Le Président vénézuelien manque cruellement de tact c'est le moins que l'on puisse dire. Angéla Merkel, après avoir reçue les éloges énamourées de Nicolas Sarkozy, essuie les hommages appuyés de Chavez. En appellant les dirigeants d'Amérique latine à s'écarter de la ligne de conduite de Chavez (..).

"Madame la chancelière, vous pouvez aller au (..). !

 

Certainement une manière élégante de souhaiter une joyeuse fête des mères à Madame Merkel ! Le Président vénézuelien poursuit ses chimères, après Juan Carlos, George W Bush, autour d'Angéla Merkel de se voir laminer par le mégalomane bolivarien. Des phrases très dures :

" Angéla Merkel, vous venez de la droite allemande, celle la même qui a soutenu Adolf Hitler, qui a soutenu le fascisme : voila ce qu'est aujourd'hui la chancelière de l'Allemagne."

Devant un parterre d'officiers, de ministres, tous acquis à sa cause, le Président vénézuelien s'est lancé dans un monologue, fidèle à son habitude, entrecoupé de ricanements, sans doute persuadé d'être un orateur de premier ordre !

"Comme c'est une femme (..), je n'en dirai pas plus".

Toujours aussi pathétique, à la limite du grotesque, avec sa gouaille primaire, Hugo Chavez mériterait bien qu'on lui consacre une marionnette . Gesticulant comme un pantin désarticulé, le propos haineux, vociférant ses menaces, ses insultes (..) s'écoutant parler, semblant prendre un plaisir malsain de ses divagations. Le sauveur de l'Amérique latine doit se croire investi d'une quelconque mission mystique (..).

Tout le monde a droit à son chapelet d'insultes. Du Président mexicain, Vicente Fox, se voyant affubler du titre de "toutou de l'Empire", en passant par Donald Rumsfeld, qui lui se retrouve dans la peau d'un "chien du diable". Bien évidemment le diable n'est autre que George W Bush (..). Une politique d'anti-impérialisme frisant la provocation, à chaque intervention, se croyant pour le fils spirituel de Fidel Castro, plongé dans les méandres de son utopie bolivarienne. Le tout en exhibant son manque de culture, le ruffian de service (..), pour la cause des masses populaires. Surtout pour gonfler son égo, illustrant le culte de la personnalité, qui semble dominer chacune des ses apparitions !

Nicolas Sarkozy, en contorsionniste élyséen, devrait répliquer, mais l'affaire Ingrid Betancourt, va sans doute conduire le chef de l'Etat vers le mutisme. De toute les façons, le silence est d'or, la parole d'argent, une manière polie de snober le mégalomane !