Comment je suis mort.

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Chaque jour environ 150 000 personnes meurent dans le monde, ce n’est peut-être rien face au nombre de naissances qui remplacent ces individus, mais c’est une personne, une âme, un souvenir en moins.

Comment êtes vous mort ? 

J’habite dans un pays où la faim est présente partout, elle fait partie de notre vie, on n’y fait plus attention car on a l’habitude. Mes enfants sont morts peu de temps après leur naissance car il n’y avait aucun soin médical et je n’avais pas de quoi les nourrir. J’aurai pu survivre, mais un certain tsunami à fait que tout le monde nous a oublié.

Chez moi c’est la guerre, chaque jour est un combat pour réussir à tenir toute la journée, chaque nuit est une peur de ne pas se réveiller. Je suis mort ainsi que ma femme, ils n’ont eu aucune pitié, à quoi bon quand on a aucune âme ? 

○  Aujourd’hui, je me promenais avec mon petit-ami dans la rue, apparemment cela gênait quelques personnes, nous nous sommes fait tabassé à mort. Nous sommes homosexuels.

Mon quartier est isolé du reste de la ville, on peut dire qu’il s’agit d’un ghetto noir. J’ai eu le malheur d’en sortir pour faire quelques courses que ma femme avait oublié. Je me suis retrouvé ligoté à un arbre, on m’a brûlé vif. Je croyais que la ségrégation raciale était abolie.

J’ai 22 ans seulement, et déjà je suis dans une situation où la peur du lendemain est toujours présente. J’ai eu raison de m’en soucier, je n’arrivais pas à joindre les deux bouts, je me suis fait expulser. Ayant aucune famille, ni véritable ami, et encore moins d’argent pour aller dans un foyer, je suis mort dans la rue.

J’ai sauver une femme qui se faisait agresser en pleine rue, tard le soir, malheureusement c’est moi qui ait prit le coup mortel. Je suis resté allongé par terre une journée entière, tout le monde est passé à côté de moi, m’a photographié et même filmé, personne n’a appelé les secours, de toute façon j’étais mort depuis une journée. 

Je suis heureuse et chanceuse, je pratique mon rêve le plus précieux, je m’occupe des dauphins et des orques. Hier, mauvaise nouvelle, le bébé de Maria notre orque doit être évacué pour des problèmes que nous ne pouvons régler.  La mère s’est montrée moins sociable que d’habitude envers moi qui suit en quelque sorte sa meilleure amie. J’ai voulu nager avec elle comme j’en avais l’habitude, elle a foncé vers moi, et d’un coup de nageoire m’a briser la colonne vertébrale en quatre, je suis morte sur le coup.

Alors que je voulais faire une carrière de mannequin, on m’a conseillé de poster mes photos sur internet. J’ai rencontré une agence finalement bidon. Un libanais m’a acheté pour faire de moi une prostituée, mais avant d’en être une je dois subir plusieurs tests, je suis morte, dix seringues dans le bras.

J’ai 8 ans et à cause d’une tumeur je suis aveugle. Une gentille médecin me suit depuis quelque temps, j’ai confiance en elle, et c’est réciproque. Elle a promis de me soigner et de me sauver la vie. Arrivé au bloc opératoire, elle n’avait pas prévu qu’un anévrisme se cachait. Elle est triste, elle s’en veut. Je lui ai laissé un mot comme quoi si ça ne marche pas, elle peut réparer mon doudou qui n’a plus de yeux, en souvenir de notre promesse.

  Quand j’étais petit je suis tombé d’un mur de six mètres, et depuis je fais constamment des crises de convulsions. A trop jouer à la console, je me suis fait un univers où je suis seul avec mon réseau d’amis virtuels, j’ai oublié mes parents et mes frères et sœurs qui pourtant vivent sous le même toit que moi. J’ai fait une crise d’épilepsie, c’est mes parents qui sont montés me chercher car je ne descendais pas pour manger. Je croyais que ça n’arrivait que dans les films et pourtant…

  J’ai quelques heures, et déjà bientôt je vais mourir. J’habite en Chine, mes parents ont déjà un fils et je suis un accident. Mon père m’a enfoncé une aiguille dans la fontanelle.

 Tout ces cas sont fictifs ou sont inspirés de faits divers. Tout ça pour dénoncer cette société individualiste dans laquelle nous respirons chaque seconde. Chaque seconde des personnes disparaissent, mais nous continuons de vivre sereinement car la vie des autres ne vaut pas la nôtre.

La misère des plus pauvres ne nous atteint pas, et pour rien au monde nous nous séparerons de notre confort. Chacun vit sa vie comme il l’entend, nous passons notre temps à pleurer, à nous plaindre, à chercher des prétextes et des excuses à chacun de nos faits et gestes. Mais qui sommes nous pour être aussi égoïstes, aussi narcissiques ? Nous sommes 6 846 504 570 personnes dans le monde au moment où j’écris cet article, combien pense à ce qui se passe à l’autre bout du monde ?  Combien pense, à cette seconde précise ,aux personnes qui viennent tout juste de mourir ? On se demande trop souvent si la vie a un sens avant de savoir si la mort en a un.

Notre individualisme aura notre peau !

78 réflexions sur « Comment je suis mort. »

  1. [b]Très beau texte, pour un bien triste sujet.
    Mandy, vous ne nous avez pas habituée à cette tristesse dans vos écrit.
    Tout va bien j’espère.
    GBGB
    SOPHY[/b]

  2. Merci Sophy,
    C’est vrai que je n’aborde pas souvent ce genre de sujet, mais j’y tenais. Ca fait plusieurs grosses semaines que je me pose ces questions, que je crée cet article dans ma tête. Il suffit d’une heure de cours (de l’économie souvent) pour qu’un autre cas me vienne à l’esprit, et ca me fait peur comme idée, que certains meurent injustement et que d’autre vivent sans le moindre problème. Ca me fait peur car une personne très proche à trop vu la mort en face pour que j’en sois indifférente.
    Mais je vais bien Sophy, ne vous inquiétez pas, je tenais juste à en parler.
    GBGB
    Mandy

  3. Bravo pour votre article, ô combien réaliste, hélàs…Moi, je trouve réconfortant qu’une jeune personne soit consciente des conditions de vie(?) de la majorité de la population mondiale.
    J’aime votre profondeur, Mandy.

  4. Réaliste c’est vrai, mais il en faut !
    Je ne sais pas si beaucoup de personnes de mon âge sont conscients de tout ça, mais il faudrait quand même être aveugle pour ne pas voir la misère du monde. Nous, nous sommes en crise économique c’est la fin du monde, alors qu’il y a vraiment des endroits où justement c’est la fin du monde (comparé à notre situation).
    Merci beaucoup Siempre, ça me fait vraiment plaisir !

  5. Je viens de livre votre commentaire sous mon article, puis votre article…
    Ceci confirme bien pour moi ce que je vous ai répondu…
    Vous êtes une personne sensible et différente…
    Gardez surtout toujours bien cette sensibilité, on a besoin de gens comme vous…

  6. Sensible c’est vraie, différente je m’efforce de l’être pour ne pas devenir comme ceux que je hais.
    Merci beaucoup Zapi ! Bon courage à votre fils.

  7. Je voudrai re-souligner la conclusion de l’article : « l’individualisme aura notre peau »

    C’est bien ce qui nous manque aujourd’hui, l’altruisme ! L’individualisme est vu comme une qualité. Dans les jeux, partout autour de nous, c’est « que le meilleur gagne ». Rien sur l’entraide, le partage, l’amitié…

    C’est le gros problème de notre société, on ne regarde que notre nombril, et on nous y encourage. La norme, c’est de vouloir être le meilleur.

  8. Il s’en sortira, avec des encouragements de notre part, maintenant que l’on sait…
    Merci encore de votre témoignage et de votre soutien, amicalement… 🙂

  9. Gosseyn, merci d’être repasser.

    Toute notre société est fondé sur l’individualisme, de A à Z. C’est chacun pour sa peau. Où est la solidarité ? Même entre amis parfois on arrive pas à la trouver, même parfois entre amis il y a des conflits parce qu’ils y en a qui croient que même l’amitié c’est être le meilleur. Ne parlons pas du reste. Tout tourne autour de notre personne, nous somme le nombril de notre propre monde. Sur cette planète nous sommes plus de 6 milliards et pourtant sur la notre nous sommes tout seul. Heureusement il reste des civilisations qui restent très soudé, mais on en entend jamais parler, car ils sont trop différents. Pour nous c’est quoi la solidarité ? Aider quelqu’un à mettre des bâtons dans les roues de quelqu’un d’autre ? Le pire c’est que « Que le meilleur gagne » on nous l’apprend dès notre plus jeune âge, tout est individuel, rien est en groupe. On parle de société, d’un groupe d’individus qui vivent en communauté, mais la notre est fragmentée.

    Zapi, j’en suis sûre qu’il s’en sortira votre fils, il le faut 😉

  10. Malheureusement des exemples comme ceux que vous venez de relater, il y en aura encore beaucoup, beaucoup trop.
    Mais vous savez, vous ne pouvez pas supporter toute la misère du monde même si vous y êtes très sensible. J’ajouterai que vous ce devez pas la supporter.
    Puis votre jeunesse fait que vous découvrez et que vous vous demandez de quoi les lendemains seront faits lorsqu’on voit toute cette misère. C’est à la fois normal et réconfortant comme le dit Siempre et rassurant quant à l’avenir, le vôtre et celui des autres.
    Car si tout le monde pouvait avoir votre sensibilité, votre réalisme, cette misère finirait par se réduire considérablement.
    Alors rester comme vous êtes, et ne devenez pas blasée comme beaucoup devant ces Hommes qui meurent, qui se meurent, qu’on laisse mourir.
    Les droits de l’Homme devant tout ça n’est qu’une mascarade de plus.
    En tout cas, merci pour cet article si vrai et que je ne trouve pas noir pour autant car il laisse place à l’espoir.
    La rubrique qui m’a le plus interpellée, est celui de cet enfant aveugle et de son doudou.
    Magnifique attitude de l’enfant et j’aurai bien aimé connaître le sentiment de la femme médecin.
    Encore bravo!

  11. Moi je garde quand même espoir quand je vois la solidarité dont ont pu faire preuve les gens par exemple lors du tsunami, de Haïti, de la tempête en France etc…
    Les hommes sont capable du meilleur comme du pire…
    L’individualisme n’est pas le seul fléau, le groupe peut être tout aussi mauvais…Quand il s’agit d’un mauvais groupe…

  12. Ludo, il est vrai qu’il y a beaucoup trop de cas que l’on pourrait cité, mais la liste serait trop longue, nous n’aurions jamais le temps de tous les élucider !
    J’aime rêver mais je reste réaliste, j’aime avoir les pieds sur terre, c’est important. Si on a la tête ailleurs, on se perd facilement, on ne connait rien du monde, on perd de la curiosité. Trop sensible, j’avoue l’être, c’est un trait majeur de ma personnalité.
    Je pense qu’il faut tout de même être conscient de tout ça, je pense que beaucoup l’ignore car ils sont coincés dans leur monde, et qu’ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Soyons tous sensible et réaliste alors, si ça peut faire ralentir, voir disparaitre l’extension de la misère dans le monde.
    Merci Guy, votre commentaire est touchant ! Et pour l’histoire de la petite fille, libre à vous de l’imaginer ! 😉

  13. Zapi, vous avez raison de garder espoir, car tant qu’il y en a, il y a la volonté de se battre pour les autres !
    Quand je vois les associations qui donnent aux plus démunis, ça me fait vraiment du bien, c’est vraiment un grand pas dans l’humanité qui ne cesse de reculer.
    Je trouve que ce qu’on a fait pour Haïti est bien mais je reste tout de même perplexe. Car avant ce tsunami personne n’en avait franchement rien à faire de ce pays, on laissait ces gens mourir dans leur coin, et pourtant la misère il l’a connaissait déjà.
    C’est comme le Soudan, avec Sudan365, belle initiative mais en avez vous entendu parler dans les médias ?

  14. Très dur comme article. 11 exemples… mais nous ne pouvons même pas consacrer 11 heures de notre journée, ce ne serait pas vivable. Non pas que l’on soit obligé de penser à autres choses, notre esprit ne pourrait survivre si nous ne pensions qu’aux drames qui se déroulent partout à chaque instant;
    non pas que nous soyons forcément individualiste, ce n’est pour certain qu’une apparence pour résister à l’empathie.
    Aujourd’hui qui sait ? peut-être avons nous eu une parole aimable pour une personne que nous avons croisé et qui sait? peut-être cela lui a permis de vivre ! comment savoir quel drame se cache derrière chaque regard ? impossible!
    Parfois, il m’arrive de sortir du travail complêtement déprimée, un mot, une attitude, un rien pourrait me faire basculer dans le pire…. mais aussi, un mot, une attitude, un geste aimable peut me relancer dans le positif…
    c’est la vie, c’est comme ça (pas le comme ça fatidique, le réaliste!)
    😉 :-* Tiens! il y a 11 petites têtes jaunes, choisissons bien! :-* :-*

  15. Justement, ce que je constate c’est que lorsque les gens savent ils se mobilisent…Tant qu’on en parle…Il ne faut pas que ça tombe dans l’oubli…Une autre catastrophe efface la précédente et laisse les gens dans leur misère…
    Il y a tant à faire…Tant d’amour à donner…
    Chacun peut le faire même à son coin de rue…
    Il faut juste regarder et écouter…

  16. 11 smileys pour 11 exemples, à vous de jouez Annatwo.
    Il ne suffit d’un rien pour prêter l’attention à une personne, et peut-être la sauver, et pourtant ça parait si compliqué pour certains.
    Un sourire est source de vie, donnons en aux pauvres si ça peut les aider à surmonter leurs journée, j’en ai pleins à donner !
    Un bonjour, un sourire, peut vouloir dire pleins de chose, une personne peut se sentir enfin exister et non ignoré. C’est important, et on y prête peut d’attention. Dommage !

    Zapi, et oui une catastrophe en efface une autre, mais celle que l’on efface est toujours là, les personnes meurent et continueront de mourir, en les aident on ne fait que ralentir se processus, une autre catastrophe l’accélère.
    Il y a tant d’amour à donné, et tant d’Hommes à aimé !

  17. Dans notre monde des pays riches (pas pour tout le monde !), une zapette à la main comme le dit Zapi, un malheur efface l’autre, c’est la fuite en avant…les morts de Haiti remplacent ceux du Tsunami, un soldat américain ou français tué fait les gros titres quand des centaines de civils irakiens innocents meurent chaque jour dans l’indifférence générale, un palestinien vaut bien moins qu’un israélien, un thaïlandais moins qu’une victime française, etc…Un sans papier est traité comme du bétail, un petit dealer ou voleur fait de la prison, Pasqua est libre comme l’air…
    Alors oui, bien sûr, il y a de l’amour à donner chaque jour, des sourires à offrir, de la chaleur humaine; mais aussi des INJUSTICES A COMBATTRE, des révoltes à mener!!!

  18. Et je rappelle cet excellent article de V14 sur une histoire de cette misère et la mobilisation autour d’elle

    [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=31133&mosmsg=Merci+pour+votre+vote.+Il+sera+pris+en+compte+dans+quelques+minutes…+Notez+d’autres+articles+![/url]

  19. Tout à fait d’accord avec vous Siempre !
    Cette foutu mondialisation a encore plus creuser l’inégalité entre certains pays et certains peuples. Disons que nous sommes des rois à côté d’autres personnes, et cela même si nous avons une vie difficile, elle sera toujours mieux que celle d’un autre à l’autre bout du monde. Trop d’inégalités, trop de souffrance dans les yeux de certains, trop de maux à guérir, une lutte chaque jour où peu de personnes se mobilisent.

    Merci Ludo pour relancer mon article: [i]Sudan 365 : le Rythme pour la paix[/i] !

  20. Ce texte me rappelle une chanson merveilleusement interprétée par Yves Montand sur une musique de Philippe Gérard et paroles de Gébé.

    « Ils m’ont tapé la tête / Je ne me rappelle même plus pourquoi / Ni même si ça m’a fait mal / Parce que j’en suis mort.

    Qu’est-ce que j’étais déjà ? / Travailleur immigré, philosophe ? / Résistant caché ? Dissident notoire / Ou bien animal à fourrure ?

    Je m’appelais comment déjà ? / José ? Abdel ? Argentinos ? / Arabica ? Jan Patocka / Ou bien alors bébé-phoque ?

    M’a-t-on assommé pour mes idées / Ou pour faire de moi un manteau ? / Pour de l’argent ou la couleur de ma peau ? / J’ai un bout d’os dans ma mémoire.

    Quand leurs pieds chaussés m’ont cerné / Etais-je allongé dans des draps / Ou bien couché sur la banquise ? / Ou est-ce que je sortais d’un café ?

    Je suis mort dans la rue de l’Ouest / Sur la glace du Nord ou chez les flics de l’Est / Ou dans la Pampa des casquettes / A coups de triques noires.

    Est-ce que je rêve de vengeance ?/ De têtes policières éclatées ? / De têtes de chasseurs sanglantes ? / De têtes de racistes en purée ?

    Ou bien est-ce que je vois des têtes / Emerveillées d’elles-mêmes / Emerveillées de leur dedans / En se découvrant Nouveau Monde ?

    Je suis mort répondez pour moi / Je m’appelais Jan Patocka / Argentin et bébé-phoque arabe. / Maintenant ça me revient. »

    impossible de trouver une video; j’en ferais une peut etre

    Amitiés

  21. Bonjour AgnesB,
    Merci pour ce texte, je ne connaissais pas cette chanson, en tout cas j’adore. C’est là qu’on voit que ca a toujours existé tout ça, mais ce qui me fait le plus peur c’est que c’est toujours d’actualité ….
    La voici :
    {youtube}iUqIG3vjr9M{/youtube}

    Bonne journée
    Mandy.

  22. Merci Mandy, vous l’avez trouvé ! grace à vous, je viens de retrouver la video où Montand (acteur de l’Aveu, Z et autres grands films de Costa Gavras) chantait cette chanson!

    {youtube}3XPAB_xF40o{/youtube}

    Il y a une autre chanson d’un poete turc qu’il interpretait aussi si bien « Mon Frere »,
    puis « Equilibre » de Prevert, le « Megot », « Quand un Soldat », le chat de la Voisine
    {youtube}LEaSpfSof3c{/youtube}

  23. V14 trop beau trop triste trop vrai j’aurai voulu écrire la même chose tellement vrai et je dirai pire encore

  24. Merci AgnesB pour les vidéos ! J’adore, surtout « Le chat de la voisine » !

    Et merci beaucoup Lucien, ça me fait vraiment plaisir !

    Bonne soirée à vous deux.
    Mandy

  25. [b][/b]Mandy,

    Votre texte me rappelle une belle chanson(triste)

    « REquiem pour n’importe qui » (G.Moustaki)

    Il est mort comme du bois sec
    Ca pouvait être n’importe qui
    Un enfant de l’Andalousie
    Ou le frère du soldat Schveik
    Il est mort,la guerre est finie
    On lui a fait des funérailles
    Chacun retourne à son travail
    Il est mort et je suis en vie.

    Il est mort comme du bois sec
    Ca pouvait être n’importe qui
    Le frère de Théodoraki
    Un enfant de Zorba le Grec
    Il est mort,je suis en exil
    Et je meurs un peu avec lui
    Chaque fois que descend la nuit
    Sur le soleil du mois d’avril

    J’adore cette chanson,elle est géniale!
    Si Sophy peut mettre la vidéo car je n’y parviens pas!

    Bonsoir,Mandy.

  26. Bonjour Mozarine,

    Je vous remercie d’être passer pas ici et d’avoir laissé votre trace.
    Je viens d’écouter cette chanson sur deezer.com, je la trouve magnifique mais c’est vrai, très triste, du grand Moustaki !
    Je n’arrive pas à trouver la chanson dans une vidéo pour la poster, je cherche, dés que je trouve je l’a poste ici !

    Bonne soirée.
    Mandy

  27. Mozarine,
    J’ai trouvé pleins de vidéos de Georges Moustaki, mais pas celle-ci !
    Si quelqu’un passe par là et qu’il l’a trouve ça serait vraiment gentil 🙂
    Bonne soirée à tous.

  28. Bonsoir V14,
    Un autre aspect de la mort est celui de la peine de mort dans le monde.
    Encore trop répandue et malheureusement pas des pays qui se veulent « civilisés ».

    [img]http://lh3.ggpht.com/_w88RRpa3IBU/S_rUC-oZD4I/AAAAAAAABEk/4Uw0BIMJeIE/arton15064.jpg[/img]

  29. Rien qu’en Chine, il y a eu entre 1990 et 1998 et d’après Amnesty International, plus de 25400 condamnations à mort et plus de 16600 exécutions.
    Voilà comment certains sont morts

  30. Bonsoir Ludo,

    Merci pour ce document très interessant.
    Et oui malheureusement la peine de mort est plus présente que ce que l’on pense, et dans certains pays ça peut étonner. Je ne parle pas des États Unis qui ont des moeurs très particulières mais des pays d’Asie orientale.
    Les chiffres que vous annoncez sont énormes et pourtant on passe souvent à côté !
    Ca fait vraiment froid dans le dos, comme quoi la mort a plusieurs visages, et souvent des visages que l’on ignore.

  31. Autre sujet de comment ils sont morts, les personnes euthanasiées.
    Gros sujet qui fait débat.
    Puis d’autres qui ne choisissent pas leur mort, mais qui savent qu’ils vont partir et préparent leur entourage.
    Il suffit de se rappeler de cette Maman Marie-Laure 36 ans qu’on a appelé « Mère courage » qui a préparer ses 4 enfants à sa disparition (cancer généralisé) et qui a tout fait pour qu’ils aient une nouvelle famille d’accueil sans qu’ils soient séparés.
    Que d’amour pour ses enfants, que de courage, que de générosité. Et tout ça avec la maladie qui la rongeait.
    Voilà des enfants qui pourront être très très fiers de leur maman.

    {dailymotion}x7ik78{/dailymotion}

    Elle en avait pour jusqu’au mois de Février 2009. Elle s’est éteinte le mois d’Aout suivant bénéficiant d’un petit répit.

    [img]http://www.libeorleans.fr/.shared/image.html?/photos/uncategorized/2008/11/24/img_7775_2.jpg[/img]

    Respect!

  32. Toute la famille réunie avant la séparation

    [img]http://www.libeorleans.fr/libe/images/2008/11/24/img_7775_2.jpg[/img]

  33. Je me rappelle de cette histoire, du courage elle en a eu ca on peut le dire ! Faire face à la mort la regarder en face et lui montrer qui est le plus fort dans l’histoire. c’est vraiment bien ce qu’elle a fait pour ces enfants et c’est ce qu’elle pouvait faire de mieux pour eux, ils peuvent se dire que si ils sont toujours unis c’est grâce à leur maman, qui malgré la maladie qui la guettait à tout fait pour qu’ils aient un futur heureux et commun.
    Merci d’avoir reparlé de cette femme ici, et quelle jolie photo, qu’est ce qui est plus beau qu’une famille au complet ?

  34. Normalement je devrais être entrain de travailler mais je n’ai pas pu résister et je me suis connecté à C4N ,et je suis tombée sur votre article et tous ses commentaires !
    Et maintenant j’ai les yeux tout mouillés !
    Avez vous réfléchie à créer une association ? en faites vous déjà partie d’une ? :-*

  35. Bonsoir Mecarryce,
    Oups, désolé de vous avoir fait pleurer avec mon article.
    Pour ce qui est de votre question, à dire vrai non je n’ai jamais réfléchie a créer une association, et je ne fait partie d’aucune de celle qui existe deja. Peut-être parce que je suis encore jeune, je viens tout juste d’avoir 18 ans, mais cette idée me plait, être utile pour les plus démunie est une cause que je pourrais défendre pour n’importe quel prix. Mais pas maintenant je pense, j’ai pleins de chose en tête comme mon BAC, mes études et puis me construite une famille et ensuite pouvoir donner tout le surplus d’amour, d’abord à cette famille puis à des personnes qui n’en ont pas assez voir pas du tout !
    Merci d’être passé !
    Bonne soirée 🙂
    Mandy

  36. Pour participer à une association, il faut du temps, malheureusement.
    Une denrée précieuse et rare.

  37. Exacte ! Dur de le trouver ce temps, et même quand on en a un peu de libre on trouve toujours quelque chose d’important à faire.

  38. En effet ,18 ans ! ,je vous voyais plus âgée !
    Pourtant j’ai regardé votre profil , avec votre photo ,il m’a semblé que vous aviez au moins 21 ans !
    Je vais bientôt en avoir 47 et moi même je n’ai pas crée d’associations mais j ‘aimerais tenter l’aventure. 😉

  39. Bonjour Meccaryce,
    Vous n’êtes pas la première à me le dire, aux basket certains (qui jouent avec mon copain) croyaient que j’avais 22 ans, ils se sont rendus compte que j’avais leur âge quand j’ai fait ma journée d’appel à la défense en même temps qu’eux ^^.
    Si vous avez le temps, pourquoi ne pas se lancer dans l’aventure alors ?
    C’est vrai que c’est quelque chose à faire ! Rien que pour le sentiment de me rendre utile, j’espere pouvoir faire partir d’une association un jour.
    Bonne soirée 🙂
    Mandy

  40. Bonsoir,
    Article difficile, oui. Mais nous ne pouvons arrêter de vivre car il y toujours quelqu’un quelque part qui décède de façon naturelle ou cruelle voire dramatique, entouré des siens ou dans l’indifférence. C’est la dure loi de la nature et de l’humanité.

    Pour ce qui est de faire quelque chose, et notamment dans le milieu associatif, il existe déjà des tas d’associations.
    Vous pouvez contacter la fondation Raoul Follereau pour aider à la collecte annuelle, ou le Secours Catholique, ou tant d’autres qui aident les plus pauvres. Nul besoin d’y passer beaucoup de temps. Il suffit de les contacter et de leur demander s’ils ont besoin d’aides, de personnes, pour des actions ponctuelles.
    Par exemple, une association humanitaire qui organisera un concert, ou une randonnée, ou une course d’orientation, aura besoin de personnes pour la logistique, tenir une buvette, garder un carrefour, accueuillir les visiteurs… c’est sans fin quand on veut!

    bonne soirée

  41. Bonsoir Titepom,
    Oui comme vous le dîtes on ne peut pas non plus s’apitoyer tout le temps sur le sort des autres mais tant qu’on en a conscience c’est déjà pas mal. Certains en ont complètement rien à faire !

    Si je ne trouve pas de petit-boulot pendant les vacances je sais ce que j’ai a faire, il y a le secours populaire aussi, dans celui de ma ville ils sont toujours débordés. Bref il y en a tellement qui ne demande qu’un petit coup de main !

    Bonne soirée à vous !

    Mandy

  42. En Inde tous les ans des centaines de femmes sont assassinées seulement parce que ce sont des femmes.

    [img]http://lh6.ggpht.com/_w88RRpa3IBU/S_4oaE2jliI/AAAAAAAABFM/8MSh-DrT1oc/Image1.jpg[/img]

  43. Où leurs croyances et suivant leur caste font que la femme est quantité négligable….

  44. Bonjour Ludo, je ne savais pas !
    Est ce qu’il y a des raisons particulières ?
    Et que serait ces « hommes » sans ces femmes qu’ils tuent ?
    Oui parce qu’un tel individu, pour moi n’est pas un homme.

  45. Bonsoir V14,

    Ces raisons sont celles évoquées par Mecarryce tout simplement.
    Bref, la connerie humaine dans toute son apothéose! Lamentable!

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