En lutte avec Valérie Pécresse pour conduire la liste UMP aux élections régionales en Ile-de-France en 2010, Roger Karoutchi, actuel secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, a choisi d'afficher son homosexualité. Il n'est pas le premier à le faire, il ne sera pas le dernier.
Si l'idée qu'un homme ou une femme politique assume publiquement son homosexualité ne me gène absoluement en rien, l'idée que ça en devienne un argument de campagne interne m'attriste profondément. En effet, c'est un élément de la vie privée comme un autre et je préfère voir la personne en question avancer de vraies propositions issues de réflexions nourries.
Un peu plus tard, je découvre sur le blog lyonnais de Libération que l'ancien ministre, Azouz Begag briguait la tête de liste MoDem aux élections européennes dans le Sud-Est. Ignorant le calendrier fixé par les instances du Mouvement Démocrate, il présente un seul argument: la diversité, renvoyant à l'élection de Barack Obama.
Je trouve l'argument très léger au vu des deux autres candidatures, celles de Gilles Artigues et de Jean-Luc Bennahmias. Si je suis favorable à une meilleure représentativité de la société française dans les différentes assemblées locales, nationale et européenne, présenter le seul argument de la diversité me gène.
J'aurais aimé qu'Azouz Begag respecte nos procédures d'une part, mais aussi qu'il apporte des idées et des propositions. Rien de cela. C'est dommage pour cet homme qui mériterait d'être élu, mais qui, à force de se comporter ainsi, risque de se saborder purement et simplement.
Ces deux "événements" me confortent que les seuls arguments "communautaires" ne suffisent pas à permettre l'émergence d'une meilleure représentativité de notre société.
Jérôme Charré
En lutte avec Valérie Pécresse pour conduire la liste UMP aux élections régionales en Ile-de-France en 2010, Roger Karoutchi, actuel secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, a choisi d'afficher son homosexualité. Il n'est pas le premier à le faire, il ne sera pas le dernier.
Si l'idée qu'un homme ou une femme politique assume publiquement son homosexualité ne me gène absoluement en rien, l'idée que ça en devienne un argument de campagne interne m'attriste profondément. En effet, c'est un élément de la vie privée comme un autre et je préfère voir la personne en question avancer de vraies propositions issues de réflexions nourries.
Un peu plus tard, je découvre sur le blog lyonnais de Libération que l'ancien ministre, Azouz Begag briguait la tête de liste MoDem aux élections européennes dans le Sud-Est. Ignorant le calendrier fixé par les instances du Mouvement Démocrate, il présente un seul argument: la diversité, renvoyant à l'élection de Barack Obama.
Je trouve l'argument très léger au vu des deux autres candidatures, celles de Gilles Artigues et de Jean-Luc Bennahmias. Si je suis favorable à une meilleure représentativité de la société française dans les différentes assemblées locales, nationale et européenne, présenter le seul argument de la diversité me gène.
J'aurais aimé qu'Azouz Begag respecte nos procédures d'une part, mais aussi qu'il apporte des idées et des propositions. Rien de cela. C'est dommage pour cet homme qui mériterait d'être élu, mais qui, à force de se comporter ainsi, risque de se saborder purement et simplement.
Ces deux "événements" me confortent que les seuls arguments "communautaires" ne suffisent pas à permettre l'émergence d'une meilleure représentativité de notre société.
Jérôme Charré
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