Des proches de Ingrid Betancourt libérés…

Les FARC ont annoncé la libération de 3 otages, dont la meilleure amie de Madame Betancourt.
Est-ce là un signe fort en direction de ceux qui restent mobilisés pour la libération d’Ingrid Betancourt ? Probablement.
Parmi les 45 otages, les FARC ont décidé de libérer la meilleure amie de Betancourt, à savoir Clara Rojas, qui aurait été la vice-présidente en cas de victoire d’Ingrid Betancourt aux présidentielles de 2002. Les deux femmes avaient été enlevées en même temps.

Clara Rojas sera, ou plutôt serait libérée avec son fils, ainsi que Consuelo Gonzalez, une parlementaire retenue prisonnière depuis 2001. Les FARC assurent que l’ordre de libération a été donné, mais aucune précision n’est apportée. Aucun lieu, aucune date.

Selon les FARC, cette libération est un signe de remerciement envers Hugo Chavez, pour ses tentatives de négociation et de médiation, mises à mal par Alvaro Uribe. Le communiqué est d’ailleurs très vif à l’égard du président colombien, accusé d’empêcher les négociations d’avancer et de ne pas vouloir d’accord humanitaire.

Nicolas Sarkozy avait souhaité voir Ingrid Betancourt parmi les siens pour les fêtes de Noël, espérons que les FARC exaucent ce vœu pieux, mais rien n’est moins sûr, et ce même si la libération des 3 otages se déroule bien.

Une chose est sûre, les FARC n’ont pas choisi Clara Rojas par hasard. Faut-il le prendre comme un message qui dirait « nous pouvons la libérer demain ou la garder encore 10 ans si nous n’obtenons pas ce que nous voulons » ?
Ce serait alors une invitation à Nicolas Sarkozy ?

Une réflexion sur « Des proches de Ingrid Betancourt libérés… »

  1. Action, réaction ! À Paris, la Fédération des comités de soutien à Ingrid Betancourt a qualifié d’excellente nouvelle l’annonce de la libération de Clara Rojas. Quant à la famille d’Ingrid, sa mère demande aux FARC d’aussi penser à sa fille : « Qu’ils prennent en compte le fait que ma fille souffre tellement. Qu’ils fassent quelque chose pour Ingrid ». Quant au fils d’Ingrid, Lorenzo Delloye, il a salué sur VTV (télévision publique vénézuélienne) le pas vers un accord humanitaire de la guérilla et souligné le rôle très important du Venezuela : « Désormais, le gouvernement de Colombie doit répondre favorablement ».

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