Doit-on craindre pour la démocratie ?

 

Au delà de la crise européenne qui ébranle de nombreux pays, c’est bien le fondement la démocratie qui est en péril et qui fait pâle figure dans la société actuelle,  désormais dominée par les marchés financiers. Il est temps de réagir et de ne pas se laisser dépasser par cette dictature financière qui fait la pluie et le beau temps et dirige le monde de façon insidieuse.

  

 

On a très vite crié au scandale quand le premier ministre grec a proposé un référendum pour sauver son pays. Et pourtant, il paraissait tout à fait normal de prendre l’avis du peuple grec pour qu’il puisse y avoir un choix de société commun sur l’avenir de ce pays.

On a très vite refusé cette option et de jour en jour on se rend bien compte qu’on  dénigre de plus en plus cette démocratie qui se voulait être l’apanage des sociétés dites civilisées.

A quoi bon demander aux peuples de participer massivement aux élections démocratique, si au final cela ne sert à rien !

On est entré dans une nouvelle ère, celle des pouvoirs financiers qui dictent leur loi,  spéculent sur les pays et prennent de plus en plus la place du pouvoir politique.

Chaque jour au travers des médias on nous parle des agences de notation qui dégradent tel ou tel pays en se basant sur sa situation économique et sur ses perspectives d’avenir dans ce monde de turbulences.

Moody’s, Standard & Poor’s s’octroient le pouvoir de retirer un triple A à un pays en raison de sa dégradation économique ou de ses perspectives budgétaires qui ne cadrent pas avec ceux qu’attendent ces agences de notation de la gestion publique d’un pays.

 Mais où va-t-on dans ce monde de business financier sans éthique et sans aucune limite, qui spolie la souveraineté des Etats.

Il est temps de fixer des limites politiques et sociales bien précises,   à  tous ces débordements financiers exorbitants, si l’on ne veut pas que les pays se retrouvent successivement en faillite et que les peuples plongés dans la misère, se révoltent pour survivre.

 

13 réflexions sur « Doit-on craindre pour la démocratie ? »

  1. Pourquoi craindre ce qui n’existe pas et reste à inventer ?

    «Est-il sensé de penser que parce qu’une personne, un projet d’action ou un texte a recueilli au moins 50,001 % des voix des seuls votants pour ou contre, ce qui s’en suivra sera forcément bon L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle est approuvée par beaucoup »

    « Il n’y a aucune espèce d’estime à avoir pour ce qu’on appelle généralement la démocratie. D’abord parce qu’elle n’a jamais existé, même pas chez les Grecs qui sont censés l’avoir inventée ; ensuite parce que ce qui en tient lieu a aussi mis « démocratiquement » au pouvoir des dictateurs , des assassins, des prévaricateurs, des obsédés sexuels et/ou des débiles ; mais surtout parce que rien ne permet de prouver, après un score serré ou non, que l’option ou la personne qui l’emporte à la seule majorité des suffrages considérés comme valides s’avèrera la plus souhaitable et surtout la plus sage et altruiste pour l’intérêt général ».

    « Dès que nous disons le mot « démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu’il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu’une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire ….. » (Feu Alain Etchegoyen, ex-commissaire général au Plan dans « La démocratie malade du mensonge » )

    « Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort, qu’ils ont forcément raison »

  2. « La démocracy malade du mensonge »
    Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a comparé
    la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU à
    un « appel aux croisades ».

  3. Pas de souci à se faire pour la démocratie ! Ce ne sont pas les marchés financiers qui dominent notre société, mais bien des hommes et des femmes, heureusement. Nous avons la chance de voter, alors votons !
    Quant à pleurer à propos du référendum grec, je crois plus tôt, au contraire, que dans la panique, le gouvernement grec a fait une fois de plus n’importe quoi, autrement dit, il s’est moqué du peuple. On n’improvise pas des élections, dont on ne connaissait même pas le thème ! Là on pouvait se poser la question d’un non-fondement de la démocratie !
    Tous les gouvernements grecs (y compris européens, notamment de gauche) qui se sont succédé ont menti au peuple, et le peuple en a aussi profité !
    Vous regardez ce pays avec les jumelles confortables de nos sociétés qui a une longue tradition démocratique, ce n’est pas le cas de la Grèce !
    Non la démocratie est bien vivante, rassurez-vous !

  4. Nordi,
    Et je vous soutiens d’autant plus que les marchés financiers sont efficients. Si ils considèrent qu’il ne faut plus financer la Grèce, c’est qu’il ne faut plus. Ce n’est pas au peuple de décider si la bourse monte ou baisse, voyons.
    Et ce n’est surtout pas au peuple de décider comment on gère le budget. Le peuple demandera toujours plus de privilèges, au détriment de l’honnête actionnaire qui finance l’économie pour créer de l’emploi. Le peuple ne sait pas reconnaître le mérite de ceux qui innovent et qui investissent pour un avenir meilleur.

    Quand aux Grecs, eh oui ! Ils ont vécu au-dessus de leurs moyens, et ils doivent en payer le prix ! Le prix de 10 ans de privilèges, de consommation sans travail, alors que nous, bons Français de souche avons, pour la plupart, travaillé honnêtement. Bien sûr, nous devrions faire davantage d’efforts, afin de mieux satisfaire les marchés. Mais, grâce aux hommes et femmes de génie qui nous dirigent, nous y parviendront.

    D’ailleurs, c’est bien le peuple souverain qui les a porté au pouvoir.

  5. Mieux vaut lire çà qu’être aveugle

    Sauf la dernière phrase : effectivement avoir démocratiquement porté au pouvoir un Berlusconi prouve que ce type de démocratie, n’est pas le remède à nos mots, mais la cause

    Tapez donc « Etienne Chouard

  6. « Ce ne sont pas les marchés financiers qui dominent notre société, mais bien des hommes et des femmes, heureusement ».

    Consultez vite un opthalmo, Nordi. Si vous conduisez, vous êtes un danger public

    Après avoir changé de lunettes, tapez

    CFR et aussi Bilderberg

  7. Ah que c’est dur de se faire comprendre ! En démocratie, le peuple vote, pas les marchés financiers (cette chose abstraite) ! Ne considérez donc le peuple comme efficient il a plus de bons sens que vous ne croyez !
    Oui, je sais, vous qui rêvez d’une dictature dure et intransigeante vous êtes les déçus de la démocratie ! Vous qui rêvez de camp de rééducation, de goulag et autres bienfaits des ex-régimes marxistes (sous couvert de dictature prolétarienne) vous êtes effrayés !
    Tout cela a existé et puis c’est parti en fumée comme toute dictature….

  8. [i] »Ce ne sont pas les marchés financiers
    qui dominent notre société, mais bien des
    hommes et des femmes, heureusement ».[/i]
    [b]tu parles !!!
    les marchés les gaillards de la Pyramide en ont peur !
    c’est la seule chose qu’ils craignent malheureusement,
    car du peuple …ils s’en moquent !!![/b]

  9. Mais Nordi,
    Je vous soutiens à 100% ! Et c’est d’ailleurs le pur bon sens qui a poussé le peuple à élire N.Sarkozy, lequel proposait de généraliser le crédit hypothécaire, notamment pour que les bas salaires accèdent à la propriété.
    Louable intention.
    C’est d’ailleurs ce qu’a fait avec grand succès l’État Américain. Bien sûr, les mauvaises langues ne retiendront que l’incident de parcours malheureux que fût la crise des subprimes, et qui, contrairement à la croyance populaire gauchiste qui prend les banques pour boucs émissaires, est dû à l’irresponsabilité de quelques foyers de fainéants qui espéraient s’enrichir sur le dos d’honnêtes banquiers.

    Mais, comme vous l’avez dit, le peuple n’est pas dupe, et, malgré la propagande socialo-communiste, reste instruit des bienfaits du crédit hypothécaire. Il renouvellera donc sa confiance en son président, lequel pourra enfin nous sortir de cette crise et ré-engager notre pays dans la voie du progrès économique.
    Les marchés redeviendront un outil grâce auquel le progrès profitera à tous.

  10. « Le peuple » n’existe pas plus que « les Français »

    C’est une abstraction, tout comem « la communauté internationale »

    Selon les critères quon retient, le peupel est constitué de plusieurs catégories de Françaises et de Français. Et parmi elel il y a celel des incultes sur le plan politique et aussi la catégorie des « veautants ».

  11. [i] »Il renouvellera donc sa confiance en son président,
    lequel pourra enfin nous sortir de cette crise et
    ré-engager notre pays dans la voie du progrès économique.
    Les marchés redeviendront un outil grâce auquel le progrès profitera à tous. »[/i]
    Je savais que Nordy est une adepte de Leibnitz ,
    qu’elle voue un culte sans faille au GRAND SAUVEUR ZORROZY…
    pour vous Poissonrouge , je ne savais pas !!!!!

  12. Non, Véritas, ce n’est pas un culte sans faille voyons.
    Suite à un raisonnement profond, j’ai compris que N.Sarkozy était le plus à même à assumer les fonctions de président de la république. Cet homme, que dis-je, ce demi-dieu ne s’est-il pas avéré être un visionnaire ? Le crédit hypothécaire, le bouclier fiscal, la TVA à 5,5%, la défiscalisation des heures sup… Autant de mesures qui ont redynamisé notre économie et ont bien amorti la crise.

    ps : Qu’il soit bien entendu que je plaisante.

  13. Vous allez dans le même sens que mon article « en 2012 pas besoin de présidentielles ». Ce qui veut dire que beaucoup d’entre nous commencent à comprendre le mécanisme qui nous assaille.

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