Influencé par un programme qui fonctionne à merveille en Europe, le gouvernement aimerait bien instauré une piquerie légale à Montréal. Les objectifs sont simples : offrir aux toxicomanes un lieu d’injection supervisé (LIS) c’est-à-dire un endroit où l’on distribuera des seringues stériles pour des raisons d’hygiène et bien sûr pour stopper la prolifération du VIH et de l’hépatite C. dans ces centres subventionnés par l’État, le personnel supervisera les injections. Ce qui permettra d’empêcher les surdoses mortelles. Aussi, ceux qui désirent s’en sortir seront diriger vers les services appropriés.
En résumé, On offrira aux toxicomanes des endroits sécuritaires pour consommer. D’un point de vue rationnel, ce service offert aux junkies peu paraître ahurissant. En effet, utiliser nos fonds publics, nos impôts et nos taxes pour permettre aux drogués de se droguer en tout sécurité. L’ouverture de ces LIS pourrait banaliser la consommation de drogues, nous faire croire qu’il est normal d’être toxicomanes dans la société d’aujourd’hui.
Malheureusement, les drogués sont des malades, ils souffrent de leur dépendance. Le gouvernement doit les aider de la même façon qu’il aide les gens qui souffrent de problèmes de jeux, d’alcoolisme ou de dépression. Aussi, cette subvention est nécessaire pour la protection de tous citoyens. Plusieurs seringues souillées sont trouvées par des enfants dans leur quartier. Si une piquerie légale existait à Montréal le nombre de seringues abandonnées diminuerait et ce, pour le bien de la population.
De plus, je concède que l’héroïne et la cocaïne coûtent les yeux de la tête et que le junkie qui a les moyens de s’offrir ses drogues, pourrait au moins s’acheter sa propre seringue et une boîte de condom! L’organisme visé pour accueillir cette première piquerie supervisée au Québec est Cactus.
L’organisme Cactus à Montréal dans le centre sud est situé sur la rue Saint-hubert. Depuis plusieurs années déjà, c’est un lieu d’échange de seringues. L’endroit est stratégiquement bien placé puisqu’il est situé dans un espace problématique où les gens se droguaient dans les ruelles. L’idée était bonne, la stratégie bien pensée, mais le problème à Montréal c’est qu’il y a plus de cocaïnomanes que d’héroïnomanes.
Les cocaïnomanes ont besoins de leur dose plus souvent, jusqu’à quarante fois par jour, ce qui entraînerait la congestion des piqueries. Aussi, la cohabitation des héroïnomanes et des cocaïnomanes serait difficile, il faudrait donc prévoir deux salles différentes. De plus, les utilisateurs de drogues injectables (UDI) bénéficieraient de clauses juridiques spéciales qui empêcheraient leur arrestation lorsque qu’ils arrivent avec leurs petits sachets avant de recevoir leurs seringues stériles. Finalement, ce projet d’ouvrir un LIS a été refusé par notre ministre de la santé au Québec : Dr Yves Bolduc en août 2008. Tout ce qui manque, c’est l’appuie de la population.
La société doit d’abord accepter l’implantation des piqueriez supervisées. Rappelez-vous que les toxicomanes sont malades, ce projet pourrait réussir à joindre les plus vulnérables et leur offrir des traitements et un environnement sécuritaire. Si vous avez des suggestions pour le ministre de la santé, Dr Yves Bolduc, il est sur facebook. Vous pouvez aussi le rejoindre à l’adresse suivante : http://www.plq.org/bolduc. Pour d’autres infos : http://les7duquebec.wordpress.com/2008/09/03/yves-bolduc-piquerie-plq-pc/http://planete.qc.ca/chroniques/imprimer.php?planete_no_chronique=49883http://www.angelfire.com/fl5/chrysantheme/clindoeil/0212.html Barbara Doyle180 d’AvignonAlma, Qc G8B 7M4