Depuis toujours, certains métiers sont mieux vus ou considérés que d’autres. À vrai dire, certaines professions dégagent un certain prestige alors que d’autres sont plus ou moins banalisées. Lorsqu’on parle des éducatrices à l’enfance, elles sont très souvent associées à de simples personnes qui gardent et amusent les jeunes. Cependant, de grandes charges découlent de ce type d’emploi.  En effet, les éducatrices ont de très grandes responsabilités vis-à-vis les enfants qui leur sont confiés, et les parents s’attendent à un service de qualité de leur part. Voir au bien-être de chaque jeune est une tâche quotidienne pour elles. Elles ne font pas seulement garder et amuser les jeunes, elles les éduquent, les soignent, les dorlotent et se soucient chaque jour de leur développement.

Elles sont, pour la plupart des enfants, des secondes mères. On peut se demander ce que les parents deviendraient sans ces éducatrices dévouées? En effet, ceux-ci leur confient leur progéniture et leur font totalement confiance. Elles occupent une place indispensable dans le quotidien de ces parents, mais aussi pour notre société, car elles ont un rôle à jouer dans le développement des tout-petits.

Elles méritent un grand respect, car derrière chaque éducatrice dans un centre de la petite enfance se cache une diplômée de trois ans d’études collégiales. En comparaison, elles devraient avoir le même prestige et la même considération que les métiers de policiers, ambulanciers ou infirmières. Il est évident qu’elles ne sauvent pas de vies au quotidien, mais elles ont le devoir de donner le maximum d’attention à chacun des jeunes dont elles sont responsables. On dit souvent que tout se joue entre zéro et cinq ans!

Je crois donc qu’elles méritent leurs revendications salariales ainsi qu’au niveau des vacances, puisque le métier d’éducatrice à l’enfance est un emploi important au sein de notre société, et certainement très exigeant et épuisant. Pour ceux qui doutent de leur implication sociale et trouvent qu’elles en demandent trop, essayez de vous imaginer, pendant quelques minutes, vous occuper d’une bande d’enfants de zéro à quatre ans pendant une journée entière.