DSK : victime de ses pulsions sexuelles.

DSK est-il out pour la présidentielle ?

L’arrestation ce samedi du directeur général du FMI alors qu’il s’apprêtait à décoller pour la France à bord d’un avion Air France, accusé d’agression sexuelle par une femme de chambre de l’hôtel Sofitel de New York.

On savait le patron du FMI incapable de se dominer et trainant nombre de casseroles à son cul, mais de là à se comporter comme un soudard en bordée :  il y avait un pas qu’apparemment DSK a franchi.

Après une relation épistolaire avec une économiste hongroise, Piroska Nagy, que DSK balaie d’un revers de la main en affirmant que cela n’était qu’un banal échange amoureux, Anne Sinclair appréciera.

Il y a bien plus grave.

Une journaliste, Tristane Banon, affirme que notre soudard national s’est égaré et cela d’une manière un peu cavalière. La journaliste accuse DSK de violences et persiste dans ses accusations.

D’ailleurs il existe une vidéo qui pourtant n’a pas fait le buzz à mon grand étonnement. Pendant l’émission « 93, Faubourg Saint-Honoré de Thierry Ardisson, la scène étant immortalisée.

 

La vidéo.

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A chacun d’apprécier.

Les affaires se suivent et se ressemblent mais désormais DSK est plus prêt de ressembler à un criminel de droit commun qu’à un candidat aux prochaines élections présidentielles.

Le parti socialiste aura-t-il le culot de dénoncer cette nouvelle affaire comme une manoeuvre de l’Elysée pour éliminer un candidat gênant dont les sondages le présentaient comme le futur hôte de l’Elysée.

La justice américaine a placé DSK en garde à vue et si l’on écoute le témoignage de Tristane Banon on ne peut qu’être interloqué tant la similitude des actes est consternante.

Doit-on rester au conditionnel ?

Je n’accuse pas. Je constate une accumulation de faits graves et je suis en droit de m’interroger.

Avant nous pouvions rire des écarts de conduite du directeur du FMI, le français restant grivois à des lieux du puritanisme américain. On savait l’homme friand de nouvelles conquêtes mais là nous tombons dans le sordide, un comportement criminel digne des prédateurs sexuels.

Il n’y a pas de fumée sans feu.

DSK est plus habile à dégainer qu’à nous démontrer ses talents d’économiste. Avec cette nouvelle affaire il est fort probable que DSK s’est mis hors-jeu dans la course à l’Elysée, il est bien plus prêt de se retrouver client à Fleury-Mérogis, Fresnes ou La Santé que d’élire domicile à l’Elysée.

Le débat est ouvert.