Assis sur son banc les yeux vides, un brin songeur
Il se laissait envahir des dédales pavés
Aspiré par le poids des ruelles du passé
S’enivrant d’un monde à tout jamais sans bonheur.
Les époques étaient passées, le sang écoulé
Mais la cité malgré les maux était sur pied.
Poumon d’un ogre de fer et d’acier affamé
Le temps, la pluie et les guerres l’avaient épargnée.
Devenue la terre des âmes à jamais perdues
L’histoire des lieux le guidait dans un monde effacé
Le transportant au royaume des âge révolus
Lui offrant sans rancœur l’ode d’une vie dépassée
Ballade d’autrefois pour les prêcheurs dévoués
La vieille ville avait perdu de son rôle premier
N’étant plus comme jadis le lieu de tout pouvoir
Devenant simple symbole d’un monde oublié.
Mais la cité malgré les maux était sur pied.
Poumon d’un ogre de fer et d’acier affamé
Le temps, la pluie et les guerres l’avaient épargnée.
L’histoire des lieux le guidait dans un monde effacé
Le transportant au royaume des âge révolus
Lui offrant sans rancœur l’ode d’une vie dépassée
La vieille ville avait perdu de son rôle premier
N’étant plus comme jadis le lieu de tout pouvoir
Devenant simple symbole d’un monde oublié.
Capharnaüm métallique
Admirant de son carré vert le tumulte du quartier
L’amateur poseur de mots agitait sa plume et ses pensées
Alors que quelques part sous la voute de ses pieds
Le flot continu des vagues véhiculées se poursuivait.
Symphonie métallisée à ciel ouvert
Concerto sans tickets chaque jour offert
Pour le menu plaisir de musiciens sans cachets
S’agitant jour après jour dans leur monstre de fer et d’acier.
Brisant le silence animal d’une cité négligée
Les conquérants du néant sans cesse renouvelés
S’agitent, s’énervent, se défient à foison
Pour savoir lequel d’entre eux couvrira le plus de son.
Plaisir solitaire de l’ouvrier soulagé
Passe temps favori d’un Homme moderne abruti.
Ce soir encore avant que la ville ne s’endorme
S’anime malgré moi l’opéra pour mille klaxons.
Concerto sans tickets chaque jour offert
Pour le menu plaisir de musiciens sans cachets
S’agitant jour après jour dans leur monstre de fer et d’acier.
Les conquérants du néant sans cesse renouvelés
S’agitent, s’énervent, se défient à foison
Pour savoir lequel d’entre eux couvrira le plus de son.
Passe temps favori d’un Homme moderne abruti.
Ce soir encore avant que la ville ne s’endorme
S’anime malgré moi l’opéra pour mille klaxons.
[b]Deux poème écrient dans l’ancestrale cité Mancelle, que je voulais partager avec vous au abords de la cathédrale et en surplomb du tunnel qui remonte vers le coeur historique. [/b]
[b]Tom[/b]
Joli Supertitom!
A quand ton recueil?
Amitiés
Ludo
[b]Coucou Ludo,
merci pour le compliment, c’est vraiment gentil.
Un recueil? Je dois avouer que je n’y avais pas du tout pensé, car j’ai encore beaucoup de progrès à faire avant d’envisager une telle aventure à mon avis. Mais merci vraiment pour cet encouragement.
Amitiés
Tom[/b]
[b]Alors, on est sorti de sa léthargie ?
C’est bien beau ce poème.
Apaisant, en ce début de W.E.
Merci petit homme bleu
Sophy[/b]
[b]Sophy,
oui sorti plus ou moins de ma léthargie on va dire, il fallait que je comble ces non parutions durant 1 mois et demi, ce qui n’est pas mon habitude, sourires.
Merci pour ta visite, et pour ces compliments, cela me touche, et je dois dire que les écrire m’avaient apaisé au vu du cadre ou j’étais ce jour là, sourires. Ravi que cette émotion est transpiré dans ces mots, sourires.
Gros Bisous
Amitiés
Tom[/b]
[quote]
Devenue la terre des âmes à jamais perdues
L’histoire des lieux le guidait dans un monde effacé
Le transportant au royaume des âge révolus
Ballade d’autrefois pour les prêcheurs dévoués
Devenant simple symbole d’un monde oublié[/quote]
[quote]
Alors que quelques part sous la voute de ses pieds
Symphonie métallisée à ciel ouvert
Concerto sans tickets chaque jour offert
Brisant le silence animal d’une cité négligée
Les conquérants du néant sans cesse renouvelés
Plaisir solitaire de l’ouvrier soulagé
Passe temps favori d’un Homme moderne abruti.
[/quote]
Voilà cher poète ,les phrases bien torchés!Tu émerges?
Bienvenue dans la lumière et la musique de ta vie!
cher petit bleu,une errance n’est jamais vide…
[b]Et modeste notre Supertitom!
Je serai incapable d’en faire autant….[/b]
[b]Mozarine,
Merci de ton passage, mais tu sais ce sont surtout tes conseils et ta patience qui me permettent d’avancer dans ce domaine dans lequel je suis novice. Merci pour tout ce que tu a fait déjà jusqu’à aujourd’hui.
Par ailleurs j’aime beaucoup la forme épurée que tu as faite de ce poème, ce qui donne une touche différente et encore plus agréable et nostalgique.
Gros bisous
Amitiés
Tom[/b]
[b]Ludo,
je suis persuadé que tu en ferais autant et que tu en ferais même des biens mieux, sourires. Ta modestie t’empêche de l’avouer mais j’en reste moi persuadé, sourires.
Pour ma part, grâce à mon professeur particulier en la personne de Mozarine je peux progresser pas à pas et c’est vraiment appréciable.
Gros Bisous
Amitiés
Tom[/b]
[b]A noter pour ceux qui se poseraient la question que les deux photos présentent sur cet article représentent la cité mancelle.
La première est de moi, et représente la cathédrale du Mans sous les illuminations de la Nuit des Chimères.
La seconde n’est pas de moi, le nom de l’auteur figure par ailleurs dessus, et représente le point de vue que j’avais lorsque j’écrivais ces vers. Le vrai point de vue que j’avais, sourires.
Voilà la raison pour laquelle j’ai choisi ces deux clichés, sourires.
Tom[/b]
J’écris comme je clame ma fureur de charretier….. ça deviendrait lassant non?
Le poète a toujours raison !
J’aime lire ce que ressent le poète, avec ces mots à lui…
Merci !
Je ressens ton ressenti Tom… Ca m’a fait pareil lorsque j’ai rencontré la cathédrale d’Albi pendant ma marche pour la maternité.
Quand tu dis :
[i] »Ballade d’autrefois pour les prêcheurs dévoués
La vieille ville avait perdu de son rôle premier
N’étant plus comme jadis le lieu de tout pouvoir
Devenant simple symbole d’un monde oublié. »[/i]
Ca me rappelle le moment où j’ai voulu visiter une partie de la cathédrale, et qu’on m’a demandé de payer pour cela. Je ne l’ai pas admis, cela m’a mise hors de moi. « Tu ne feras pas de ma maison, de mon église un commerce ! »
Je ne suis pas pratiquante, je ne fais partie d’aucun organisme prétendu religieux. Mais qu’ils se prétendent relier à Dieu, qu’ils s’octroient le droit de bénir au nom de Dieu, qu’ils travaillent pour Dieu, c’est du blabla. Ils ont oublié qu’on ne fait pas d’une église un commerce, ils ont oublié le passé, ils ont perdu la foi, et leurs croyances deviennent égales à souffrances.
Ca m’a fait mal qu’ils me refusent l’entrée me permettant de voir les vitraux, les sculptures de vestiges anciens. Ils voulaient des euros. Je leur ai dis que j’étais pèlerine et que je n’avais que 3€ par jour pour manger, et blablabla. Mais non…
Alors, j’ai ai demandé si c’était Dieu qui avait dit qu’il fallait payer ? « Pardon ? » Ai-je entendu sortant de sous 2 yeux ébahis ? J’ai répété : Est-ce Dieu qui vous a demandé de faire payer l’entrée dans son église ? »
Et je suis partie laissant ceux qui m’avaient entendu avec leur conscience.
Je préfère ne pas croire si c’est la croyance…
Je préfère ma foi à moi, elle me relie bien plus que ceux qui se prétendent au-dessus des hommes.
Voilà Supertitom ce que viennent de m’inspirer tes vers…
La vieille cathédrale avait perdu son rôle premier
N’étant plus comme jadis le lieu de tout pouvoir,
Devenant simple symbôle de la foi oubliée…
Ils ne laissaient même pas le choix du don…
Oh que j’ai eu honte !
Où est passée la religion de leur savoir ?
Elle s’est fixée dans le passé…
Les hommes d’Eglise ont perdu la foi.
Tu dis : [i] »Devenue la terre des âmes à jamais perdues
L’histoire des lieux le guidait dans un monde effacé
Le transportant au royaume des âge révolus
Lui offrant sans rancœur l’ode d’une vie dépassée ».[/i]
J’ai ressenti :
Devenue la cathédrale des âmes à jamais perdues,
L’histoire des lieux me guidaient dans un monde effacé,
Me transportant aux royaumes des âges révolus,
M’offrant sans rancoeur l’Ode d’une vie dépassée…
[b]Ludo,
tu sais le langage de charretier je le connais un peu, sourires, et je ne m’en lasse pas bien que je ne l’utilise pas ici, sourires. Essaye, tu verras bien, moi j’aimerais bien te voir faire des rimes, je suis sur que tu es doué pour cela en plus.
Amitiés
TOm[/b]
[b]Nordi,
merci pour ton passage, c’est sympa.
Oui je voulais pour une fois faire passer mes propres émotions, et mon propre ressenti aux aléas de mes balades thérapeutiques en ville. Ballade entre Histoire moderne et contemporaine, curieux mélange des genres dans un monde qui tente de cohabiter.
Amicalement
Tom[/b]
[b]Nathalie,
merci de ta visite et pour ce partage d’évènements.
Malheureusement encore une fois tu nous prouve que la vie n’est que commerce est que tout est question d’argent ou presque. Quel honte. En tous cas je te reconnais bien dans la réponse que tu as apporté à ses quémandeurs de la piécette. Bravo à toi, sourires.
Je suis ravi en tous cas que ce texte t’es plus et t’es donné autant de sentiments, c’est pour moi la plus belle des récompenses, sourires.
Gros Bisous
Amitiés
Tom[/b]
[i]Bel exercice de style… il était temps!
Mademoiselle[/i]
[b]Mademoiselle,
merci à toi fidèle parmi les fidèles d’être venu te plonger dans mon monde, sourires.
Ah la cité Mancelle, mixage de deux monde cohabitant tant bien que mal dans un même univers sans forcément se comprendre. La plus vraie des significations étant le tunnel qui rejoint le centre et qui passe sous la vieille ville dans une cacophonie de métal et de fumée.
Gros bisous
Tom[/b]
Qu’il est agréable de lire de si belles pensées enveloppées d’une douce musique poétique! C’est l’errance avide, non?
[b]Jacques,
merci pour ton passage sous cette petite prose amateur. Merci par ailleurs pour le compliment c’est gentil, j’apprécie. L’errance avide? Je ne sais pas à vrai dire, bonne question, sourires.
Amitiés
Tom[/b]