Il n’a pas fallu attendre très longtemps pour que la grogne gagne de nouvelles catégories. En effet, puisque les pêcheurs ont semble-t-il obtenu satisfaction, mais dont on ne sait rien de bon sur les modalités, les autres corporations haussent légitimement le ton.
Et voilà, que fleurissent de nouveau, les opérations escargots des routiers et taxis ou les blocages par les agriculteurs.
A vouloir donner à quelques-uns alors que le problème concerne tous les Français, Nicolas Sarkozy est désormais contraint de régler la question du pétrole cher, en sachant que d’une part les caisses de l’Etat sont désespérement vides, et qu’à force on va finir par trouver du pétrole et d’autre part, le prix du pétrole est totalement indépendant de la volonté de l’Etat. Quoique.
En France, la TIPP représente 400 % du prix de l’essence hors taxe, ce qui représente une part de 80 % du prix final. Cela a eu le mérite d’amortir la hausse du prix du baril pendant un certain temps. Ce n’est plus le cas.
Dès lors, se pose un dilemme. Le gouvernement peut trouver le moyen de réduire la fiscalité sur les énergies fossiles (et donc le pétrole), et le faire adopter à l’unanimité par nos partenaires européens. Les pays producteurs pourraient en profiter pour augmenter encore un peu plus les prix.
Mais, baisser la fiscalité est contraire aux engagements du Grenelle de l’environnement qui propose une taxe carbone, augmentant de fait le prix de l’essence.
Ainsi, il semble désormais urgent que le gouvernement s’attaque enfin à la réduction de la dette publique qui lui retire quasiment toute marge de manoeuvre. Aussi, il semble nécessaire de diversifier les ressources en diminuant le coût du travail et en pénalisant la consommation d’énergie fossiles.
Et si cette situation inextricable de cette troisième crise pétrolière n’était l’occasion rêvée pour faire entrer la France dans la quatrième révolution industrielle, celle de l’écologie.
Jérôme Charré
Il n’a pas fallu attendre très longtemps pour que la grogne gagne de nouvelles catégories. En effet, puisque les pêcheurs ont semble-t-il obtenu satisfaction, mais dont on ne sait rien de bon sur les modalités, les autres corporations haussent légitimement le ton.
Et voilà, que fleurissent de nouveau, les opérations escargots des routiers et taxis ou les blocages par les agriculteurs.
A vouloir donner à quelques-uns alors que le problème concerne tous les Français, Nicolas Sarkozy est désormais contraint de régler la question du pétrole cher, en sachant que d’une part les caisses de l’Etat sont désespérement vides, et qu’à force on va finir par trouver du pétrole et d’autre part, le prix du pétrole est totalement indépendant de la volonté de l’Etat. Quoique.
En France, la TIPP représente 400 % du prix de l’essence hors taxe, ce qui représente une part de 80 % du prix final. Cela a eu le mérite d’amortir la hausse du prix du baril pendant un certain temps. Ce n’est plus le cas.
Dès lors, se pose un dilemme. Le gouvernement peut trouver le moyen de réduire la fiscalité sur les énergies fossiles (et donc le pétrole), et le faire adopter à l’unanimité par nos partenaires européens. Les pays producteurs pourraient en profiter pour augmenter encore un peu plus les prix.
Mais, baisser la fiscalité est contraire aux engagements du Grenelle de l’environnement qui propose une taxe carbone, augmentant de fait le prix de l’essence.
Ainsi, il semble désormais urgent que le gouvernement s’attaque enfin à la réduction de la dette publique qui lui retire quasiment toute marge de manoeuvre. Aussi, il semble nécessaire de diversifier les ressources en diminuant le coût du travail et en pénalisant la consommation d’énergie fossiles.
Et si cette situation inextricable de cette troisième crise pétrolière n’était l’occasion rêvée pour faire entrer la France dans la quatrième révolution industrielle, celle de l’écologie.
Jérôme Charré
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