La Secrétaire d'Etat la plus "wesh wesh" de France, j'ai nommé Fadela Amara, se dit pour l'adoption par des couples homosexuels et également pour le mariage gay et lesbien. Une déclaration pas vraiment surprenante de la part de celle qui représente ou qu'on utilise pour représenter une sorte de "fin des discriminations". Fadela Amara a fait cette déclaration dans le magazine TÊTU, de la presse spécialisée homosexuelle, dans l'édition à paraitre demain. De quoi relancer le débat…

"Je suis favorable à l’adoption pour les couples homosexuels. Je suis pour le mariage homosexuel aussi. Pour faire grandir un enfant et lui permettre de s’assumer en tant qu’être humain, il faut bien sûr qu’il puisse être vêtu, manger correctement, recevoir une belle éducation, mais il faut avant tout qu’il sache très tôt qu’il est aimé" déclare t-elle.

La Secrétaire d'Etat utilise ensuite le fameux argument (et probablement le seul) tant répété par ceux qui sont pour l'adoption par des couples gays, à savoir qu'il vaut mieux que les enfants soient aimés par des homosexuels que maltraités ou au milieu d'un divorce hétérosexuel. Une ritournelle à laquelle on s'est habitué.

Un enfant a t-il besoin d'un père et d'une mère ou peut-il être élevé "correctement" par deux hommes ou deux femmes ? Une question que pourrait poser Jean-Luc Delarue, chose qu'il a d'ailleurs déjà faite. Chacun y va alors en citant des "études" ou pseudo études scientifiques démontrant l'innocuité pour l'enfant adopté, alors que d'autres présentent des études contradictoires. Les psy sont également partagés.

Le Président de l'Association Mondiale de Psychiatrie (Juan José Lopez-Ibor) est quant à lui très clair : «un noyau familial avec deux pères ou deux mères est clairement préjudiciable pour le développement harmonieux de la personnalité et l’adaptation sociale de l’enfant»L’American College of Pediatricians dans son rapport "Parenting Issue : Homosexual Parenting : Is It Time For Change ?" se montre clairement contre.

Selon certains spécialistes, les études utilisées par les associations gays n'ont aucune rigueur scientifique et ont tendance à utiliser un petit échantillon idéal qu'on compare à des cas hétérosexuels "spéciaux" : familles en plein divorce, etc.

Une étude parue en 2005 est d'ailleurs disponible en cliquant ici et démonte ce genre de stratagèmes.

Et vous, êtes-vous pour ou contre une telle forme d'adoption ?

A noter que cet article volontairement à charges ne reflète en rien l'opinion de son auteur et ne veut que provoquer le débat.