Fadela Amara, lors d'une interview (Le Point), a courroucé nombre de ministres.

"Je ne suis plus adhérente au PS, mais en 2012, à la prochaine présidentielle, je ne voterai pas pour Nicolas Sarkozy"

Les limites de l'ouverture…
 

Fadela Amara a tenté de corriger le tir, suite à ces déclarations. Une volte-face laissant entrevoir le dilletantisme qui régne au gouvernement.

"En 2012 je voterai pour le candidat capable de faire des réformes…Nicolas Sarkozy est en train de les faire"

Quelques mots lachés dans la précipitation, histoire d'apaiser la situation. L'esprit militant est toujours ancré chez la Secrétaire d'état à la Ville, d'ailleurs, dans cet interview, François Hollande a eu droit à bien des éloges. Fadela Amara, tentant de nous convaincre, sans réellement y parvenir. Fustigeant la politique du PS, qu'elle juge complaisante…

 

 

"Je suis une femme de gauche qui est entrée dans un gouvernement de droite, parce que dans la banlieue, il y a urgence".

 

La politique d'ouverture pronée par Nicolas Sarkozy n'a de cesse de montrer ses limites. Une incohérence, qui ne fait qu'attiser des rancoeurs et donne au gouvernement une allure de patchwork délavé. Rachida Dati exaspère…Fadela Amara irrite…

L'instrumentalisation de la banlieue, en toile de fond. La situation est toujours la même, les derniers événements sont la pour nous le rappeler. L'immobilisme est persistant, et messieurs les Ministres, au lieu de conspuer Fadela Amara, taxer d'utopisme, incapable de discernement…la banlieue réclame du concret.

Un remaniement ministériel se dessine, et bien peu de ministres se verront confirmés à leurs postes…