C’est un labyrinthe qui se prélasse dans les méandres de l’esprit. Une fascination, un envoûtement de sensations qui se mélangent au plaisir de la plume.
C’est un délice que de jongler avec les mots. Fureur ou apaisement ? Difficultés ou remords ? Il sont tout à la fois : un refuge et/ou un exutoire, une confession et/ou des secrets toujours inavoués, une effervescence savoureuse. L’esprit n’est que jouissance quand la main les font danser sur une feuille.
Rien ne peut les faire taire, pas même le brouhaha qui règne dans ce café en ce jour glacial et ensoleillé. Les rayons lumineux que le soleil dégage sont comme un jet euphorisant.
Ce soleil, même hivernal, est une invitation à l’amour. Il est indispensable à notre équilibre nerveux mais aussi à toutes nos fonctions vitales et à celles de notre coeur, ce moteur de l’amour qui a fait couler tant d’encre, de larmes et de sang depuis que l’individu s’est senti happé par la passion.
Je laisse de côté, aujourd’hui, les guerres, les histoires politiques, les ragots, la cupidité humaine. Le printemps n’est pas loin… Tout va revivre, reprendre sa place … ou changer de forme.
J’observe ces hommes, ils sont beaux. Enfin, je les trouve beaux avec leur façon maladroite de vous aborder. C’est probablement l’irrationnalité de l’envoûtement visuel. Ils sont puissants et en même temps, il y a en eux une vague fragilité de leur enfance perdue qui me trouble et que je sens dans leur regard. Entre leur force et notre douceur, c’est une histoire de vases communicants qui me plaît et toujours m’interpellera. Je suis féminine dans le sens le plus large de son terme. La certitude n’a plus sa place. Ne restent que des pensées douillettes et sensuelles qui ouvrent les portes. Qu’il y ait encore beaucoup de jours comme celui-ci qui pousse l’esprit vers l’amour.
Tant que le coeur battra la chamade, nous serons saufs. Tant que nous aimerons les hommes pour ce qu’ils sont sans toujours chercher à ce qu’ils soient autrement, l’espoir sera présent. Après, ce sera une histoire de conscience individuelle éclairée.
[b]Quelle joliesse! mine de rien c’est un hymne ![/b]
très bien écrit! Est ce de vous?
Votre question m’a fait sourire. Oui, c’est bien de moi. Et j’en écris un autre sur le même sujet (enfin, presque le même).
Excusez moi mais je me méfie toujours des copié collé et des gens qui écrivent si bien!
Alors,félicitations!
Je comprends votre méfiance. J’ai ce défaut, moi, de faire confiance… Mais tant de plagiats, de copier-coller, de faux… Effectivement, cela s’appelle, je crois, de l’escroquerie, non ? Preuve d’une grande pauvreté de l’esprit ?