La saga Dragon Ball Z est sans conteste l’œuvre la plus marquante et symbolique de l’histoire du manga et des séries animées japonaises. Crée par Akira Toriyama dans les années 80, le manga conte les aventures du jeune Sangoku, garçon étrange et naïf pratiquant le kung-fu. Muni d’une queue de singe, il va se lancer dans la quête des sept boules de cristal, qui vont lui permettre, une fois rassemblées, d’invoquer Shenron, le dragon légendaire qui a le pouvoir d’exaucer un vœu. L’aventure sera semée d’embuches, de rencontres avec des personnes extraordinaires et vont être ponctuée de combats titanesques.
Pourquoi le manga et la série animée mythique du Club Dorothée ont à ce point marqué les esprits ? Outre une histoire passionnante, la grande force de l’œuvre de Toriyama est d’avoir su créer un univers et un monde à part entière. Chaque personnage est unique et inoubliable. La série mêle très habilement humour et action et va, progressivement tout au long de l’œuvre (à la densité conséquente puisque le manga s’étale sur 42 volumes et la série animée sur presque 300 épisodes) basculer de l’aventure pure à une série de combats dantesques et passionnants.
Aidé par un graphisme soigné, un design tout à fait particulier des personnages, il est impossible de s’ennuyer tant l’histoire est addictive. Critiquée pour sa violence excessive, la série animée fut déprogrammée à la fin des années 90 sur les chaînes nationales avant de réapparaître sur la TNT et notamment sur la chaîne Manga, chaîne spécialiste de la culture japonaise.
Série légendaire pour tous ceux qui appartiennent à la « génération Dorothée », la série n’a pas vieilli d’une ride et demeure un monument de la culture japonaise. Preuve en est, la multitude de films animés sortis tout au long de ces années et dont le plus récent s’apprête à envahir les salles de cinéma en 2013.
En dépit d’une adaptation cinématographique avec des acteurs réels il y a quelques années tout à fait catastrophique et qu’il convient de rapidement oublier (Dragon Ball Evolution de Kirk Wong), Dragon Ball fait indéniablement parti de notre culture.
Les super-guerriers, les méchants Cell, Freezer, Bu ou encore Satan petit-cœur, le kaméhaméha ou les capsules de Bulma… sont autant d’éléments constitutifs de l’œuvre qui ont marqué des générations entières. Souvent imité, jamais égalé, Dragon Ball n’a, à ce jour, pas trouver son digne successeur.