Un technicien de Ferrari est soupçonné d’avoir remis des documents à un homologue de McLaren-Mercedes, M. Nigel Stepney, a affirmé son innocence dimanche et a quitté l’Italie car il craignait pour sa sécurité.
M. Nigel Stepney dit : « Il y a eu des poursuites en voitures à grande vitesse. Nous avons été suivis par plus d’une voiture, avec des plaques d’immatriculation italiennes, et quand nous en avons arrêté un dimanche soir dernier, les hommes à l’intérieur ont refusé de parler ». Et dit : « Je démens catégoriquement les avoir copiés ou les avoir envoyé à Mike Coughlan. Je savais que j’étais observé en permanence à l’usine et que tout ce que je disais ou faisais était rapporté. Je savais que tout le monde savait que je consultais des dossiers sur ordinateur ».
Ferrari est une firme italienne, s’opposer à eux, c’est comme s’opposer au Vatican, explique M. Stepney.
Ferrari à déjà subit les mêmes problèmes en avril où le tribunal avait déclaré coupable d’espionnage industriel deux ex-employés de Ferrari, Mauro Lacconi et Angelo Santini, passés de la Scuderia à l’équipe japonaise Toyota, d’ailleurs Toyota s’était vite séparée de ces deux employés avant de l’affaire n’éclate.