellement beaucoup d’autres réelles compétences dans d’autres domaines. Donc, les reconversions sont souvent difficiles.

De plus, ces salariés sont avant tout des êtres humains, des hommes, des femmes, avec une histoire intime liée à leur métier, leur vie sociale dans l’usine et son environnement. Ayant souvent passé de longues années dans ces usines comme Tecnicolor par exemple, au moment de la quitter brutalement, après une écision judiciaire, ils voient tous leurs repères s’éffondrer, d’où ces cris de désespoir et ces larmes déchirantes ! sans compter ce sentiment légitime qu’on ne reconnait pas la valeur de leur travail et leur invesstissement dans l’usine.

En ce qui concerne l’usine de technicolor, les salariés qui vont se retrouver sans activité demandent un ‘dédomagement’ équivalent à 1500 euros par années d’ancienneté de travail dans l’usine.

Même si on leur accordait cette requête, leurs vies seront désormais bouleversées et les larmes n’auront pas fini de couler dans ce nouveau drame humain !