La discrimination, c’est-à-dire, la mise à l’écart d’un employé ou groupe d’employés d’une entreprise, à son détriment, est un acte condamné par la loi et les conventions internationales. Elle peut se manifester, soit lors du processus de recrutement, soit dans le cadre de l’exercice des fonctions au sein de l’entreprise. Cependant, il existe des cas où cette discrimination peut être justifiée. A cet effet, des différences de traitements peuvent être permises, sans constituer pour autant une faute de la part de l’employeur. Il en est ainsi lorsque leur finalité répond à des exigences professionnelles et rationnelles.

Un chef d’entreprise peut valablement établir une discrimination entre ses employés en se basant sur l’âge. Celle-ci ne sera légitime que dans certains cas bien précis : En effet, certains postes physiquement éprouvants, nécessitent un personnel jeune pour plus d’efficacité professionnelle. Pour ces derniers, la santé des personnes plus âgées pourrait être mise en péril. Les jeunes peuvent aussi bénéficier de mesures plus favorables pour faciliter leurs premiers dans l’entreprise ou leur progression rapide dans la carrière. 

La discrimination entre les employés sera également légitime si elle se fait en faveur des personnes âgées. De ce fait, une mesure visant à leur interdire l’accès à un emploi pour garantir leur sécurité, n’emporte aucun préjudice à l’encontre de la législation du travail. Il en va de même des aménagements spéciaux de leurs fonctions dans l’entreprise, s’inscrivant dans la même mouvance. Aussi, il est normal que les personnes très jeunes ne puissent avoir accès à l’entreprise, compte tenu de leur fragilité et de leur manque de maturité.

Enfin, il peut arriver qu’un employé de l’entreprise souffre d’une déficience physique due à une maladie chronique ou un handicap, réduisant de ce fait sa productivité, lorsqu’elle ne le rend pas totalement inapte à l’exercice de certaines fonctions. Des mesures justes et appropriées, prises par le chef d’entreprise pour juguler cet état de fait, ne sont pas excessives, elles constituent une discrimination légitime si elles sont nécessaires.