Le Français est un râleur invétéré, un peu macho et très égoïste. C’est comme ça que nous sommes perçus dans les pays européens pour ne citer qu’eux. Bien sûr, je ne suis pas certain d’échapper à cette règle mais la découverte d’un virtuose guitariste et pianiste, né sans bras a forcé mon respect et m’a donné une leçon de courage et de volonté.


 Bien sûr certain me diront que ne pouvant faire autrement on s’adapte ! Je trouve tout de même qu’il faut avoir une véritable force morale pour vivre « comme tout le monde » avec des outils naturels inexistants ou mal adaptés. Plusieurs de ces handicapés lourds auraient de bonnes raison de pester contre la société, la science et même la nature qui les a fait naître avec leurs différences, pourtant vous trouverez chez la plupart de ces handicapés lourds, beaucoup de compassion envers la race humaine et un esprit ouvert et constructif.

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Nous avons découvert George Dennehy, un musicien de 18 ans,  hors pair, virtuose de la guitare, et ayant la particularité d’être né sans membres supérieurs. Il joue donc de son instrument avec les pieds qui sont devenus pour lui ses bras. Nous ne connaissons pas d’autres cas comme le sien. Les pieds construits chez l’humain pour l’équilibre, sont très mal adaptés pour saisir des objets, pourtant George fait tout avec ses pieds : manger, s’habiller et faire de la musique, et meme donner le biberon à un nouveau né. 

 Il a appris le piano et la guitare et joue aujourd’hui avec le groupe « Goo goo dolls » {youtube}AyIzAzmMyFk{/youtube}

 

Le corps est une formidable machine qui, si on la sollicite nous permet de faire à peu près tout ce que nous avons envie, les handicapés qui sont privés de jambes, de  bras, ou même des deux ou privé d’un ou plusieurs sens, compensent avec ce qu’ils ont. C’est pour cela que les personnes qui se voient privé d’une fonction vitale, pour nous gens « normaux », lors d’un accident, peuvent avec simplement beaucoup de volonté,  obliger les parties valides restantes de leur corps à prendre le relai. On verra comme cela un aveugle compenser sa perte visuelle par une ouïe, un odorat ou un toucher plus développé. Il existe de par le monde de nombreux handicapés comme George Dennehy, qui vivent et travaillent, conduisent leur voiture ou leur avion, se marie et ont des enfants et ont cependant une « différence »: ils sont vivants. Vous ne les entendrez pas se plaindre, bien au contraire. Leur vitalité est contagieuse et nous remonte le moral, nous, les valides insatisfaits.