Le dernier Conseil municipal d'Aulnay-sous-Bois a vu, après la lecture d'un communiqué du député Gérard Gaudron, le départ de tous les élus de l'opposition. Ce fait est exceptionnel, il évoque le départ des députés socialistes lors du débat sur le droit d'amendement à l'Assemblée nationale. Mêmes causes, mêmes effets ?

Le Mouvement Démocrate n'ayant pas obtenu d'élus au Conseil municipal, nous ne pouvons que nous baser sur ce que nous constatons ou entendons ça et là. Dès lors, je ne pourrai mon point de vue sur le fonctionnement des commissions municipales.

Sur le CMMP de la rue de Mitry, je suis favorable, comme tout le monde, à une solution qui permette la dépollution du site le plus rapidement possible tout en assurant la plus grande sécurité au voisinage. Néanmoins, il ne faut confondre vitesse et précipitation. La solution envisagée est très séduisante, mais son montage me paraît fortement risquée notamment en cas de conditions météorologiques exceptionnelles comme la tempête de 1999.

S'il y a une chose qu'on ne peut reprocher à la précédente majorité, c'est le budget de la ville. Il manquait certes d'ambition mais il était bien géré. Or, avec l'actuelle majorité, la masse salariale augmente de 6% sans compter les petits à-côté. Certes, Gérard Ségura veut montrer qu'il est le nouveau patron de la ville en faisant beaucoup de choses ici, là et ailleurs, mais il faut avoir une vision d'ensemble à long terme en tenant compte de la crise économique qui affectera notre ville, comme la planète, jusqu'en 2010-2011.

Enfin, sur la démarche même des élus de l'opposition, je constate qu'elle résulte d'un même ras-le-bol que celui des députés socialistes. Il est fort à parier que la réponse soit strictement la même. Et donc, un coup d'épée dans l'eau.

On aurait pu espérer de la nouvelle majorité, qui vantait la démocratie participative, une nouvelle manière de gérer la ville en essayant d'associer le plus grand nombre aux décisions. Il semblerait qu'on s'achemine vers une démocratie exclusive.

Le dernier Conseil municipal d'Aulnay-sous-Bois a vu, après la lecture d'un communiqué du député Gérard Gaudron, le départ de tous les élus de l'opposition. Ce fait est exceptionnel, il évoque le départ des députés socialistes lors du débat sur le droit d'amendement à l'Assemblée nationale. Mêmes causes, mêmes effets ?

Le Mouvement Démocrate n'ayant pas obtenu d'élus au Conseil municipal, nous ne pouvons que nous baser sur ce que nous constatons ou entendons ça et là. Dès lors, je ne pourrai mon point de vue sur le fonctionnement des commissions municipales.

Sur le CMMP de la rue de Mitry, je suis favorable, comme tout le monde, à une solution qui permette la dépollution du site le plus rapidement possible tout en assurant la plus grande sécurité au voisinage. Néanmoins, il ne faut confondre vitesse et précipitation. La solution envisagée est très séduisante, mais son montage me paraît fortement risquée notamment en cas de conditions météorologiques exceptionnelles comme la tempête de 1999.

S'il y a une chose qu'on ne peut reprocher à la précédente majorité, c'est le budget de la ville. Il manquait certes d'ambition mais il était bien géré. Or, avec l'actuelle majorité, la masse salariale augmente de 6% sans compter les petits à-côté. Certes, Gérard Ségura veut montrer qu'il est le nouveau patron de la ville en faisant beaucoup de choses ici, là et ailleurs, mais il faut avoir une vision d'ensemble à long terme en tenant compte de la crise économique qui affectera notre ville, comme la planète, jusqu'en 2010-2011.

Enfin, sur la démarche même des élus de l'opposition, je constate qu'elle résulte d'un même ras-le-bol que celui des députés socialistes. Il est fort à parier que la réponse soit strictement la même. Et donc, un coup d'épée dans l'eau.

On aurait pu espérer de la nouvelle majorité, qui vantait la démocratie participative, une nouvelle manière de gérer la ville en essayant d'associer le plus grand nombre aux décisions. Il semblerait qu'on s'achemine vers une démocratie exclusive.

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