De nombreuses familles possèdent des animaux de compagnie et cela pour le plaisir des petits et des grands et très souvent la perte de cet animal est toujours très douloureuse dans la mesure où il nous a accompagné tout une partie de notre vie et que sa disparition est parfois  très difficile à vivre.

Faut-il pour autant les considérer comme des personnes et leur offrir des obsèques identiques ?  C’est la question qui m’interpelle face au développement des services mis à la disposition des particuliers pour la fin de vie de leur animal.

Depuis quelques années, les obsèques pour animaux se développent et de nombreuses entreprises de pompes funèbres spécialisées, proposent pour les animaux de compagnie décédés des services pratiquement identiques à ceux pratiqués pour les personnes.

 

La réglementation concernant l’enterrement des animaux domestiques, est strictement réglementé et dépend des articles du Code rural. Il y a soit la possibilité de l’enterrer dans son jardin, à condition qu’il pèse moins de 40 kg, que la profondeur du trou soit au minimum d’1,20m et que le corps soit recouvert de chaux.

 

L’animal peut aussi être enterré dans des cimetières prévus à cet effet, il en existe une dizaine en France, dont le plus connu se trouve à Asnières sur Seine.

Enfin, il est aussi possible de laisser purement et simplement le corps au vétérinaire qui s’occupe de la dépouille.

 

Tout comme pour les individus, l’incinération est  possible et dans ce cas là, il est permis en cas d’incinération individuelle de conserver les cendres dans une urne.

 

Quelle que soit la solution choisie, cela permet à chacun de faire son deuil, mais il faut savoir que tout cela a un coût.

Si les inhumations se font à partir de 70 €, pour les incinérations il faut compter en moyenne de 50 à 250 €. C’est bien moins cher que pour les personnes, mais si vous désirez acquérir une pierre tombale et y mettre une stèle, cela risque d’augmenter considérablement la facture.

 

Libre à chacun bien sûr de faire le choix qui lui semble bon pour honorer son animal à la fin de sa vie, mais il faut tout de même savoir que même si ce sont des êtres vivants, ce ne sont avant tout que des animaux.