La science cognitive est parvenue à mettre en évidence, lors de différentes expériences, que la pensée d'un handicapé pouvait commander un ordinateur et obtenir la frappe de 15 lettres à la minute s'affichant sur un écran.

Cela semble peu, et ce n'est pas le reflet de la puissance réelle de la pensée : ce sont juste les chercheurs qui sont encore incapables de mettre actuellement au point des outils performants et suffisamment sensibles ou subtils pour rendre compte des possibilités de l'onde mentale. 

"« À quoi pensez-vous ? » Posez cette question à différentes personnes et la majorité vous répondront qu’elles ne savent pas. Voilà, elles ne savent pas, elles ne font jamais attention à ce qui va et vient en elles. Du matin au soir elles sont traversées par toutes sortes de pensées et de sentiments, mais cela se fait comme malgré elles, en dehors d’elles.

Les forces psychiques sont maintenant décrites comme des ondes, des forces ou des courants qui soufflent chacun dans des directions distinctes au sein d'un astral commun hors de portée de nos sens, s'engouffrant comme des vents dans les voiles invisibles de nos vies et nous entraînant vers des rivages inconnus, ce vers quoi elles tendent exactement, ou l'attirant à nous.

Elles font partie des manifestations les plus subtiles de l'énergie déjà présente tout autour de nous, dans les choses, les gens, les situations, et évidemment notre corps, et dont nous ne cessons jamais d'expérimenter les deux pôles ou polarités, les deux facettes : le flux et le reflux, le positif et le négatif, le haut et le bas, l'intérieur et l'extérieur, le visible et l'invisible, le masculin et le féminin, peu importe comment vous les nommez.

L'existence de la pensée ne reflète plus, au niveau scientifique, simplement des opérations purement mentales, habituellement confinées dans le travail d'un organe (cerveau), et réservées aux seules performances intellectuelles.

Le cerveau a été étudié comme un organe émetteur-récepteur d'ondes particulières rendues visibles, et identifiées selon des phases précises et reproductibles.

Ainsi, le sommeil n'est pas ce bloc solide et continu qu'on imagine étant enfant : il est constitué de plusieurs de ces phases que le cerveau traverse plus d'une fois lors de la vie nocturne et à notre insu.

Si nos nuits sont si différentes de nos jours, c'est en raison de la prédominance de certaines phases ou fréquences électriques dans le cerveau succédant à l'endormissement.

La méditation permet de se placer volontairement dans plusieurs de ces phases intéressantes, et dans d'autres bien moins connues des chercheurs, plutôt que de manière fortuite comme au cours de la journée.

Notre conscience s'en trouve sensiblement améliorée et les phénomènes vécus sont considérés comme étant moins séparés les uns des autres ;  l'existence est ressentie moins fragmentée qu'aux niveaux des sens et de la conscience ordinaire, la manifestation d'un réservoir d'énergie prenant sa source dans la structure atomique du monde apparaît nettement, ce qui permet d'élargir la sensation d'un univers resté étroit au sein d'une conscience mentale manipulant simplement des concepts.

 

Tous les organismes vivants émettent des ondes, et en reçoivent, à commencer par la cellule.

La plus élaborée d'entre elles, la cellule nerveuse, ou neurone pour le cerveau, communique avec ses semblables grâce à des décharges électriques puissantes à travers ses synapses.

Le tapis de cellules d'un organe, plus ou moins congruent, offre donc une sensibilité ou réceptivité particulière à une sorte d'onde ou fréquence associée à cet organe : cette découverte rejoint les connaissances de la Tradition millénaire chinoise, dont l'acupuncture constitue l'aspect le plus connu en occident.

A l'échelle des régions cérébrales, l'électro-magnétisme n'est pas absent et joue constamment son rôle d'aimant entre 6 et 9 hertz. Une des conséquences de cet électro-magnétisme sont les phénomènes de résonance et ondes radios.

La zone de Schumann, décrite comme une cavité de résonance au sein de l'ionosphère, partie supérieure de l'atmosphère en relation avec la magnétosphère terrestre, correspond justement aux ondes alpha du cerveau : entre 6 et 9 hertz.

Tous les organismes dits-vivants (matière animée) sont compris dans ces fréquences sur Terre.  

Nous savons que les planètes émettent également des ondes radios par exemple… Ces manifestations diverses du phénomène ondulatoire unique et universel sont des déclinaisons naturelles de la structure atomique des corps à l'échelle universelle.

Il a été rendu également visible le fait que l'on pouvait induire sur une partie du corps, par le biais d'ondes courtes, les mêmes effets qu'imprime à cet endroit une substance chimique ! Plan « terrestre ou physique » et « ondes » ne sont pas donc pas séparés, mais les deux facettes d'un même objet interconnectées dans l'espace !

 

Alors, certains sont allés encore plus loin : ils ont vu une manifestation de la loi d'attraction, qui régit déjà le sort de tous les corps ou objets dans l'espace universel et sur notre planète, au sein même de la vie faussement appelée psychique.

 

Cette manifestation de l'énergie au niveau de l'esprit revêt de nombreuses formes distinctes : chaque pensée possédant sa vibration au sein de cet astral, elle émet semblablement à un rayon sur une fréquence propre ou une longueur d'onde particulière dans l'environnement proche ou lointain comme au sein d'un éther.

Chaque onde a la particularité de rester liée à sa source : chaque pensée nous attire donc la même « boule » ou manifestation d'énergie de la part des autres en l'amplifiant (résonance).

Comme les vagues sont toutes différentes à la surface de l'eau, nous percevons naturellement le mouvement plutôt que la profondeur, le calme (force) et l'unité de l'océan qui dort au dessous : nos sens ne recueillant que l'écume des faits. 

Depuis longtemps, dans l'Hindouisme, la pensée est décrite comme le véhicule d'une énergie qui déroule ses manifestations sur le plan physique : les sens ne peuvant repérer que des formes finies sans en distinguer la source, car ils vibrent à des échelles inférieures.

Toute la matière vibre, elle ne constitue absolument pas un bloc solide :  les particules qui en composent les briques (les atomes) s'agitent au sein d'un univers complétement dépourvu de densité où la matière, telle que nous la connaissons avec nos sens, est absente, et ou les lois qui s'appliquent sont celles de l'énergie.

La différence entre nos perceptions solides ou tridimensionnelles des objets qui nous entourent et leur réalité atomique véritable, découle de nos propres interactions avec ce champ énergétique profond et discret, mais dont les savants ont appris à soutirer la puissance nucléaire : chaque fois que vous entrez en contact avec un corps quelconque autour de vous, vous échangez de l'énergie. Vous en perdez ou en gagnez selon le cas, comme s'il s'agissait d'un courant électrique voyageant entre deux cellules. 

C'est aussi comme lorsque deux nuages se rencontrent dans le ciel : ils se mélangent puis se séparent. Ici, il s'agit de nuages d'ELECTRONS !

La continuité et la solidité du monde terrestre n'existent que dans notre imagination, laquelle est alimentée par les sens incapables de détecter les niveaux d'énergie et d'information qui forment l'océan sous-jacent à chaque pic ou vague qui émerge sur le plan physique. Ces pics sont comme des points plus intenses du champ total.

La vie restera donc définitivement fermée à celui qui cherche à la saisir à travers les seules manifestations accessibles aux sens,sans regarder en lui-même : au-delà même de ses premières formes-pensées, dans la profondeur de l'Etre auquel son attention lui donne accès à un univers sans frontières.