Il est très important d’être sûr de la fraîcheur des produits alimentaires que nous consommons et d’avoir des indicateurs performants pour éviter au maximum les risques éventuels d’intoxication alimentaire. De nouvelles  puces fraîcheur  normalisées vont bientôt revenir  dans les rayons alimentaires  et cela à la grande satisfaction des consommateurs.

Les puces fraîcheur sont des étiquettes auto-adhésives de forme ronde ou carrée ou de mini-boîtiers électroniques qui permettent de suivre la température des produits alimentaires dits sensibles tels que la viande, la charcuterie, les laitages, les fromages ainsi que les produits de santé comme les vaccins ou les poches de sang qui doivent être conservés à une température bien précise.

Déjà apparues dans les rayons sur les produits alimentaires en 2004, elles n’étaient pas suffisamment fiables et n’avaient de ce fait aucune efficacité sur le constat d’une rupture dans la chaîne du froid d’un produit depuis sa fabrication jusqu’à sa mise en vente. De ce fait, les professionnels de l’agroalimentaire ne les utilisaient pratiquement pas.

Or on sait que de nombreux aliments frais doivent être conservés entre – 4° C et 8° ou bien encore que des produits congelés doivent avoir une tempérante constante entre – 18° C et – 30° C, pour éviter que des bactéries alimentaires se multiplient et mettent en danger la vie des consommateurs.

Grâce à ces nouvelles puces fraîcheur spécifiquement adaptées qui vont devoir répondre avant leur mise sur le marché  à une norme française Afnor, il sera possible de vérifier que la chaîne du froid a bien été respectée à tous les stades de l’élaboration d’un produit, aussi bien au niveau de la fabrication que du transport ou du stockage.

L’objectif est avant tout d’améliorer la sécurité sanitaire des aliments et d’être un gage de qualité auprès des consommateurs. L’essentiel étant bien que ces puces fraîcheurs transmettent des messages clairs et compréhensibles pour les clients, car si ce dispositif indique que la chaîne du froid a été rompue à un certain moment de la vie d’un produit, faut-il encore que ce dernier puisse décrypter de façon claire ce message transmis par la puce fraîcheur.