L'icone du judo mondial, auréolé de gloire et de médailles, poursuit le site Backchich Info, et réclame une coquette somme à l'éditeur du site ainsi qu'aux deux auteurs d'un article, l'ayant incrimininé dans le scandale du Liechtenstein.

Une nouvelle offensive contre le web 2.0. Pourtant bien des éléments indiquent que l'ancien judoka fait partie de la liste des contribuables, transmis fin 2007 aux autorités françaises.

La petite principauté, au coeur des Alpes, continue d'alimenter la presse à scandales. Aprés l'Allemagne, place à la France, ou l'on parle de 500 contribuables ayant eu recours à ce paradis fiscal. Bercy diligente l'enquête, ou miracle, apparemment aucun homme politique n'est incriminé. Quelques noms circulent avec insistance, et les sources de Bakchich Info émaneraient de Bercy même. Plusieurs noms ont été cités par le site, et la seule personne ayant réagi, en portant l'affaire en justice, est bel et bien David Douillet.

La fraude fiscale est monnaie courante ! David Douillet nous offre la composition du père de famille choqué par les dires du site, mais ne me convainc nullement. Dans la cour des favoris, en terre chiraquienne, le judoka français a déja eu recours à la justice, mais du mauvais coté de la barre.

L'affaire de l'agence de voyagesTravelstore, ou n'oubliant pas, Monsieur Douillet a été mis en examen "pour complicité de recel de banqueroute par détournement d'actif". Le judoka possédait 21% des parts de l'affaire. Clamant son innocence, en évoquant une escroquerie, ou bien évidemment il n'était aucunement responsable. Le doute bénéficie à l'accusé, mais il faut bien reconnaitre qu'il s'agirait d'un hasard malencontreux, si David Douillet intégrait la liste de ces "touristes" fiscaux".

Le 10 avril, le tribunal de Nanterre entendra les deux journalistes incriminés par David Douillet. L'affaire Olivier Martinez, ou Eric Dupin s'est retrouvé condamné, risque bien de peser lourd dans la balance. Si le tribunal de Nanterre accéde à la demande du judoka, tous les sites d'information citoyen sont en péril et cela à brève échéance. Le web 2.0 sera la proie des procéduriers, le seul bénéficiaire de cette offensive, au final, sera bel et bien la presse traditionnelle…