Tout le monde a pu le constater, il existe une crise alimentaire mondiale. Les pays en voies de développement sont les plus touchés. Leurs caractéristiques, c’est de produire ce qu’ils ne consomment pas et de consommer ce qu’ils ne produisent pas et comme d’habitude le continent africain excelle dans ce genre de crise. Pour s’auto-suffir, l’Afrique devra faire son autocritique sur sa politique agricole. Le constat est net, aucune organisation sous-régionale (cedeao, cemac….) n’en fait son chemin de bataille. Nous sommes condamné à manger de l’extérieur. Ce n’est pas en supprimant la FAO (Organisation des Nations Unis pour l’Alimentation et l’Agriculture) qui pourra sauver l’Afrique de la faim. Car la situation qui prévaut actuellement, les populations africaines ont besoin du concret pour faire face au quotidien.

Il faut que l’Afrique explore d’autres voies de développement que celles imaginées par l’occident basées sur les industries et la technologie. Un développement d’aIlleurs que l’Afrique ne pourra jamais rattraper. L’Afrique doit baser son développement sur ses ressources propres et surtout l’agriculture.

La crise alimentaire qui frappe actuellement et fortement en Afrique doit interpeller les africains sur leur vision de l’avenir du monde. L’Afrique à elle seule peut nourrir tout le monde entier. Mais aujourd’hui la course effrénée pour l’argent distrait beaucoup de gouvernants africains.  L’on doit pouvoir mesurer la force d’un état par la capacité à nourrir son peuple qu’à sa puissance financière ou industrielle surtout quand le peuple meurt de faim.

Cette crise alimentaire est donc un avant goût de la cherté de la vie qui arrive. A l’avenir la puissance d’un pays serait déterminante par sa réserve alimentaire. Les pauvres seront ceux qui auront l’argent et les riches seront ceux qui auront les terres garnies de provision.