Une maladie chronique est une affection longue durée qui évolue avec le temps. Il est parfois difficile de reconnaître une personne atteinte d’une maladie chronique mais ce type de maladie est responsable de 17 millions de décès dans le monde par an. On estime également que 20 % de français sont touchés par un mal de façon chronique. Ces maux peuvent être plus ou moins graves. Par exemple : cancer, hypertension artérielle, sclérose en plaque etc…

La première étape suite à l’annonce d’une maladie est souvent la colère et l’incompréhension et cette phase peut durer plusieurs mois.  On conseille à certaines personnes de se faire suivre psychologiquement afin de prendre sa maladie en main. Cela commence par le faite d’apprendre à vivre avec sa maladie. Ensuite, il se peut qu’il faille changer de mode de vie : avoir une alimentation plus saine, pratiquer une activité physique etc…

Il est indispensable pour un malade de réorganiser sa vie, avec ou sans grand chamboulement, de façon à pouvoir vivre le plus sereinement avec sa maladie. Un exemple simple : une personne se retrouvant en fauteuil roulant à tout intérêt (en espérant qu’elle en ait les moyens) de s’installer dans un appartement ou une maison de plain-pied. Cela lui permettrait de vivre plus sereinement et de ne pas se prendre sa maladie comme une claque en pleine tête à chaque marche à monter…

Il faut réussir à vivre avec sa maladie mais aussi à en parler à son entourage. Ce dernier joue un rôle important dans cette acceptation.  Il faut admettre qu’on n’est pas en bonne santé mais continuer à vivre le plus normalement possible afin de ne pas altérer son « goût de la vie ».

En clair : il faut prendre le contrôle de sa maladie sans que ce soit elle qui prenne le contrôle de la vie.

Dans le cadre professionnel, le plus important est de garder une transparence dans la communication. En effet, la douleur, la fatigue et la prise de médicament peut être difficile pour un malade qui refuse d’être vu comme tel. Surtout que tout cela peut attirer les jugements et une pression de la part des collègues ou de la hiérarchie. La transparence envers sa hiérarchie peut apporter un confort. On ne dit pas qu’on est malade pour s’attirer les faveurs mais justement pour éviter une pression supplémentaire.

De la même façon, la communication reste primordiale dans le couple pour l’aspect « intime » de la maladie. Souvent les symptômes de la maladie n’empêchent pas d’avoir une sexualité saine mais c’est le mal-être psychologique qui altère, parfois, la libido. Pour éviter toutes frustrations sexuelles avec son conjoint, il est très important de lui parler. Souvent, la tendresse du conjoint va jouer sur la reprise de confiance en lui-même du malade et donc du maintien d’une sexualité épanouie.

En clair : il ne faut pas se laisser aller.

Ne pas ignorer la maladie mais ne pas la rendre omniprésente.

Ne pas se positionner comme un malade mais ne pas oublier qu’on l’est.

Et surtout, penser à soi et à son bien-être sans pour autant oublier les autres, ceux qui comptent.

* tiré du site passeportsanté.net