Une expédition scientifique a pu traverser l’Arctique sans avoir à briser de glace en empruntant les passages du Nord-Ouest et du Nord-Est le long de l’Américaine et de la Russie.
 
La glace, dans ces deux passages, a entièrement disparu sous l’effet des vents catabatiques ce qui permettrait à la navigation marchande de les emprunter et de faire d’importantes économies en temps et en fioul. L’ouverture de ces passages réduisant les trajets entre l’Europe et l’Asie de plus de 4000 km, on imagine aisément la réduction de pollution que l’utilisation de ces deux voies maritimes permettra aux nombreux navires de réaliser.

Et l’on peut rajouter à cela cles hivers plutôt doux qu’a connus l’hémisphère nord ces dernières années, douceur ayant entraîné une réduction importante de l’utilisation des installations de chauffage, ce qui a provoqué une réduction de la demande en produits pétroliers et la chute des cours à laquelle on assiste aujourd’hui.

Ainsi, les changements climatiques se traduisant par plus de douceur et de vents dans l’hémisphère nord et hélas plus d’inondations dans l’hémisphère sud et la région équatoriale, devraient permettre de réduire nos émissions de gaz à effet de serre.

Hélas, alors que tous les gouvernements semblent se mettre d’accord sur la nécessité de protéger notre environnement, les intérêts économiques prennent déjà le dessus, et une récente étude géologique américaine à révéler que la libération des glaces de certaines régions de l’Arctique permettrait l’exploitation de son sous-sol où dorment des réserves estimées à 90 milliards de barils de pétrole, 47 billions de mètres cubes de gaz naturel et 44 millions de barils de gaz naturel liquéfié.

 
Ces réserves sont déjà réclamées par les États-Unis, la Russie et le Canada et il est certain que très bientôt elles seront exploitées, ce qui saccagera ce territoire resté préservé plus encore que ne l’aurait fait le changement climatique.