Dans un entretien, avec le quotidien Libération, relayé pas les ondes de RTL, l'ancien Ministre de l'Education Nationale livre son analyse de l'échec socialiste à la présidentielle.
Un ouvrage : "La défaite en chantant" illustre la pensée d'Allègre, impitoyable envers François Hollande, éreintant le parti socialiste…
Claude Allègre ne ménage pas ses mots et fustige le parti socialiste et nombre de ses dirigeants. Même son ancien grand ami, Lionel Jospin, subit les foudres de son ancien ministre. Un pamphlet ironique, qui ne laisse pas indifférent, bien des vérités apparaissent sous les traits de sa vision. "François Hollande a voulu joué au plus fin, avec tout le monde, et tout logiquement il a perdu, la constatation est l'ingérence, la résultante, UN BORDEL NOIR" !! L'échec du parti socialiste ne dépend pas que de François Hollande, Allègre étale ses rancœurs, avec le sentiment d'une vendetta personnelle. Etrangement, Ségolène Royal, ne subit pas les attaques de l'ancien ministre. Pourtant lors de la campagne électorale, Claude Allègre avait tracé un portrait au vitriol et pas très flatteur de la candidate socialiste. Ses mots résonnent encore en moi, quel paradoxe, un revirement soudain… "Contrairement à des tas de socialistes, je ne la prend pas pour une imbécile. Je ne la crois pas dénuée de qualités, notamment de volonté, elle a une niaque pas possible" Une constatation ou une révélation soudaine ? Allègre tempère toute fois son opinion, en indiquant clairement, qu'il doutait toujours de ses capacités, a diriger l'Etat. L'ancien ministre revendique ses 34 années passée au service du parti socialiste et confirme qu'il ne prendrait pas sa carte. Une déchirure qui n'est point une rupture. "J'attendrai la nomination d'une nouvelle équipe, volontaire et décidée, pour me réinvestir dans le socialisme" Avec de telles déclarations, Claude Allègre va susciter un vent d'impopularité au sein de la cellule du PS. L'homme qui aime être haï, pourrait être la conclusion de son ouvrage…