04 mars 2007, 04 mars 2008, bientôt une année que les accords de Ouagadougou appelés dialogue direct entre le Président Laurent Gbagbo et l’actuel Premier Ministre Soro Kigbafori Guillaume a été signé. Même s’il est trop pour le dire mais une évaluation est en train d’être observer par les membres du CPC (Cadre Permanent de Concertation) qui sont Alassane Dramane Ouattara et l’ancien Président Henri Konan Bédié. Beaucoup d’avancées sont à noter sur le processus de paix quant à la sécurité des personnes et des biens sur l’étendu du territoire ivoirien y compris la zone tenue par les forces nouvelles. Notamment l’ère de cet accord de Ouagadougou à créer plus qu’une atmosphère de confiance au sein de la population. Un accord qui a en tout cas a amené la gaîté et la sécurité dans la société ivoirienne. Ce préalable qui est la fin de la guerre est un signe fort que la population qui vit en Côte d’Ivoire peut en être fière. Les propos injurieux et les rancunes que les ivoiriens avaient l’un pour l’autre sont aujourd’hui un souvenir qu’aucun ivoirien ne veut regarder dans son rétroviseur. Les ressortissants français qui ont payé la lourde tribu dans cette crise, plus jamais que cela ne reproduira. Voilà ce qui est salutaire dans cet accord de ouagadougou. Naturellement on ne doit pas s’en arrêter là. Car l’objectif est l’organisation des élections libres, transparentes et ouvertes à tous. A ce titre beaucoup reste encore à faire. Les audiences foraines qui ont connus d’énormes difficultés sont arrivées à faire leur chemin pour le bonheur des personnes qui n’avaient de pièces administratives d’état civil. Le désarment des deux belligérants continuent de trébucher. La société SAGEM qui été retenue pour l’établissement des pièces d’identité et électorale est bien en place en attendant que les audiences foraines prennent fins. Les concertations récentes avec le facilitateur le Président Burkinabé Blaise Compaoré et les membres du CPC avaient donné des dates en ce qui concerne surtout les élections présidentielles prévu pour le mois de Juin. Au vu de ce qui est fait cette date des élections pourrait être prorogée à une date ultérieure compte tenu de certains retards. Quoi qu’il en soit la Côte d’Ivoire a pris une longueur d’avance pour que la paix soit irréversible. Mais une paix durable serait possible si les élections présidentielles se déroulaient à un délai plus court pour permettre à la population de sortir de cette misère indescriptible avec l’arrivée d’investisseurs étrangers et le redéploiement effectif de l’administration partout en Côte d’Ivoire. Ainsi la population pourra retournée dans leur localité respective afin de reprendre leur activité économique.
Mais,
– si les protagonistes de cette guerre civile n’avaient pas le droit de se présenter à ces échéances présidentielles,
– si des hommes ou des femmes « nouveaux », souvent issus de la société civile, pouvaient se présenter, en lieu et place de ces vieux routiers de la politique ivoirienne,
n’y aurait-il pas plus de chance pour que ce scrutin se déroule dans la plus grande transparence, ce, afin que la Côte-d’Ivoire retrouve la paix, la concordance nationale et l’Etat de Droit ?