cyclistes: de 1900 à 2012

Surement que vous n’étiez pas né en 1910! Moi non plus …mais il y à certainement encore des personnes âgées qui peuvent se souvenir de ce tour de France cycliste. Où peut être avez-vous un grand-père qui  vous a relaté cette histoire…

 

 

 

1910 ! l’année où les Pyrénées sont entrées dans le tour avec le Tourmalet qui signifie mauvais détour… cette course avait suscité beaucoup de peurs et de crainte, Ce col était très sinueux, et paraissait insurmontable. Il paraitrait même qu’il était peuplé d’animaux comme les ours ou les aigles.
A cette époque, les vélos n’étaient pas ultra légers, ils pesaient entre 13 et 15 kg, sans compter tout l’attirail que les sportifs devaient avoir dans leur sacoche (pour réparer leur vélo en cas de crevaisons). Puis bien entendu, ils n’étaient pas vêtus comme aujourd’hui, ils portaient des maillots de laine tricotés dans lesquels ils mettaient leur nourriture, ainsi que les boyaux des vélos.

Ce col était surnommé le col de la mort, et au moment du départ nombreux sont les cyclistes qui ont renoncés à la course. Mais les plus courageux ont gravi les 2200 m d’altitude, en parcourant les 375 km. LAPIZE qui était à l’époque le meilleur coureur n’a parcouru que 13 km et à fini par alterner sa montée entre marche à pied et vélo. Quant à  Garigou, lui, sera le premier à avoir franchi ce col assassin sans poser pieds à terre.  Pour récompense il recevra une prime de 100 Francs. Il arrivera 8e de la course

En 2010 ,Marc Lebreton technicien d’une grande entreprise et Jean Paul Rey journaliste à la retraite ont refait  cette course avec des vélos d’époque. Un bel hommage aux années 1900 et un magnifique exploit pour les 2 hommes.

C’était des hommes très courageux. De nos jours les vélos sont ultra légers, ils ne pèsent que 5/6 kg, les maillots sont agréables à porter. Mais malgré tout, le tour de France n’a plus ce grand intérêt. On y apprend toujours, que l’un ou l’autre des cyclistes gagnants s’étaient dopés, d’où une grande déception. Je pense que le sport n’est plus ce qu’il était tout n’est plus que question d’argent, et c’est bien regrettable