En ces périodes de crise, les chercheurs rivalisent d’ingéniosité, pour trouver des méthodes alternatives au pétrole toujours plus onéreux, pour créer des biocarburants…
De nombreux procédés ont été essayés, tels que ceux qui permettaient d’en produire à partir de matières végétales dites alimentaires, telles que l’huile de colza, de tournesol, ou encore de certaines céréales ; il s’agissait là de la "première génération", la "seconde génération" utilisait la biomasse lignocellulosique issue de la paille et du bois.
En ce qui concerne la "troisième génération" les chercheurs seraient très enthousiastes, car là, on "tirerait" un biokérosène ou un biodiesel, à partir de microalgues…
Celles-ci dites lipidiques, seraient très riches en huile.
Elles pousseraient naturellement dans le milieu aquatique en mode "autotrophe", c’est à dire avec comme seuls besoins, de l’eau, de la lumière solaire, et du CO².
Rien ne s’oppose non plus que ces microalgues prolifèrent en milieu "hétérotrope", ou en absence totale de lumière, et alimentées alors en sucre.
On dénombre déjà plus de 300 sortes de microalgues, susceptibles dans certaines conditions de culture d’accumuler des lipides de type triglycérides, à hauteur de 80% de leur matière sèche !
Elles s’avèrent donc déjà très riches en huile…
Avantages de la culture des microalgues :
1- Elles sont cultivées exclusivement sur des plans d’eau, et ne viennent ainsi pas concurrencer les cultures terrestres de type agricole.
2- Leur rendement en biomasse ramené à l’hectare et leur teneur en huile, sont de 6 à 20 fois plus importants, que celles du colza ou même du palmier dit à "huile", selon Daphné Lorne, ingénieur économiste à IFP Energies Nouvelles.
3- Les microalgues nécessitant de grandes quantités de CO² pour leur croissance, celui-ci pourrait-être recyclées par des centrales thermiques ou des usines.
4- Enfin la biomasse "algale" permet de produire des produits annexes comme des oligo-éléments, vitamines ou encore protéines, pouvant servir dans les secteurs de la pharmacie, de l’agroalimentaire, ou de la cosmétique.
Comment les produire à grande échelle ?:
– Dans des bassins en plein air, ou encore dans des tubes transparents (photobioréacteurs)
– Ensuite l’extraction de l’huile se fait soit par centrifugation, par traitement thermique, ou traitement par solvants.
– La conversion en biocarburant se fait ensuite de la même manière que pour les huiles végétales de type classique :
1- Par la transestérification, qui avec du méthanol ou éthanol, fait réagir l’huile et donne un "ester d’huile algale" pratiquement identique à celui produit avec d’autres types d’huile végétales. Le produit fini peut alors sous certaines proportions être mélangé à un gazole classique.
2- Par l’hydrogénation catalytique, qui utilise l’hydrogène pour faire réagir l’huile, puis d’un "hydrocraquage", qui permet alors d’obtenir un hydrocarbure pouvant être mélangé à du gazole et même du kérosène, mais en quantité nettement plus importantes.
Toutefois, la production des microalgues reste marginale et réservée à l’heure actuelle à petite échelle dans le secteur de la chimie…
Espérons que si le procédé est aussi fiable que semblent l’affirmer certains scientifiques, la production connaitra dans un avenir proche un réel essor.
[b]C’est pour ça qu’ils investissent!
Unilever investit plus de 100 millions d’euros dans l’huile de palme
L’Usine Nouvelle – il y a 1 jour
Le groupe anglo-néerlandais de l’agroalimentaire et des cosmétiques va améliorer une usine de transformation d’huile de palme en Indonésie
on peut se demander ce qu’ils ont dans le crâne![/b]
Ce procédé a été mis au point aux US .
C’est un procédé élégant qui permet derecycler
par photochimie biologique le CO2 en carburant.
Ce qu’ils ont dans le crâne ? Uniquement la soif de profit !!!
Peut importe les conséquences…
Amitiés