Pascal Payet a déjoué une fois encore la vigilance des surveillants. Malgré une sécurisation accrue de nos maisons d'arrêts, les évasions se succèdent. L'hélicoptère est fort prisé par le grand banditisme. Pascal Payet, une évasion qui soulève bien des interrogations. Un homme dangereux, que rien ne semble pouvoir arrêter.

 


Condamné à 30 ans de réclusion criminelle, Payet et ses complices, lors d'un braquage de fourgon blindé en 1997, ou un convoyeur de fonds a trouvé la mort, alimentent régulièrement la chronique. 2001, évasion de la maison d'arrêt de Luynes (Bouches-du-Rhone), déjà par la vie aérienne. En 2003, Payet récidive ses exploits. Toujours à Luynes, il parvient a faire évader ses complices, Michel Valaro et Eric Alboréo, et bien sur en hélicoptère. Quelques jours après, le trio est mis hors de nuire. Le début pour Pascal Payet, d'une répression pénitentiaire. L'homme est dangereux et déterminé, force est de le constater. Les conditions de détention de Pascal Payet sont inhumaines. Quartier d'isolement, fouilles incessantes, de quoi exacerber l'individu. Des transferts incessants et pourtant samedi, un hélicoptère atterrit sur le toit de la maison d'arrêt de Grasses et permet à Payet, une nouvelle évasion. Une opération de commando, rapide et efficace, qui soulève bien des interrogations. Payet a-t-il bénéficié de complicités au sein de l'établissement pénitentiaire ? Payet était placé sous haute surveillance … Le manque de personnel et de moyens. Les conditions de détentions qui encouragent une criminalisation des détenus. La réforme de l'administration pénitentiaire s'impose…