Les autorités judiciaires tunisiennes ont admis, vendredi, l’existence d’un trafic de voitures volées en Tunisie mais nié catégoriquement l’existence, évoquée par la presse tunisienne, d’un vaste réseau transfrontalier opérant au profit de contrebandiers et de groupes terroristes activant dans le sud de l’Algérie. Un démenti qui intervient au lendemain de la publication jeudi par le journal tunisien Echourouq, d’une information faisant état de l’acheminement à partir du sol tunisien vers l’Algérie et la Libye de voitures volées de type 4X4 par un réseau de contrebande aux ramifications internationales.

« Les enquêtes menées par les services de police et les instances judiciaires concernent des cas individuels habituels et il n’existe pas de liens prouvés entre le vol ou la contrebande de voitures (en Tunisie) avec des activités terroristes à l’étranger », ont indiqué à l’AFP des sources judiciaires. Cette source démentait ainsi l’existence d’un réseau trans-maghrébin spécialisé dans le trafic de voitures volées, essentiellement des pick-up de type Mitsubishi, mais aussi des 4X4 de luxe et des voitures de fabrication allemande écoulés vers des repaires de gangs criminels et de terroristes dans le sud désertique de l’Algérie et de la Libye. Echourouq cite une affaire qui a été instruite dernièrement par le Tribunal de première instance de Tunis, dans laquelle sont mis en cause plusieurs individus dont une femme. Cette dernière précise la même source, est utilisée comme appât pour attirer ses victimes, des propriétaires de voitures de luxe de type 4X4 vers des endroits isolés de la banlieue de la capitale Tunis, avant que des complices n’interviennent, usant souvent de moyens violents pour dépouiller l’automobiliste de son véhicule. Une arnaque classique, qui repose selon le journal sur l’apport de réseaux de personnes habitant les zones frontalières qui jouent le rôle d’intermédiaires avec des agents véreux de la douane pour faciliter l’acheminement de ces véhicules volés vers l’Algérie et la Libye.

Le journal mentionnait aussi dans sa même édition de jeudi, des ramifications en Europe (France, Italie, Portugal). La bande, qui aurait bénéficié de complicités à l’intérieur de services de la douane et de la sécurité tunisiens, selon Echourouq, a acheminé en 2007 plus 150 véhicules Mitsubishi et autres types de voitures tout-terrain adaptés au relief saharien. Les véhicules, volés, détournés ou loués avec de faux papiers d’identité, sont conduits avec de fausses plaques minéralogiques vers les « zones de trafic en tout genre et d’activités terroristes », selon Echourouq.

Certaines compagnies d’assurance ont noté « une augmentation importante de vols de pick-up et voitures 4X4 » et des pertes de plusieurs millions de dinars tunisiens. La source judiciaire tunisienne a démenti ces affirmations et assuré que « les vols de voitures signalés n’ont connu aucune augmentation notable ces derniers mois ». Les pick-up Mitsubishi assemblés en Tunisie coûtent près de 45.000 dinars tunisiens, soit près de 25.000 euros l’unité et sont revendus en Algérie pour moins de 4.000 euros (400.000 dinars algériens), selon Echourouq.

H. Barti – Le Quotidien d’Oran – dimanche 6 janvier 2008

Les autorités judiciaires tunisiennes ont admis, vendredi, l’existence d’un trafic de voitures volées en Tunisie mais nié catégoriquement l’existence, évoquée par la presse tunisienne, d’un vaste réseau transfrontalier opérant au profit de contrebandiers et de groupes terroristes activant dans le sud de l’Algérie. Un démenti qui intervient au lendemain de la publication jeudi par le journal tunisien Echourouq, d’une information faisant état de l’acheminement à partir du sol tunisien vers l’Algérie et la Libye de voitures volées de type 4X4 par un réseau de contrebande aux ramifications internationales.

« Les enquêtes menées par les services de police et les instances judiciaires concernent des cas individuels habituels et il n’existe pas de liens prouvés entre le vol ou la contrebande de voitures (en Tunisie) avec des activités terroristes à l’étranger », ont indiqué à l’AFP des sources judiciaires. Cette source démentait ainsi l’existence d’un réseau trans-maghrébin spécialisé dans le trafic de voitures volées, essentiellement des pick-up de type Mitsubishi, mais aussi des 4X4 de luxe et des voitures de fabrication allemande écoulés vers des repaires de gangs criminels et de terroristes dans le sud désertique de l’Algérie et de la Libye. Echourouq cite une affaire qui a été instruite dernièrement par le Tribunal de première instance de Tunis, dans laquelle sont mis en cause plusieurs individus dont une femme. Cette dernière précise la même source, est utilisée comme appât pour attirer ses victimes, des propriétaires de voitures de luxe de type 4X4 vers des endroits isolés de la banlieue de la capitale Tunis, avant que des complices n’interviennent, usant souvent de moyens violents pour dépouiller l’automobiliste de son véhicule. Une arnaque classique, qui repose selon le journal sur l’apport de réseaux de personnes habitant les zones frontalières qui jouent le rôle d’intermédiaires avec des agents véreux de la douane pour faciliter l’acheminement de ces véhicules volés vers l’Algérie et la Libye.

Le journal mentionnait aussi dans sa même édition de jeudi, des ramifications en Europe (France, Italie, Portugal). La bande, qui aurait bénéficié de complicités à l’intérieur de services de la douane et de la sécurité tunisiens, selon Echourouq, a acheminé en 2007 plus 150 véhicules Mitsubishi et autres types de voitures tout-terrain adaptés au relief saharien. Les véhicules, volés, détournés ou loués avec de faux papiers d’identité, sont conduits avec de fausses plaques minéralogiques vers les « zones de trafic en tout genre et d’activités terroristes », selon Echourouq.

Certaines compagnies d’assurance ont noté « une augmentation importante de vols de pick-up et voitures 4X4 » et des pertes de plusieurs millions de dinars tunisiens. La source judiciaire tunisienne a démenti ces affirmations et assuré que « les vols de voitures signalés n’ont connu aucune augmentation notable ces derniers mois ». Les pick-up Mitsubishi assemblés en Tunisie coûtent près de 45.000 dinars tunisiens, soit près de 25.000 euros l’unité et sont revendus en Algérie pour moins de 4.000 euros (400.000 dinars algériens), selon Echourouq.

H. Barti – Le Quotidien d’Oran – dimanche 6 janvier 2008

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