Une femme a su faire la différence avec une voix de velours, un style noir des années 60. Aux allures dépouillées, Amy Winehouse est la chanteuse qui vend à ce jour le plus d’albums soul jazzy chez les British.

Black to black dans la veine des Supremes, souligne la force du temps : imperturbable, indémodable, inclassable presque et plus vivant que jamais… le nouvel album de Amy Winehouse en dit long sur le jazz et la soul.

Cette petite anglaise marche sur les traces des plus grandes voies black des années 60. Un style bien à part, on est en dehors des sentiers battus laissés par les Bowie et Oasis.

A tout juste 24 ans, elle vivrait encore le mythe rock à savoir sex-drogue & rock’n’roll.

 

Mademoiselle chante le blues depuis toute petite, joue la comédie, se consacre à deux passions la musique et l’alcool. Rehab qui l’a fait connaître en France, illustre bien la tendance. Amy serait alcoolique, ses proches auraient souhaité qu’elle entre en cure de désintox (rehab en anglais).

 

Black to black donc est dans le ton. La chanteuse puise dans sa dépression les textes noirs, et ne s’arrête pas là, puisqu’elle s’inspire des groupes  black des 60’s. Le king pourrait être heureux de la relève.

Dans un style pop-jazzy soul, Amy Winehouse montre des dents. A tout juste 24 ans, elle est reconnue de ses paires, et a déjà vécu sa première overdose le 8 août dernier.

 

Black to black c’est son deuxième album, rien de vraiment transcendant, puisqu’elle n’a rien inventé. Toutefois, son atout : elle a le mérite d’avoir fait revivre la musique des années 60-70 en 2007. Le point noir, un album de 10 pistes qui s’écoute en presque trente minutes, et se répète un peu également.  

 

Elle a un style, une histoire, une emprunte vocale, sait créer des morceaux entraînants, a conquis les français. On attend alors l’album de la maturité.  

 

Amy Winehouse avec son dernier album black to black est presque un indispensable dans sa collection CD des années 2000.