Les conflits d'intérêts régnent au sein des agences de notation, qui émettent leur avis sur la capacité des emprunteurs à rembourser leurs dettes, et régulièrement mis en cause lors des crises financières; les agences étant payées par les emprunteurs eux mêmes, elles sont soupçonnées de partialité.
A l'occasion de la crise du "sub-prime", la commission européenne a décidé de se pencher sur ces conflits d'intérêt, à l'incitation du président Français Sarkozy et de la chancelière d'Allemagne Angela Merkel (voir), car les notations ou avis exagérément favorables sont évidemment de nature à induire les investisseurs en erreur et à causer de graves préjudices financiers.
Les agences ont déjà été attaquées par le passé sur ce sujet, et pour se défendre elles soulignent généralement que leurs avis sont forcement tributaires des informations qui leurs sont donnés, et que si les emprunteurs ne dévoilent pas certaines informations défavorables celles-ci ne peuvent évidemment pas être prises en compte dans l'avis des agences.
Contre toute attente ce sont maintenant les porteurs Français d'emprunts russes qui apportent de l'eau au moulin des enquêteurs, en démontrant que les agences attribuent des notes de très bonne qualité ("investment grade") à deux emprunteurs notoirement défaillants sur plusieurs dizaines de milliards de dollars, à savoir la Fédération de Russie et la République Populaire de Chine, et ce malgré la connaissance qu'ont les agences du défaut de paiement.
La prise en compte de ces défauts de paiement devrait, selon les propres règles des agences, les conduire à n'accorder que la note très défavorable "selective default" à ces deux emprunteurs. Les porteurs viennent d'écrire à la centaine de députés européens membres du comité des Affaires Économiques et Monétaires (voir la lettre ) qui a diligenté sa propre enquête, en plus de celle de la commission européenne.
Parallèlement ils ont saisi le Président de la République et envisagent la création d'une pétition officielle auprès du Parlement Européen.
visitez www.empruntsrusses.winnerbb.com
economy and democracy !!!!
La guerre en Irak, commencée en mars 2003, a déjà coûté 455 milliards de dollars (321 milliards d’euros) au budget américain, qui dépense 12 milliards par mois (8,5 milliards d’euros). Plus de 3.830 soldats américains et 73.000 civils irakiens ont trouvé la mort depuis le début du conflit. AP
le gouffre
Et bien pour Rodrigo Rato, le directeur général du FMI, le Fonds monétaire international, il existe un risque de chute brutale du dollar, liée à une perte de confiance dans les actifs libellés dans cette monnaie. Au début des échanges asiatiques lundi, l’euro avait amélioré son record de vendredi à 1 dollar 4347.
Lundi, le directeur général du FMI a énuméré les risques qui selon lui pèsent sur la croissance mondiale : « nous ne connaissons pas encore, a-t-il affirmé, le véritable impact du fléchissement du marché immobilier aux Etats Unis et notamment des problèmes liés aux crédits hypothécaires à risques.
On y va, au bouillon !
« NEW YORK (AFP) – Citigroup, la première banque mondiale, a remplacé dimanche son PDG Charles Prince et annoncé des pertes colossales liées à la crise des crédits hypothécaires à risques, qui a déjà coûté la tête du patron de Merrill Lynch.
Charles Prince a démissionné brutalement dimanche alors que la banque a annoncé simultanément des dépréciations supplémentaires de 8 à 11 milliards de dollars dans son portefeuille de crédits hypothécaires à risques, qui ne valent presque plus rien, précisant que cela réduira son bénéfice net de 5 à 7 milliards de dollars.
Les pertes de Citigroup sont les pires annoncées par une grande banque mondiale liées à cette crise. Encore supérieures aux 8 milliards de dépréciations annoncées par la banque américaine Merrill Lynch fin octobre. »