De l’espoir pour les chômeurs

Quand arrive l’heure du licenciement, bien souvent c’est le désespoir. Pourtant ça peut être le début d’une nouvelle aventure humaine passionnante.

Il existe de nombreux domaines qui ont besoin de personnel. L’un d’entre eux est la prise en charge des personnes âgées. Vous allez me dire que vous n’aimez pas les personnes âgées ? Peut-être préférez-vous les personnes handicapées ? Si ce n’est pas le cas, mieux vaut chercher un autre débouché.

Mais si vous avez une certaine affection pour elles, vous pouvez prendre soin d’une ou deux personnes à votre domicile.

Tout le monde a entendu parler des familles d’accueil pour les enfants, n’est-ce pas ? Et bien, il existe le même principe pour les adultes ayant besoin d’un accompagnement au quotidien.

L’Accueil Familial, ce dispositif peu connu, permet de répondre

  • aux besoins humains des personnes âgées ou handicapées

  • aux besoins de leur famille naturelle

  • aux besoins de la prise en charge sociale de ces personnes

  • au besoin de créer des emplois de proximité

Entrer dans une grande collectivité est souvent difficile pour les personnes dépendantes. Vous pouvez faire toute la différence en leur proposant une vie de famille dans une ambiance agréable. Bien sûr, il faut disposer d’une chambre (ou deux) disponible de 9 m2 minimum. Mais c’est surtout votre motivation qui fera de cet accueil une belle réussite humaine et solidaire.

Si possible, trouvez 2 autres familles dans votre lotissement, dans votre immeuble ou dans votre quartier et entamez ensemble les démarches. Vous pourrez ainsi partager votre expérience et au besoin vous remplacer réciproquement.

Pour cela il faut demander un agrément d’Accueillant Familial. La formation est assurée par le Département. Renseignez vous auprès de votre Conseil Général.

 

 

12 réflexions sur « De l’espoir pour les chômeurs »

  1. Voila une solution vraiment sociale et solidaire, tout en alliant l’économie possible des pays.

    Entre payer des chômeurs et payer lourdement le social pour les gens agés qui se font plumer par les maisons de retraite (dont la collectivité paye les compléments vu les prix et parfois les enfants ou petits enfants…).

    Les solutions existent mais ne profitent pas au système de rentabilité, mais plus au peuple. Donc des choix à prendre seul et ne pas attendre d’en haut.

    A voir le prix d’une maison de retraite vous pouvez trouver des solutions moins chères en hôtel avec services divers. Sauf pour les personnes dépendantes.

    Vous avez aussi des retraités qui se mettent ensemble désormais en colocation afin de se sécuriser sur divers plans. la crise et le manque offre des nouvelles possibilités réellement sociales. Dommage d’en arriver à ce stade par les manques précédents…

    PH

  2. Ce métier n’est pas plus difficile que des chambres d’hôtes ou de restauration. Il permet de travailler chez soi et éventuellement de s’installer à la campagne pour ceux qui le désirent. Il est apprécié par les parents qui souhaitent s’occuper de leurs enfants tout en travaillant chez eux. Pour certains enfants ils trouvent les grands-parents qu’ils n’ont jamais eus. Evidemment, il faut que ça plaise.

  3. Une grande maison, trouver quelques personnes agées qui désirent une assistance et une présence, et voila une solution sociale qui donne un trvail et un toit à un sans emploi. trois personnes agées coutent au minimum 6000 euros par mois dans une maison (minimum), entre location de maison et un salaire chacun serait bien gagnant et la collectivité aussi. faut seulement être indépendant et savoir gérer. Apprécier aussi le contact et ne pas s’improviser.
    PH

  4. Il ne me reste plus qu’à déménager et trouver une maison de 120m² au même prix que mes 45,5m²… Et si possible à 100m de mon ancien logement…

  5. Mais non Eric, vous trouvez 3 personnes qui ensemble paieront une partie de colocation d’une maison commune à trouver dans laquelle l’aide aurait sa partie propre elle aussi, plus son salaire, cela serait positif pour tous. C’est le principe des maisons de retraite mais qui elles coûtent bien plus chères à tous collectivement et qui souvent sont organisées par des promoteurs immobiliers sous couvert de social vers les séniors. (Pourquoi un F1 avec cantine et quelques services coûtent plus chers collectivement, alors que le regroupement en collectif fait en principe baisser les coûts ? Un non sens commercial pour une entreprise…)
    PH

  6. Le revenu de base, la solution miracle ?
    mais comment pourrait-elle être appliquée ?
    tenez, si vous avez plus d’une heure devant vous:
    [url]http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0 [/url]

    et sans doute une mine de sujet pour de futurs articles… 🙂 😉 ;D ;D

  7. Le revenu de base a été envisagé déja bien avant la France par les experts américains, mais les lobbies politiques économiques financiers sont puissants chez eux derrières les études faites par les états selon les élections.
    Les spécialistes et les économistes comme les sociologues ont prouvé que cela serait la meilleure des choses et les pays seront obligés d’y passer à un moment.

    Tout homme même improductif à un coût pour le collectif. C’est le principe des retraités qui cotisent pendant l’activité et qui récupérent ensuite à un certains âge qui est seulement à généraliser, pour faire simple.

    Cela remettrait aussi de l’ordre dans tout ce qui coûte trés cher autour du social sans parler de l’insécurisation… chaque homme a quelques chose à apporter au collectif pour rappel, si le collectif le considère en retour.

    Aborder en France par Michel Rossar, mais qui pensaient souvent bien mais pas suivit par les siens ni trop exciter à se mouiller pour sa carrière…

    PH

  8. Philipus, des retraités en « colocation » qui emploierait une tierce personne pour leur prise en charge…
    Si j’adhère totalement au concept, il y a la législation, et ça c’est bien français, qui vient se greffer dessus qui complique les choses.
    Même si à la base la démarche part du bon sens, humain, logique, profitable, la législation rend le contexte non pas de « colocation » mais de prise en charge en collectivité, et ce même si le nombre de personnes devient restreint 2 à 3 personnes agées ou à mobilité réduite par exemple pour un employé, ce qui signifie un ratio optimal pour une attention « humaine »; il n’en demeure pas moins que la législation s’applique en tant que tel, même si elle s’eloigne du champ hospitalier ou de la maison de retraite et qu’elle favoriserait un emploi humain, perenne.
    A ce titre, un agrément spécifique contrôlé par l’ARS et formation professionnelle devient obligatoire, comptabilité, l’alimentation contrôlée avec traçabilité (en gros le système HACCP), assurance professionnelle, suivi médicalisé, infirmier même s’il n’est pas sur place doit être instauré…protocole à l’appui…et je passe tout l’administratif et tout cela au final à un coût qui devra se répercuter quelque part…c’est cela qui justifie ([b]faussement[/b]) le prix exhorbitant des maisons de retraites classique.

    Non déclarées, de telles communautés, au bout d’un moment attireraient l’attention et seraient pourchassées pour mise en danger, pratiques illégales peut être voire abus de confiance de personnes vulnérables…c’est malheureux mais la mentalité de la législation française n’est pas avant gardiste sur ce sujet….

    Quoique maintenant que cet article a le mérite d’exister sur C4N peut être qu’un jour…

  9. On s’éloigne du sujet, là. Restons dans les infos positives !
    C’est un vrai métier pour qui aime prendre soin des autres. Des infirmières et des aides-soignantes entre autre ont préféré travailler chez elles avec humanité plutôt qu’ailleurs où il y a souvent la notion de rentabilité. C’est un choix de vie et surtout de conception de la vie.
    On n’est pas dans une collectivité, mais dans une FAMILLE. Bien sûr qu’il faut de l’hygiène et et une alimentation équilibrée, c’est normal, mais rien de bien compliqué puisque vous le faites déjà pour vous, non ?
    Si ce métier vous tente, renseignez-vous auprès du conseil général de votre département (ou éventuellement du département d’accueil si vous envisagez de déménager). Et si cela ne vous concerne pas, il peut intéresser des personnes de votre entourage. Partagez les bonnes nouvelles (pas les mauvaises). Merci

  10. Julien
    Oui je suis d’accord il y a la législation, loin de moi l’idée d’inviter les amateurs. Mais sans tomber dans les structures lourdes médiacalisées ou la effectivement c’est quasiment l’hôpital de fin de vie malheureusement, il existe beaucoup de maisons de retraites qui sont plus souvent des immeubles avec une cantine et un service restreint. Ce sont d’ailleurs les médecins privés externes qui visitent les patients si besoin et en cas gravité direction l’hôpital. Donc entre quelques centaines de personnes agées sous un surveillant de nuit ou trois avec une personne de service, il y a de la réflexion a entreprendre niveaux des coûts et création des emplois « sérieux ». Maintenant des colocataires agés restent des gens libres et peuvent engager une personne sur le plan profesionnel tout aussi librement un employé, les générations nouvelles de séniors désirent le service et non spécialement une forme d’enfermement collectif. Les soins éventuels à domiciles sont moins coûteux que les structures pour la collectivité vu le coût d’une chambre d’hôpital à la journée…

    PH

Les commentaires sont fermés.