Ils revêtent des apparences diverses et variées, allant du simple bout de ferraille monté sur un ressort jusqu’à l’humanoïde hyper ressemblant et à qui il ne manquerait plus que les émotions. Tous ont, sous leur peau synthétique ou non, des circuits imprimés construits minutieusement par des scientifiques désireux de jouer à Dieu.

Les robots existent depuis des millénaires, de tous temps les hommes ont voulu créer des machines pour effectuer leurs travaux trop éreintants, une aide utile pour les tâches qui les incombent. Au Japon, de plus en plus de recherches visent à améliorer la vie des citoyens par le biais de ces automates. Ils permettent, entre autre, à des handicapés de remarcher par le biais d’exosquelettes ou bien de soulever des personnes âgées afin de les aliter. En Corée du Sud, autre bastion de la robotique après l’archipel nippon, les robots vont servir dans les prisons. L’initiative vient du professeur Lee Bark Chul de l’université de Kyonggi, et vise à équiper le pénitencier de Pohang au sud-est de Séoul. Le projet, d’une valeur de 648000 euros, est pour l’instant une expérimentation. Les gardes, en chair et en os, seront aidés par des robots d’une hauteur d’1,5 mètre, d’un poids de 70kg, munis de 4 roues, d’yeux ovales, d’une carapace blanche et ayant un air amical.

Ils serviront notamment pour les rondes de nuits ou encore pour donner l’alerte lorsqu’ils apercevront des gestes déplacés telles que des tentatives de suicides ou des manifestations violentes.

Tachons qu’ils restent infaillibles et qu’ils ne puissent pas être déviés de leur mission, car les robots ne sont pas exempts de tout défaut comme le montre cet autre fait divers.

Dans une école de Corée, et oui encore, des robots servent à retransmettre les cours d’assistants en langue étrangères. Ces professeurs intérimaires, sans quitter leur pays d’origine, peuvent ainsi donner cours aux élèves.

Les robots servent ici seulement comme des réceptacles, cela évite également aux instituteurs d’éviter des classes trop bruyantes, trop chahutantes et de ne pas se faire enfermer dans le placard à balais par des émeutiers juvéniles.

Des petits hackers en couche culotte ont réussi à pirater ces robots afin qu’ils … dansent le tango. Une petite blague mais qui montrent qu’un robot ne sera jamais un humain. Robot, un mot signifiant « travail », sa raison d’être est d’effectuer sa mission sans raison.


Contrairement à ces morceaux de plaques de métal, de vis, d’écrous, les humains sont doués de réflexion, dans la plus part des cas, et ne peuvent donc pas se faire pirater l’esprit sauf, peut-être, par des gourous très persuasifs.