Fabian Cancellara dans la tourmente.

Le buzz autour d’un vélo…à propulsion mécanique électrifie l’attention. Les victoires du Bernois au Tour des Flandres et à Paris-Roubaix sont-elles entachées du sceau de la supercherie ?

Il faut reconnaitre que cette vidéo nous invite à la suspicion. D’ailleurs dans l’édition du Républicain Lorrain du 15 avril dernier, Anthony Roux (FDJ) s’exprimait en ces termes :

« Dans le peloton ça parle. Tout le monde a trouvé ça incroyable, et l’on se demandait s’il est clair ou pas. On a l’impression que Cancellara à un MOTEUR dans son vélo ».

Donc bien avant le buzz crée par Davide Cassani, ex-coureur cycliste et consultant pour la chaine italienne RAI. Je vous laisse apprécier la vidéo…


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Les scandales continuent de secouer le peloton. Après la suspension d’Alejandro Valverde pour deux ans, place à la suspicion de dopage…mécanique !

La polémique enfle et éclabousse Fabian Cancellara sur sa supposé utilisation d’un vélo à propulsion ! Spartacus  a beau se défendre d’avoir utilisé un tel matériel le doute s’est installé.

Le principe en lui-même est simple et d’une grande discrétion. Une assistance électrique au pédalage, invisible à l’œil nu. Le moteur et les batteries sont intégrés dans le cadre du vélo (dans les tubes) et le bouton allumage du dit moteur se situe au niveau des poignées de freins. Le bruit est quasi-inaudible d’où la difficulté de lancer des accusations formelles envers le coureur suisse.

La fulgurance des démarrages de Spartacus au Tour des Flandres (laissant Tom Boonen sur place..) et à Paris-Roubaix ne fait qu’accroitre ce sentiment de polémique.

De plus comme pour confirmer ces doutes les changements de vélo, largement commentés lors de l’épreuve par Laurent Jalabert, exacerbe la tension.

Davide Cassani a testé ce fameux vélo et nous livre ses impressions :

« Avec ce système je peux vous assurer, que même à 50 ans, je suis capable de remporter une étape du Giro. J’ai pu atteindre très facilement une vitesse oscillant entre 50 et 60 km/h, sans éprouver une quelconque fatigue physique ».

Saxobank dans la tourmente. Il est vrai que le passé sulfureux de Bjarne Riis et Kim Andersen ne fait que soulever bien des interrogations. La morale et l’éthique ne sont apparemment pas de mise dans cette équipe.

Je ne vais pas lancer d’accusation sans une réelle preuve, d’ailleurs l’UCI ne semble pas « ému » devant ce nouvel imbroglio. Tout juste une intention de surveiller plus profondément le matériel des coureurs…

Davide Cassani surenchérit, et affirme que plusieurs coureurs ont déjà eu recours à ce procédé depuis le début de la saison.

Décidément, à quelques semaines du Tour de France, le cyclisme est une fois encore sous les projecteurs.

La vidéo de la RAI :

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