Les ultrabooks, laver plus blanc que le Mac book blanc

On avait connu les netbooks, ces terminaux mobiles que vous glissiez dans un sac pour un accès rapide au net mais aujourd’hui place à l’ultrabook.

A l’heure ou les déplacements sont de plus en plus nombreux, les technologies ont apporté leur lot de sollicitations, et instauré l’aube du toujours connecté. Ce sont les relations humaines qui devraient s’inquiéter, le smartphone ne quitte plus la poche, vient jusqu’à table et une fois rentré à l’hôtel…à sport wifi évidemment, après avoir passé sa journée à la plage à peaufiner un rapport sur son blackberry on regagne son ordinateur au plus vite pour ne pas perdre une minute de sa vie numérique. Que ferais je sans toi ? Ce pourrait être ce que chante un cadre à son Iphone après l’avoir placé sous son oreiller pour qu’il analyse son rythme de sommeil et le réveil à la bonne heure. Que va-t-il toucher en premier à son réveil ? Sa femme ou son Iphone ? Les technologies nous inscrivent dans un multi-tâches qui limite l’effort de notre processeur interne. Comme un nœud qui se noue, nous avons vu l’homme migrateur, voyageur, nous lui avons donc apporté les moyens d’être connecté à ceux qu’il quittait, et au paradoxe nous lui avons apporté les moyens de ne plus devoir bouger si ce n’est le bras prêt de son écran.
Par petites touches les constructeurs diffusent leurs nouvelles machines, sans jamais trop en dévoiler d’un coup. Les netbooks sont petits, léger, autonomes mais ont terriblement déçus par leurs piètres performances mais c’est leur prix qui a séduit. L’étudiant qui souhaite l’utiliser pour de la prise de notes sur une tablettes tremblantes d’un amphithéâtre, le débutant qui souhaite une machine peut onéreuse pour faire ses gammes, ces publics ne peuvent qu’être satisfait. D’autres se sont laissés prendre par la vague et ont pensé trouver dans ces petites machines les performances de leurs aînés, ils se sont très vites heurtés à une taille d’écran résolument trop basse, une mémoire limitée et bridée (pas plus de 2Go), un processeur faiblard malgré le support de l’hyperthreading (simulation logique d’un seconde processeur améliorant les performances multi-tâches dès lors que les applications sont optimisées pour, ce qui est assez rare). Certains se sont donc rendus chez leur bidouilleur préféré et se sont rendus compte que tout était soudé à la carte mère dans les entrailles de leur PC, l’upgrade matériel n’est pas fait pour eux or mis le remplacement du disque dur par un SSD (plus rapide en écriture), l’ajout ou remplacement d’une barrette de mémoire vive (R.A.M., random access memory).
C’est alors qu’en 2011, les utlrabooks arrivent, en mieux, lavant plus blanc que le blanc, on pourrait les croire sortis du même moule vu leur nom (notebook soit le portable traditionnel, netbook, ultrabook) mais chacun a sa cible, ses usages. Les ultrabooks sont apparus sous l’impulsion d’Intel et de quelques grands constructeurs dont Acer, Asus, Toshiba… sur des modèles se rapprochant du Mac Book Air d’Apple. Et comme ce dernier, ce qui se remarque tout de suite, c’est son prix, bien que Intel l’ait limité à 1000 euros, nous ne sommes plus du tout dans le même public visé. Finis l’étudiant, ou le chômeur qui voulait se former à l’informatique pour pas cher. Le créneau est étroit entre le super cool Mac Book Air, devenu l’idole des jeunes fortunés, de par son ergonomie, son élégance et le marketing d’Apple qui a su en faire une marque attirante. Il adopte au notbook des performances proches de celles d’une tour, au netbook son faible encombrement, ses mauvais côtés (pas de graveur intégré, une carte graphique limitée à un usage bureautique et multimédia, les joueurs s’abstenir) et s’inscrit en conciliateur proposant des écrans non pas 10 pouces, non pas 15 pouces mais 11 ou 13 pouces. Pour garantir une légèreté maximale, le châssis est en aluminium, un matériau cher même si de nouveaux modèles apparaissent avec plus de plastique. Pour assurer la même rapidité de démarrage que les netbooks, les SSD sont de base fortement utilisés avec une fois de plus une augmentation importante du prix. Leur configuration élitiste cherche les parts de marché d’Apple, cependant même si les ultrabooks sont quelque peu moins chers, la marque à la pomme garde une belle longueur d’avance et continue de rendre l’arrivée de ces nouvelles machines difficile, les ventes stagnant largement en dessous des estimations. Malgré tout cette convergence permet d’obtenir l’outil ultime côté PC (signalons pour la terminologie que le Mac Book Air n’est pas un PC, personnal computer mais un MAC mais bien un ordinateur rassurez vous)…jusqu’au prochain, un savant mélange de tout ce qui se fait de mieux dans l’univers High-Tech, une convergence qui se poursuivra en direction des tablettes avec les modèles d’ultrabooks à écran tactiles fonctionnant sous Windows 8 (et son interface spécialement optimisée pour).