Encore la Banque Postale !

 Les mystères étonnants de la Banque Postale…

Puisque j’ai commencé à taper sur le clou, autant continuer  à m’en prendre à cette sorte de cochonnerie, hélas première banque de France, en raison, tout simplement, du nombre de bureaux de Poste, même si le patron de toutes choses en a fermé un grand nombre, en licenciant au passage quelques milliers de travailleurs qui ne lui demandaient rien (avaient-ils, ou non, voté pour lui en 2007 ? Là n’est pas la question).

 

Je m’adresse ici à tous ceux des lecteurs qui ont la chance de ne pas avoir de compte ouvert dans cet établissement. Comme toutes les banques, celle-ci exige pour toute intervention sur un compte par Internet un identifiant et un mot de passe. Cela se comprend, quoi que l’on pense des banques, et j’en pense personnellement le plus grand mal.

 

Bref, là où la Banque trucmuche vous demande, comme identifiant, par exemple, un abrégé de votre numéro de compte, personnel, unique et facile à mémoriser, surtout avec votre chéquier sous la main et un mot de passe que vous avez saisi normalement avec le clavier de votre ordinateur.

 

Mais la Banque Postale (qui continue à utiliser des formulaires employant le sigle CCP – qui n’a plus cours depuis l’assassinat des PTT) impose l’emploi d’un identifiant de DIX chiffres, figurant, en principe, sur vos relevés de compte reçus par la Poste (tiens, encore un débris des PTT), mais qui n’y figure pas toujours. Je suis prêt à exhiber mes relevés, qui témoignent du contraire. Mettons que le client moyen arrive à découvrir son identifiant et à le graver dans le marbre – au moins sur un carton dans son porte-feuille. Il lui reste à franchir l’étape du mot de passe. A la différence des autres banques, ou même d’Améli, le truc de la sécu, saisir ce mot de passe relève du délire paranoïaque le plus fou (à l’image de qui nous savons). Le site, pas clair, de la Banque Postale, propose à ses clients une sorte de carré comportant dix chiffres de 0 à 9, dans le désordre. La manip consiste à amener sa souris (ou son pointeur, pour les gens qui ont, comme dit-on, un touch-pad) sur un chiffre. Mieux vaut avoir accepté la vocalisation. Au moins entend-on une voix annoncer « un », « six » etc…

 

Quand tout se passe bien, après chaque chiffre, un point noir appartient dans un cartouche vierge. Il en faut six pour que le Sésame fonctionne. Malheureusement, la chose ne fonctionne qu’avec beaucoup de réticences.

 

C’est pas tout : puisque je suis décidé à tirer sur un corbillard, j’ajouterai que le nombre de papelards générés par le simple dépôt d’un chèque, d’un ordre de virement, ou d’un retrait d’espèces relève de la plus pure démence. On comprend, dans ces conditions, le mal-être des Postiers.

Plus c… que ce système, on meurt !!!

Bonne semaine, les amis, et songez à VOTER contre les responsables de toutes ces imbécillités.

Songez aussi à ce que dit le Wall Street Journal (qui n’est certes pas un brûlot communiste) de l’individu qui sollicite une fois encore vos suffrages.

Songez enfin à la place actuelle de notre pays sur l’échelle du respect des libertés individuelles et des droits de l’homme. Suffit, pour le savoir, de chercher sur la toile. Nous sommes tout à fait en bas. Même que le Conseil de l’Europe nous a engueulés !!!

 

 

 

15 réflexions sur « Encore la Banque Postale ! »

  1. [b]Mon pauvre, vous ne comprenez rien, ce système absolument génial est français, il a été mis au point par des ENARQUES ou d’autres des GRANDES écoles, vous devriez embrassez le sol où ils ont mis les pieds au lieu de les critiquer. J’attends votre amende honorable sur le champs, vous n’avez pas honte ? ce système va être étendu à toute la planète , comme l’on été avec un immense succès avant lui le minitel, le plan calcul, la télévision 819 lignes, le concorde, les avions renifleurs …. vous devriez vous cacher dans un petit trou pour vous faire oublier… [/b]:) 😉 😀

  2. Ben oui. J’avoue. Je suis un disciple inconditionnel de l’esprit qui nie tout, ainsi que disait Goethe, d’ailleurs cité à tort par le Général (ouais, l’ancêtre du « Gaullisme »). Jadis, j’ai écrit des choses horribles sur le France, sur Concorde, sur les premiers essais de la bombe française (il reste encore quelques victimes parmi les irradiés du début des années soixante). J’ai persévéré quelques années plus tard à propos des premières centrales nucléaires, notamment celles de la vallée du Rhône. J’ai vomi méchamment sur SuperPhoenix, mais qui se souvient de Vital Michalon, assassiné par les « forces de l’Ordre » (fermez le ban) au temps du bon président Giscard, dit, abusivement, d’Estaing ? Bref, au crépuscule de ma stupide existence, j’ai refusé, et refuserai toujours la « conjuration des imbéciles », comme disait un certain Kennedy, non pas le président US, mais un immense écrivain, mort à 32 ans parce qu’aucun éditeur ne voulait de son chef d’oeuvre qui, après son suicide, s’est vendu à des dizaines de millions d’exemplaires à travers le monde – grâce à l’acharnement de sa mère. Allez, joyeux mardi à tous, et cela d’autant plus que le beau temps revenu sur mon coin d’Ariège me redonne, sinon l’espoir, mais, du moins, la force de continuer.

    FL

  3. Moi je n’est aucun problème avec cette banque et je fait tout par internet jamais aucun problème

  4. Je ne sais quelle dent l’auteur a contre la Banque Postale…

    Mais je lui signale que le « carré » avec tous les chiffres de 0 à 9 pour le mot de passe existe depuis plus de dix ans à la Société Générale…..
    Le Crédit Lyonnais a introduit il y a plus d’un an un « clavier numérique » en forme de ..rectangle, ce qui est exactement le même système.

    Et comme charly12 ci dessus, je n’ai strictement aucun problème pour accéder à mon compte avec cette méthode.

    jf.

  5. Les commentaires de Charly12 et de Jacques m’inspirent, sans acrimonie aucune, le commentaire suivant : prendre la SG et le CL comme des modèles de vertu et de savoir faire bancaire me paraît relever d’une certaine innoncence. Le Crédit Lyonnais et l’affaire Tapie, la Générale avec les exploits de Jérôme Kervier et les bizarreries de la gestion, naguère, de Daniel Bouton,témoigent d’une remarquable inadéquation au réel, pour rester courtois. Ces « banquiers » font de la Banque comme qui on sait fait de la politique. Un de ces jours, il se trouvera bien quelqu’un pour assurer que Jean-Marie Messier (J4M,comme on le surnommait du temps où il me réduisait à la mendicité, en s’emparant, pour le ruiner, du groupe éditorial qui me faisait vivre) est un exemple à suivre. Ce doit être vrai, puisqu’il est toujours milliardaire. Si cela se trouve, nos camarades Charly 12 et Jacques sont sur la bonne voie. Je leur ferai toutefois remarquer, sans méchanceté, que, moi, je signe de mon nom, que mon adresse est connue et que je figure même à l’annuaire du téléphone, du moins pour mon fixe. Mais, c’est connu, l’anonymat est l’arme des gens courageux.

    François Lourbet

  6. Cher M. François Lourbet

    Je ne vois pas ce que votre commentaire « sans acrimonie » vient faire dans l’histoire….
    On s’en fout pas mal de savoir ce qu’ont fait ou pas fait la SG et le CL dans le passé.

    Votre billet porte sur le mot de passe à utiliser pour la Banque Postale. Système qui vous défrise mais qui existe depuis belle lurette ailleurs. Et je ne vous ai pas parlé d’autre chose.

    Toujours sans « acrimonie », s’agissant de l’anonymat, je me permets de vous suggérer de vous rendre sur mon bloc-notes personnel:

    [url]http://lamauragne.blog.lemonde.fr/[/url]

    vous y découvrirez TOUT sur mon « anonymat ».

    jf.

  7. la SG et le CL des modèles de vertu? surement pas pour moi aussi les banquiers sont tous des voleurs toutes les banques ok?mais on n’a pas le chois faut choisir une banque alors?

  8. jf me renvoie à son blog. J’y ai fait un tour. J’ai lu, et apprécié. Mais ce n’est pas la qualité, certaine, et la largeur de vue dont il fait preuve qui peut justifier les sottises de la Banque Postale, ou celles de la SG ou du CL. Pour ma part, j’habite un trou perdu. Je dépends d’une sous-sous-agence de Toulouse (à soixante bornes au NO de chez moi et je maintiens mes propos : la Banque Postale, telle qu’elle me traite, est une cochonnerie sans nom. Il est possible que dans des lieux plus coquets, on n’est pas besoin de trente-six bouts de papier pour déposer un chèque ou retirer cent sous. Il est possible que les virements ne s’égarent pas : la BP m’a « perdu » 10.000 € à l’occasion d’un virement bel et bien débité mais jamais arrivé. Elle ne nie pas, prétend chercher, mais ne trouve pas. Ce qui n’empêche pas un imbécile (au sens fort du terme, c’est à dire « faible d’esprit »)de me réduire mon découvert autorisé. Et j’ai bien l’intention de continuer à hurler ma rage et mon désespoir. Alors, je présente volontiers mes excuses à jf. Sans par ailleurs changer un iota à mes accusations contre la BP. Si Charly 12 qui avoue finalement son mépris des banques se tire mieux que moi du « carré magique », je l’en félicite. Moi, je suis très vieux, et j’ai les doigts gourds, ceci expliquant cela. Mais quant à la qualité de voleur des banquiers, je ne le chicanerai pas sur ce point. Loin de là.

    FL !

  9. « Je ne suis pas d’accord avec vous mais je me battrai jusqu’au bout pour vous puissiez le dire » disait Voltaire.

    Juste comme ça en passant, les 10 numéros sont en fait les 7 de votre compte préfixés par les 3 du code centre. Cherchez sur votre RIB et vous trouverez l’identifiant mystère! Quant à la sécurité, rien ne vaut le pavé qui protège contre les virus et trojan qui envoient les informations tapées au clavier à l’être malicieux et cupide qui l’a créé. Même FREE mobile, les révolutionnaires du téléphone mobile pas cher, s’est mise au pavé numérique en question…
    Alors pourquoi pas vous?
    Signé un client de LBP, curieux et « informaticien du dimanche »

  10. @[b] François Loubet[/b]

    Merci d’être passé « chez moi » et d’avoir apprécié…

    Merci surtout de vos excuses.
    D’autant plus « précieuses » que cet exercice est plutôt rare sur le net en général et la blogoshpère en particulier….

    Pour ma part, j’apprécie votre humour très caustique dans nombre de vos billets.

    jf.

  11. Pour jf.

    Mon patronyme prend un « r », sinon je serais l’homonyme d’un lointain président de la République, d’ailleurs de par ici. Moi, qui ne suis pas Loubet, mais LouRbet, je suis originaire, entre autres, du Gers, bien que né à Paris (nobody is perfect). Cela dit, l’humour étant, dit-on, la politesse du désespoir, je suis suffisamment vieux, malade et désespéré pour me raccrocher à l’umour comme disaient mes maîtres à penser surréalistes, quand j’étions encore tout minot.

  12. AH….AH…..

    LouRbet…avec un R.

    Et [b]Franois[/b] ?????? 🙂 🙂 🙂

    Et attention à ce que vous dites des…Parisiens ! Je suis né à Paris XIIème, de parents [b]ET DE[/b] grands-parents parisiens !!!! 😉 😉 😉

    jf.

  13. En ce qui me concerne, je n’ai eu aucune difficulté grâce à divers moyens mnémotechniques qu’on enseignait jadis à la communale, à retenir mon identifiant. Comme d’ailleurs une demi-douzaine de codes nécessaires dans la vie courante.
    Cette gymnastique mentale est excellente pour le cerveau, elle retarderait même l’alzheimer ! 🙂
    Quand au pad tactile qui change tout le temps, je le trouve pratique et surtout excellent pour les gens qui n’ont pas blindé leur bécane et peuvent se prendre un discret mais criminel troyen.

    Il faut aussi savoir que beaucoup de banques refusent d’ouvrir des vrais comptes aux pauvres, ou aux personnes au parcours professionnel difficile, ou leur ferment ceux qui ne « travaillent » pas assez à leur goût même avec un solde positif.
    Ne leur autorisant de fait que des facilités de guichet quand elles sont obligées par la banque de France, après une procédure fastidieusen d’accepter ce genre de clientèle.
    C’était déjà le cas au temps des 30 glorieuses, et ça n’a pas dû s’arranger depuis…

    J’ai eu plusieurs banques, mais je dois dire que la plus sympa a été la BP ex CCP.
    Nonobstant les postières grassouillettes et moustachues, mais le job de guichetière ne relève pas d’un concours de Miss. 😀
    Quand j’étais un étudiant impécunieux, c’est le seul établissement à m’avoir accepté. Et lors de mes séjours longue duréer à l’étranger, c’est aussi le seul à ne pas m’avoir clôturé d’autorité parce qu’un nouvel employé zélé se demandait où j’étais passé !

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