Un livre est un média .
Il encapsule des informations et les transporte à travers le temps et l’espace. En outre, contrairement à l’opinion commune, il est et a toujours été une affaire strictement formelle.
Considérer le protocole de défilement : Nos yeux et notre cerveau sont limités comme étant lecteurs-décodeurs. Il comporte seulement les informations que l’œil peut englober et que le cerveau peut interpréter.
D’où la nécessité de segmenter les données en morceaux digestibles cognitivement.
Il existe deux formes de défilement : latérale et verticale.
Le papyrus, le journal grand format, et l’écran de l’ordinateur sont trois exemples de défilement vertical (de haut en bas).
L’e-book, le microfilm et le livre imprimé sont des instances du défilement latéral, (de gauche à droite) (ou de droite à gauche, dans les langues sémitiques).
À bien des égards, les livres audio sont beaucoup plus révolutionnaires que les e-books. Ils n’emploient pas de symboles visuels, à la différence de tous les autres types de livre.
E-books, d’autre part, sont un retour à l’époque du papyrus. Le texte ne peut pas être ouvert à n’importe quel point d’une série de pages reliées et le contenu est réalisé d’un seul côté de la "feuille".
Le Parchemin, par comparaison, a plusieurs pages, où il est facile de rechercher une information, et il est imprimé sur les deux côtés de la feuille.
Une révolution dans l’édition et le livre imprimé s’est engagée et toutes ces avancées sont en train de s’inverser à cause l’e-book.
Heureusement, le livre électronique conserve l’innovation du parchemin : l’hypertexte.
Une autre caractéristique distinctive est la portabilité et la mobilité des livres.
Livres sur papyrus, parchemin, papier, ou un PDA, sont transportables. En d’autres termes, la réplication du message du livre est obtenu par passage long et aucune perte n’est encourue de ce fait (c’est à dire, il n’y a pas de métamorphose physique du message). Le livre est comme un papier mobile.
L’E-book et le CDROM eux dépendent de périphériques : des lecteurs.
Tous les deux sont spécifiques à une technologie et à un format spécifique. Cette spécificité est de nature à rendre la portabilité de nombreux e-books illisible.
Leurs portabilités sont également entravées par la vie de la batterie, l’éclairage ou la disponibilité de l’infrastructure appropriée : par exemple, de l’électricité.
Chaque génération applique les mêmes principes séculaires à nouveau "contenu-conteneurs".
Les personnes dans des coins reculés seront en mesure de choisir parmi les éditions et les listes de livres parmi des millions de titres.
Des millions d’auteurs seront désormais en mesure de réaliser leur rêve d’avoir leur travail publié à moindre coût et sans éditeur. La barrière à l’entrée de la publication d’e-book est due à Internet.
Internet est en effet le canal de distribution idéal pour le livre numérique.
Pour en savoir plus sur l’accès aux E-books sur Internet.
Avec les livres électroniques, le contenu sera redevenu un effort de collaboration, comme il l’était dans un passé pas si lointain. Où les auteurs sont de nouveau leurs propres éditeurs et vendent leur travail.
E-books peuvent aussi aider à rétablir l’équilibre entre les best-sellers et auteurs indépendants et entre la fiction et les manuels scolaires.
Les E-books sont mieux adaptés pour répondre à des marchés de niche, jusqu’ici négligée par tous les grands éditeurs.
Certaines bibliothèques spécialisées dans le domaine d’œuvres public, proposent la plus grande partie de l’offre des e-book sur le marché.
La chute des prix du livre, l’abaissement des barrières à l’entrée grâce aux nouvelles technologies et au crédit abondant, la prolifération des éditeurs, et la concurrence acharnée chez les libraires était telle que la réglementation des prix a dû être mise en place.
La vente de livres imprimés sur l’Internet peut être conceptualisée comme la continuation de catalogues de vente par correspondance par des moyens virtuels.
Mais les livres numériques sont différents. Ils sont préjudiciables à tous ces arrangements confortables.
Légalement, un e-book ne peut pas être considérée comme constituant un «livre» du tout. Les contrats existants entre les auteurs et les éditeurs ne peuvent pas couvrir les e-books.
Cela peut finir par pousser l’ensemble de l’industrie à se redéfinir. Les droits devront être réattribués, les revenus redistribués, et les relations contractuelles repensées.
Chaque innovation technologique a été âprement combattue par les imprimeurs et éditeurs.
Sans exception, ils n’ont cédé et a adopté les nouvelles technologies à leur avantage commercial considérable. Il n’est pas surprenant, donc, que les éditeurs hésitent à adopter internet, et les livres numériques. La surprise réside dans la rapidité relative avec laquelle ils sont venus à adopter, encouragé en cela par les auteurs et bien sûr, les revendeurs : Amazon, Apple et Google.
L’e-book va, sans doute, être sujet à une transition similaire à celle du numérique statique par rapports aux éditions imprimées
Les E-books (et, par extension, de contenu numérique sur le Web) ne fera pas exception. D’où les tentatives récurrentes et à la réglementation actuelle.