En fin de contrat en juin prochain le milieu brésilien semble se préparer à un avenir loin du club du président Aulas  

Alors qu’ils viennent de refuser une offre de 5 millions d’euros en provenance du Rubin Kazan pour Kim Kallstrom, les dirigeants lyonnais doivent gérer le cas d’un autre de leur milieu de terrain, Ederson.

En fin de contrat en juin prochain, l’internation brésilien (1 sélection en Aout 2010 face aux Etats-Unis en amical) qui début janvier déclarait vouloir rester au club et multipliait les appels du pied pour une prolongation semble actuellement revenir sur sa décision.

  Il se déclare désormais prêt à quitter le club, mécontent de son temps de jeu et du statut que lui octroie Rémi Garde. Utilisé à seulement 12 reprises cette saison (pour 7 titularisations), l’ancien niçois n’apparait pas comme une priorité pour l’entraineur lyonnais. Pour preuve, lors de la défaite à Bordeaux le weekend dernier, Ederson était remplaçant et ce, malgré les absences de Gourcuff et de Grenier et un match convaincant contre l’APOEL Nicosie en Ligue des Champions.

Le milieu brésilien qui en est à sa quatrième année sous les couleurs lyonnaises vit donc un exercice compliqué, et ce n’est pas le premier. En effet, après une première saison entre Rhône et Saone convaincante, Ederson va ensuite donner l’impression d’être branché sur courant alternatif. Si une grave blessure l’a pénalisé, force est de contaster qu’il n’a jamais été réellement décisif voire même performant sur la durée. Ce que n’a pas manqué de souligner Bernard Lacombe dans une interview accordée au Progrès « S’il était performant et décisif, il jouerait plus. Malheureusement en trois ans et demi à l’OL, combien de fois l’a-t-il été ? Il a eu une grave blessure qui l’a pénalisé, mais si on doit ne pas le garder, ce sera pour des raisons financières et sportives. S’il était aussi fort qu’il a l’air de le dire, on ne se priverait pas de notre meilleur joueur »,

   Les récentes sorties dans la presse du brésilien n’ont pas été du goût des dirigeants lyonnais et il semble désormais difficile de croire à une prolongation, Jean Michel Aulas ayant même déclaré qu’il aurait «souhait(é) qu’il trouve un club avant le 31 janvier».

Le différent entre les deux parties pourrait également s’avérer financier puisque le club lui propose une prolongation avec une diminution de son salaire fixe.

 

   Le divorce semble donc consommé mais le joueur, approché à plusieurs reprises par la Lazio de Rome dans le passé et qui a pour objectif la coupe du monde 2014 dans son pays, ne devrait pas manquer de points de chute.