Les utilisateurs de l’ancien Mac mini y avaient songé, et l’ont fait. Un cube Mac mini, un clavier en synthétique mou enroulable, une mini souris, et il ne restait plus qu’à trouver un écran. Avec le nouveau Mac mini, certes plat, léger (1,22 kg), mais un peu large (près de 20 cm de côté), c’est toujours envisageable. Mais alors que se profilent les écrans flexibles, pourquoi ne pas opter pour beaucoup moins cher (120 euros environ, contre 629 ou 829), beaucoup moins encombrant (un cube de 5 cm d’arête et moins de 100 g, si !), avec le CuBox Pro de Solid Run ?
Révolutionnaire ? Oui ! Faire tenir une unité centrale dans cinq centimètres cubes pesant 91 g, il fallait le faire. SolidRun livrera fin janvier pour environ 150 euros seulement sa CuboxPro embarquant deux gigas de vive DDR3 avec un processeur de 800 MHz.
Certes, la connectique est réduite mais suffisante (port Ethernet, deux USB, 2.0 seulement, mais bon…, un slot microSD, le port HDMI pour l’écran, une sortie audio).
La chose est livrée sans câble, mais accompagné d’une alimentation universelle de taille réduite (genre pour téléphone), et d’Unbutu, le système d’exploitation dérivé de Linux.
Avec un clavier qui s’enroule, une souris pour portable, et bientôt un écran flexible (les tout premiers pour téléphones portables sont disponibles, d’autres pour liseuses proches du format A4, comme celui de Plastic Logic, ont dépassé le stade des prototypes), c’est dans la poche, ou presque. En tout cas, cela tient dans une pochette.
Cette CuBoxPro est aussi compatible Androïd (et avec d’autres distributions de Linux 32 bits).
Seul inconvénient (auquel on pourra facilement remédié), tout comme pour les Ford initiales, toutes les couleurs sont disponibles pourvu qu’il s’agisse du noir (mat ou brillant).
La première version de CuBox était apparue en décembre 2011.
Son distributeur européen est la britannique New It qui commercialise aussi de mini écrans Mimo (7 pouces de diagonale) à connexion USB.
Cette CuBox s’apparente aux ordinateurs de type PC-on-a-stick (sur bâtonnet) mais rares sont ceux supportant plus d’un Go de RAM (le S21H vient tout juste de sortir sous le nom d’Android Mini PC ; il est tenté de lui faire supporter Unbutu). Mais il s’agit là, avec cette CuBox, d’une véritable unité centrale (qui peut évidemment servir de media center et trouver d’autres utilisations). Une version fondée sur le processeur double cœur ARM Exynos de Samsung, plus puissant, est envisageable.
À peine plus encombrant (4×10 cm), « l’uber-mini » PC de Velocity Micro, bien plus cher (499 USD), permet, lui, de faire tourner Windows. Cet Edge Mini embarque un processeur Intel i3 et des HD mSATA. L’ennui, c’est qu’il semble réservé au marché nord-américain.
En alternative, en Europe, on dispose déjà de l’Intel NUC (300 euros) qui tient vraiment dans la main (11,2×11,6×3,9 cm, soit moins large qu’un CD ou DVD). Petit ennui, l’alimentation, de 19 volts, est évidemment un peu plus volumineuse et lourde que celle de la CuBox. Mais l’engin dispose de deux sorties HDMI pour piloter deux écrans. Le prix final (il faut ajouter mémoires et disques mSATA) risque de dépasser celui d’une unité centrale plus volumineuse (mais rester en-deçà de celui d’un mini Mac).
Si vous songez à vous équiper d’une unité centrale très peu volumineuse, surveillez le blogue de Pierre Lecourt, MiniMachines (.net) : toutes les informations ci-dessus n’en sont pas issues, loin de là, mais elles seront sans doute un jour ou l’autre discutées dans le forum qui comporte une section PC de bureau, nettops et All-In-One et une autre consacrée aux « autres machines “à part” ».
Et tiens, au fait, si vous pensez aussi mini-tablettes, avant de songer à en offrir à un enfant, consultez donc son article « Tablette pour enfant, un mauvais investissement ». Si l’enfant est un tant soit peu grand, que sa chambrette est déjà très encombrée, songez peut-être à une mini-unité centrale… Il existe des interfaces logicielles adaptées (ludiques et intuitives) pour les moins de 8-10 ans. Songez-y…
Quand on n’y connait rien, on évite d’écrire avec ses pieds (en même temps, quand l’article commence par parler d’apple, il faut se douter que le reste sera du grand art)…
1) Unbuntu n’a jamais existé, c’est ubuntu
2) il n’est pas dérivé de linux, il est basé sur Linux
3) il ne sera pas compatible avec les distributions 32bits, mais avec les distributions ARM
Alors je vous en prie, puisqu’il paraît évident que vous ne savez que lire le catalogue des constructeur, évitez d’écrire des articles qui ancrerons des idioties dans le cerveau de vos lecteurs et qui nous forceront à répondre à des dizaines d’incompréhensions sur les forums…