Confirmation en appel de la condamnation de Slim Boukhdir : « une décision politique »

Reporters sans frontières a appris avec consternation la confirmation en appel, le 18 janvier 2008, de la condamnation à un an de prison du journaliste Slim Boukhdir pour « outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions« , « atteinte aux bonnes moeurs » et « refus de présenter ses papiers d’identité » par le tribunal de Sakiet Ezzit dans la banlieue de Sfax (231 km au sud de Tunis).

« L’acharnement des autorités tunisiennes contre ce journaliste n’a pas de limites. Slim Boukhdir doit aujourd’hui faire face à une condamnation sans fondement et endure, depuis son interpellation, des conditions de détention épouvantables. Les juges ont fait la sourde oreille aux plaidoyers des avocats de la défense et ont pris une décision politique« , a déclaré l’organisation.

« Comme nous l’avons fait pour Me Mohammed Abbou, nous ne cesserons de mobiliser toutes les énergies pour protester contre l’emprisonnement de ce journaliste et obtenir sa libération« , a ajouté Reporters sans frontières.

La cour d’appel de Sfax a confirmé, le 18 janvier, la condamnation à un an de prison ferme prononcée en première instance à l’encontre de Slim Boukhdir. Le journaliste était représenté par une douzaine d’avocats qui ont dénoncé un « jugement sévère« .

Correspondant du journal londonien Al Quds Al Arabi et du site Internet de la chaîne de télévision Al-Arabiya, Slim Boukhdir avait été interpellé, le 26 novembre 2007, suite à une altercation avec des policiers qui le suivaient. Incarcéré à la prison civile de Sfax, le journaliste fait l’objet de nombreuses brimades de la part de ses codétenus, avec lesquels il partage une cellule insalubre.

Reporters sans frontières – Communiqué de presse -18 janvier 2008

Reporters sans frontières a appris avec consternation la confirmation en appel, le 18 janvier 2008, de la condamnation à un an de prison du journaliste Slim Boukhdir pour « outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions« , « atteinte aux bonnes moeurs » et « refus de présenter ses papiers d’identité » par le tribunal de Sakiet Ezzit dans la banlieue de Sfax (231 km au sud de Tunis).

« L’acharnement des autorités tunisiennes contre ce journaliste n’a pas de limites. Slim Boukhdir doit aujourd’hui faire face à une condamnation sans fondement et endure, depuis son interpellation, des conditions de détention épouvantables. Les juges ont fait la sourde oreille aux plaidoyers des avocats de la défense et ont pris une décision politique« , a déclaré l’organisation.

« Comme nous l’avons fait pour Me Mohammed Abbou, nous ne cesserons de mobiliser toutes les énergies pour protester contre l’emprisonnement de ce journaliste et obtenir sa libération« , a ajouté Reporters sans frontières.

La cour d’appel de Sfax a confirmé, le 18 janvier, la condamnation à un an de prison ferme prononcée en première instance à l’encontre de Slim Boukhdir. Le journaliste était représenté par une douzaine d’avocats qui ont dénoncé un « jugement sévère« .

Correspondant du journal londonien Al Quds Al Arabi et du site Internet de la chaîne de télévision Al-Arabiya, Slim Boukhdir avait été interpellé, le 26 novembre 2007, suite à une altercation avec des policiers qui le suivaient. Incarcéré à la prison civile de Sfax, le journaliste fait l’objet de nombreuses brimades de la part de ses codétenus, avec lesquels il partage une cellule insalubre.

Reporters sans frontières – Communiqué de presse -18 janvier 2008

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