L'Espagne se prépare aux élections législatives. Le rendez-vous électoral de dimanche prend une tournure dramatique. Les séparatistes basques de l'ETA s'invitent de la pire des façons, en commettant l'irréparable.

Vendredi, l'assassinat de Isaïas Carrasco, éxécuté devant son épouse et l'une de ses trois filles, devant son domicile à Mondragon (pays basque), illustre la bestialité des terroristes.

Aprés quarante années de terrorisme, ayant causé la mort de 822 personnes, en Espagne et en France, l'ETA se signale une nouvelle fois, par un acte abominable. La lacheté des ces hommes , sans scrupules, assassinant un père de famille, devant son épouse et l'un de ses enfants, illustrant les faits d'armes d'une organisation sans ame. Une intrusion meurtrière, à quelques heures du scrutin, endeuillant les élections.

Un terrorisme aveugle, frappant lachement et osant clamer des revendications. "On ne batît pas une socièté sur un monceau de cadavres". Les séparatistes basques seraient inspirés de méditer cette phrase, de Louis Lecoin. L'ETA perd toute crédibilité, en enchainant ces actes odieux. Cette lutte sans fin, souillée par le sang des innocents, ne fait que démontrer la lacheté de ces terroristes et ne peut que soulever l'animosité, même au sein du pays basque, horrifié de voir la tournure des événements. La nébuleuse se condamne, tombée dans le fanatisme  le plus infame. Aucun respect pour la vie d'autrui, cagoulés pour mieux masquer l'ignominie de leurs actes…

L'Espagne paie un lourd tribut au terrorisme. Aprés la vague sanglante, d'attentats islamistes à Madrid, en 2004, ayant causé la mort de 191 personnes. L'ETA ne peut continuer ainsi, sa politique d'assassinat, sans aucun fondement. Les séparatistes ont-ils voulu  interférer dans le processus électoral ?

La politique de la peur n'influencera pas la volonté électorale. L'ETA n'a fait que souiller les urnes, apr cet acte inqualifiable. Les derniers sondages donnet toujours une avance certaine pour José Luis Rodriguez Zapatero. Le candidat socialiste avait tout mis en oeuvre, pour enclancher le processus de dialogue avec les séparatistes basques. La démarche ne fut qu'illusoire, l'ETA répliquant par une série d'actes criminels. Le dialogue est définitivement rompu, le retour vers la clandestinité et la violence…

Les élections sous tension.