La viande de culture est arrivée, avec son lot de questions, d’incertitude et de méfiance.

La génétique permet, aujourd’hui, de produire de la viande animale à l’aide de cellules souche. Cette « viande »est, peut être, bonne au gout mais provient d’un être vivant sans âme, sans tète, sans existence. Les défenseurs des animaux vont être contents, demain on ferme les abattoirs ! si l’on continue sur cette voie, la science nous permettra un jour de ne plus manger du tout ce qui réglera le problème de la fin dans le monde, mais ne sauvera pas notre agriculture.


 L’agriculture de demain n’aura plus besoin de grands espaces pour y faire paître les troupeaux,  un laboratoire suffira. On construira d’énorme centre de stockage et on fabriquera pour nos supers marchés des barquettes d’entrecôtes, des chariots de gigots, des poulets sans tête et sans abats et des boudins composés de sang de culture et d’oignons « O.G.M ». Fini les vaccinations à la chaine, les animaux entassés dans des espaces trop étroits et des abattoirs servant à l’extermination de nos amis les bêtes.  Fini les maladies exterminatrices qui hantaient nos éleveurs. Demain que des avantages et plus d’inconvénient, si ce n’est que l’humanité court de plus en plus vite sur les trace de notre « créateur ».

Es ce un bien, es-ce un mal, difficile de le dire aujourd’hui, mais nous faisons parti des gens qui croient encore à une agriculture saine, aux vaches qui broutent de l’herbe et aux poulets qui s’engraissent en cherchant des vers et en picorant du maïs. Nous ne sommes pas encore préparé à voir disparaitre nos élevages, nos fermiers et nos paysages de campagne. Les sciences actuelles sont confrontées, en permanence avec les problèmes d’étique. Faut-il vraiment laisser nos scientifiques aller si loin ? Faut-il vraiment permettre à l’homme de découvrir les secrets de la création et de l’immortalité ? Ces études sont d’une immense utilité dans la compréhension des maladies, du vieillissement et peuvent si elles sont bien employées stopper la faim dans le monde, et enrayer la progression des maladies qui s’y rattachent. la grande question sera : l’humanité est elle prête à utiliser, sans dérive, ces nouvelles découvertes ?