Avec 7000 produits chimiques dont 60 sont cancérigènes, les cigarettes tuent six millions de personnes chaque année, dont 600 milles fumeurs passifs, un véritable fléau.
Donc avec son pouvoir nocif connu, et la dépendance qu’elle crée, la cigarette pose un véritable problème: comment l’arrêter ?
Il existe plusieurs méthodes, des méthodes médicales (des patchs, du chewing gum) principalement à base de nicotine, mais il existe aussi des méthodes naturelles, loin de la pharmacothérapie, et dont l’efficacité a été scientifiquement prouvée.
Des méthodes qui peuvent vraiment aider à mettre un terme une fois pour toutes à cette habitude stupide.
– L’hypnose : L’hypno thérapie, de plus en plus populaire parmi les personnalités, est une forme de psychothérapie très bonne pour se débarrasser des mauvaises habitudes. Grâce à ce processus, le thérapeute est capable de transmettre de manière très efficace la motivation au subconscient du patient pour arrêter de fumer.
Une étude menée par le centre médical VA de San Francisco avec l’Université de Californie a montrée l’efficacité encore plus élevé pour les patients qui ont déjà eu à lutter contre la dépression ou d’autres troubles psychiatriques.
– L’acupuncture : Il est utile pour le soulagement des symptômes associés au sevrage de la nicotine, tels que l’irritabilité et l’agitation, car elle stimule la libération de sérotonine, une substance impliquée dans la régulation de l’humeur.
L’acupuncture peut aussi aider à cesser de fumer, comme cela a été déjà démontré auparavant avec l’hypnose.
– La méditation : De plus en plus d’études prouvent sa bonté dans la lutte contre les troubles de toutes sortes telles que les habitudes de vie toxique. Cela s’applique également à la cigarette : le processus de méditation favorise un état de calme très efficace pour s’éloigner du stress que provoque le manque de cigarette, en particulier dans les premières semaines. Une étude menée par le département de psychiatrie à Yale University School of Medicine a exposée un groupe aléatoire de fumeurs (un paquet par jour en moyenne) à l’entraînement à la méditation ou au traitement de l’American Lung Association. Résultat: 32 pour cent de ceux qui ont fait la méditation, ont stoppés la consommation de cigarette, contre 6 pour cent de l’autre groupe.
Les chercheurs ont conclus que les bienfaits de la méditation sont supérieurs à ceux des traitements classiques pour le sevrage tabagique.
– L’auto massage : Une grande envie de fumer ? Un peu d’auto massage à la main ou à l’oreille permet de laisser passer cette envie. Il suffit juste de quelques minutes pour stimuler les microsystèmes qui calment l’organisme. Une étude menée par l’école de médicine de l’université de Miami a montrée que ceux qui suivent cette suggestion ont moins de symptômes de sevrage tabagique, moins d’anxiété et une meilleure humeur.
– La conversation : En parler est important, surtout avec un spécialiste. Environ 72 pour cent de ceux qui essaient d’arrêter, rechutes dans les 72 heures, en parler avec quelqu’un aide à résister à la tentation. Les chances de succès augmentation, un modeste trois pour cent, dans le cas d’une seule brève conversation, mais l’étude de l’Université d’Oxford qui a enquêtée sur prés de 30 mille fumeurs, a démontrée que l’encouragement verbal continue, aide à l’arrêt définitif de la cigarette.
Autre méthode « naturelle » : Regarder ses dépenses en clopes… !! ça devrait calmer, non? Bon, moi, je ne fume pas… Je suis chocolat. Mais c’est moins cher…:-)
Je me souviens de mes années d’essais infructueux, afin d’arrêter de fumer mes 2 paquets de 30 journaliers…
J’ai testé les méthodes énoncées dans cet article… Sans le moindre résultat…
Il manque à mon humble avis, la clé principale pour parvenir à arrêter, quel que soit le procédé choisi… Cette clé essentielle s’appelle : La volonté.
Avec cette volonté, aidé de quelques patchs, (très peu), l’acceptation de mon entourage de supporter mon humeur massacrante durant 2 mois et quelques boites de tic tac… J’ai réussi à me débarrasser de ce poison il y a exactement 12 ans, en jetant un beau soir mon paquet à la poubelle et en renonçant à en acheter un autre dès le lendemain…
Croyez-en mon expérience d’ancien gros fumeur, sans volonté, inutile d’essayer quelque méthode que ce soit…
ça… C’est la vérité vraie !!!
Amitiés [b]Kheiro86[/b]
Merci Dyonisos pour le témoignage, et bravo pour votre victoire……..espérons que ça secouera quelque chose à l’intérieur de chaque fumeur qui lira cet article et ce témoignage.
L’important est d’arrêter, quel qu’en soit la méthode.
A tout prendre, il existe un sixième moyen naturel d’arrêter de fumer, [i][b][b]le seul[/b][/b][/i] qui soit vraiment, incontestablement et universellement efficace : ne pas commencer !
@Dyonisos : je partagerais à 100 % votre point de vue, si vous acceptiez de remplacer « [i]volonté[/i] » par « [i]motivation[/i] », le second mot ayant l’avantage d’éviter toute connotation morale à vocation culpabilisante. J’ajouterai, même si cela n’engage que moi, que la méthode qui vous a permis de vous tirer d’affaire, est en général, selon mon expérience, le fait de gros fumeurs (à 60 cigarettes/jour, c’était le cas semble-t-il !) Un constat paradoxal, car le geste devrait être plus facile pour des fumeurs plus ou moins occasionnels.
@fanfanville : parmi les motivations « naturelles » pour un chargé de famille, il pourrait y avoir celle, en creux, d’échapper à la torture de la crainte de plonger son entourage dans la désolation, pour cause de mort prématurée. Alors, s’il suffisait d’une arithmétique financière, l’altruisme se trouverait réduit à bien peu de choses !…
En outre, le chocolat n’est pas une drogue : par l’action antidépressive du magnésium qu’il délivre à l’organisme, c’est un médicament (LOL) ; le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit !
@tous : outre celle qui consisterait à ne jamais commencer, la seule méthode réellement efficace, pour chacun, est celle qui lui permet de se délivrer non pas seulement de son addiction, mais en même temps des facteurs qui l’y ont conduit. Il semble difficile d’y parvenir sans l’aide d’un médecin (que l’on nomme tabacologue par facilité, mais qui de fait agit en psychologue plus ou moins spécialisé). En pratique, que les béquilles dont tel ou tel trouvera utile de s’aider pour faciliter son sevrage soient naturelles ou artificielles (voire électroniques) ne change pas grand-chose.
Bonne chance, de la part d’un ex-fumeur conscient d’avoir la chance de pouvoir continuer à côtoyer dans leur exercice de futurs ex, sans en être incommodé.
Pour les fumeurs ! Je vous informe que le tabac tue plus que le VIH/SIDA…(ne pas utiliser le préservatif pour fumer) 😉